Cette histoire de Nuit debout, véritable feuilleton pour écervelés, est à dormir debout. Par la lâcheté d’un Premier Ministre et d’un Président inexistants.
Monsieur Valls, comment pouvez-vous tolérer l’occupation d’une place, symbole de la République, par ces quelques centaines ou milliers de désœuvrés sans foi ni loi qui n’ont qu’un seul but : refaire le monde en l’anéantissant. Qui se moquent comme de l’an 40, du Code du Travail. Qui veulent casser. Qui osent chasser, sans état d’une âme qu’ils n’ont pas, l’un de nos grands philosophes, qui plus est académicien. Mais savent-ils même ce qu’est l’Académie Française?
Monsieur Valls, comment pouvons-nous tolérer de votre part, autant de faiblesse, autant de sectarisme. En 2013, vous n’aviez pas hésité à gazer des familles, à lancer vos gendarmes sur cette même place pour en évacuer, à coups de matraques et de GAV, les sages et disciplinés veilleurs issus de la Manif Pour Tous. Ils déclamaient du Molière, des poèmes, des pages de notre Histoire à la lumière de bougies vacillantes. Vous aviez alors fait remplir les autobus de la GAV, de gentils étudiants, de jeunes filles venues des beaux quartiers, de couples d’âge mur, et même quelques curés en soutane !
Pourquoi cette différence de traitement ? Je crois deviner l’origine de ce sectarisme très en vogue chez les socialistes et autres gauchistes de tous horizons.
En 2013, votre bien-aimé Président et alors protecteur, se croyait encore tout puissant. Gorgé de son discours du Bourget, et fier comme un paon. Mais en 2016, à un an de la Présidentielle, il en est tout autrement. Vous jugez que laisser pourrir la situation sur cette place symbolique, comme au métro Stalingrad, à Calais, à Rennes ou à Nantes, serait au final beaucoup plus bénéfique. Plus vous laisserez la France en état d’insurrection, de déliquescence, et osons écrire le mot, de bordel, plus vos adversaires à votre droite auront du mal à redresser le pays et à y faire respecter l’ordre sans risquer des débordements révolutionnaires dans nos rues.
Ré-écoutez en boucle le témoignage qu’un gradé de gendarmerie, futur Général Soubelet sans doute, a donné au micro d’Eric Brunet dans lequel il décrit son écœurement de ne pouvoir réagir aux exactions et autre provocations que ses hommes et que les biens subissent de la part des antifas (plus fascistes que les plus fascistes) et autres casseurs ou branleurs de toutes sortes. « Nous assistons à ces débordements sans pourvoir réagir car les ordres n’arrivent jamais ! ». Oui Monsieur Valls, avec votre complice Cazeneuve, vous restez de marbre.
Puisque vous arrivez en fin de course de votre parcours politique, vous que François Hollande utilise comme une poupée de cire, pourquoi ne pas réagir et agir. Un seul ordre de votre part, et quelques centaines de CRS entoureront cette place et la videront de tous ces énergumènes qui ne représentent rien d’autre que des 18-40 ans sans cervelle. Si, en fait, ils représentent, ils symbolisent l’ensemble de vos valeurs, celles qui conduisent la France au suicide.
L’un de vos derniers actes n’est-il pas d’avoir puisé 4 milliards dans une caisse vide pour aider nos jeunes à partir de 18ans, avec un chèque mensuel de 500 euros et les encourager à rester tranquillement chez eux, chez leurs parents, et à les assoupir. Sûrement pas à les réveiller. La France Socialiste est décidément, en endormissement. Le réveil sera brutal.
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