Alors que les 17 juges du Conseil d’État ont suivi aujourd’hui la position du rapporteur public qui avait préconisé l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation de Vincent Lambert, jugeant que sans capacité de communication, avec un état de conscience dégradé et aucun espoir d’amélioration, le maintien de l’alimentation et de l’hydratation du jeune homme avait pour seul effet de le maintenir artificiellement en vie, ce qui constitue pour eux une « obstination déraisonnable » et contraire à la loi, la question se pose en ces termes : un Français, catholique de surcroît, est actuellement en danger de mort, allons-nous laisser faire ? Ne pas intervenir, d’une manière ou d’une autre, serait ni plus ni moins de la non-assistance à personne en danger. Allons-nous, dans le cas ou la CEDH, saisie par les parents de Vincent Lambert ce lundi, confirmerait la décision de se débarrasser de ce garçon handicapé, laisser Big Government agir et cette jurisprudence mortifère s’appliquer aux 1 500 autres personnes actuellement en état de coma pauci-relationnel ? En agressant Vincent Lambert, l’État nous agresse tous, les bien-portants et les autres. Notre devoir est de le remettre à sa place, quoi que décide la justice humaine. Notre droit de vivre ne nous a pas été accordé par l’État, c’est nous qui lui accordons la possibilité d’exister et, de toute évidence, avec de tels idéologues dans les sphères étatiques et judiciaires, “faire société” est de plus en plus compliqué. Nous voilà renvoyés aux question de sécession, voire d’immigration. Mais en attendant que le débat avance, il est hors de question de laisser l’État éliminer Vincent Lambert. Nouvelles de France appelle tous ses lecteurs à faire obstacle à cette décision et à répondre proportionnellement à l’agresseur.
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