“Fin octobre 2018, le professeur de physique à particule à l’Université de Pise, Alessandro Strumia, est intervenu lors d’un séminaire organisé par le CERN sur « la théorie des hautes énergies et le genre ». Dans son rapport, le professeur soutient notamment qu’il n’existerait pas d’écart de salaire entre les deux sexes mais qu’au contraire, les hommes seraient désormais d’avantage discriminés que les femmes dans le domaine scientifique. Il dénonce aussi les pressions idéologiques dont les hommes blancs sont victimes de la part de collectifs et lobbies, et l’attribution de postes pour favoriser les « minorités » au lieu des candidats les plus compétents. Son exposé a provoqué une vague de colère parmi ses consoeurs physiciennes et féministes. Depuis janvier 2019, les diffamations se répandent sur les réseaux sociaux. La presse a relayé l’affaire en qualifiant le professeur Strumia de « dangereux misogyne ». Le 7 mars 2019, les organisatrices du CERN ont engagé des poursuites à son encontre. Cette affaire n’est pas un cas isolé. Dès qu’on homme ose relever les contradictions du féminisme, dénoncer l’oppression qu’il subit, les injonctions idéologiques quant aux luttes en faveur des minorités et de la diversité, il subit une véritable persécution, une vague de calomnie, visant à briser sa réputation, sa carrière, soit faire planer la menace d’une véritable ostracisation professionnelle et sociale pour réduire au silence. C’est pourquoi il me semblait nécessaire de porter ce cas, et ces méthodes, à votre connaissance.”