Il a fallu qu’un hasard à deux faces, l’une diabolique, l’autre providentielle, place un terroriste islamiste sur le chemin d’une jeune mère de famille pour qu’une attaque terroriste échoue de peu. Ce hasard cruel a désigné Aurélie Châtelain, une de ces nombreuses jeunes mères qui se lèvent tôt, qui triment dur, qui acceptent de passer une semaine loin de leur petite fille de 5 ans, pour progresser sur le « marché » du travail. Il a placé un islamiste sur le chemin de cette femme courageuse, déterminée à ne pas se laisser déposséder de sa voiture, pour qu’en la tuant, il puisse heureusement se blesser et déclencher ainsi l’alerte.
Le courage de cette jeune femme a évité une attaque terroriste de grande ampleur, qui visait des églises de la banlieue parisienne. C’est une alerte, car notre patrimoine chrétien, en plus de notre peuple, est bel et bien menacé. On se souvient du projet d’attentat contre la cathédrale de Strasbourg, contre les marchés de Noël. Partout dans le monde le fondamentalisme islamique s’attaque à l’histoire et à l’identité des peuples. Il est une tragique négation du temps et des cultures.
L’objectif de cette attaque terroriste était double : montrer que les islamistes peuvent frapper, quand ils le veulent, au cœur de la France, pour y massacrer des chrétiens, comme ils le font en Syrie, en Irak, au Nigéria, en Libye, en Ethiopie, au Kenya… Une française, des églises, tout est dit : il s’agit bien ici d’une guerre contre notre civilisation, la civilisation européenne, comme il s’agit ailleurs d’une guerre contre toutes les civilisations non musulmanes, la Russie, l’Amérique, la Chine, l’Inde, Israël… comme il s’agit aussi d’une guerre, ne l’oublions pas, contre tous les gouvernements modérés des pays musulmans avec lesquels nous sommes alliés et qui subissent depuis longtemps déjà de lourdes pertes. C’est la même guerre qui conduit des migrants musulmans à jeter par dessus-bord les migrants chrétiens qui partageaient leur embarcation de fortune en pleine Méditerranée… Que nous le voulions ou non, nous sommes dans une guerre de civilisations, nous sommes en guerre contre des musulmans, pas contre tous, mais contre une part significative d’entre eux.
Les services de renseignements ont déclaré qu’il s’agissait de la sixième attaque déjouée depuis le début de l’année. Six tentatives déjà, depuis le cinéma obscène du gouvernement, de son « esprit du 11 janvier » qui sert manifestement à combattre le Front national (avec l’efficacité que l’on constate) plutôt que les ennemis de la France.
Les terroristes se moquent du confort, ils méprisent notre faiblesse, notre hyper-sensibilité, la tyrannie de l’émotion avec laquelle ils jouent en élevant sans cesse le degré de leurs horreurs. Les terroristes islamistes sont les serviteurs de la mort, ils la chérissent, ils la nourrissent, ils l’espèrent même pour gagner leur paradis mortifère. Dans la plupart des cas ce sont des lâches, comme cet Algérien qui a préféré massacrer une femme sans défense et tenter de faire sauter des églises plutôt qu’aller se battre contre des combattants en armes en Syrie. Mais dans tous les cas, ils sont animés par la même haine de ce que nous sommes.
La France est en guerre et l’ennemi est parmi nous : ses combattants sont les enfants que l’Europe a fait grandir en son sein ou qu’elle a accueillis, auxquels elle a offert éducation, allocations, vacances, couverture sociale, regroupement familial, aides sociales en tous genres. Et comme si cela ne suffisait pas, notre classe politique nous explique qu’il faut accueillir en Europe des millions de nouveaux migrants venus de l’autre côté de la Méditerranée.
On se demande quand même ce que faisait en France un étudiant algérien, fiché à l’anti-terrorisme et connu pour ses liens avec les filières djihadistes.
Si ce dernier n’avait pas croisé le chemin d’une jeune Française courageuse, combien de victimes aurions-nous à déplorer dans les églises de banlieue visées ? Combien de chefs d’Etats seraient venus à Paris ? Pas sûr que beaucoup de journalistes de Libération, par exemple, auraient défilé en arborant le slogan « Je suis chrétien »…
Merci à vous Aurélie Châtelain, pour votre courage qui a permis d’empêcher un nouveau bain de sang, une nouvelle attaque contre notre peuple, contre son identité. Vous êtes une héroïne, dont le comportement rachète l’honneur de tous ceux qui, chaque jour en France, avec ou sans scrupule, baissent les yeux devant l’évidente submersion, devant l’insupportable humiliation de leur patrie.
> le blog d’Aymeric Chauprade
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