Le corps du tueur de Toulouse à peine tombé sur la pelouse que Nicolas Sarkozy nous promet une loi liberticide de première catégorie selon laquelle, investiguer, se renseigner, observer devient désormais un crime pénal.
Je crois qu’il faut remonter à la période la plus noire de la Grande Révolution, celle de la Terreur, pour que les faits et gestes des citoyens soient épiés de la sorte. Même l’occupation allemande de la Deuxième guerre mondiale était moins inquisitrice dans la mesure où chaque Français n’était pas perquisitionné a priori.
Alors naturellement, comme après un odieux crime pédophile, qui va conduire à la restriction des libertés, en particulier celle de naviguer librement sur Internet, tout le monde va trouver cela normal, mais il faut se réveiller et bien regarder le monde dans lequel nous sommes entrés. Celui de l’espionnage, du pistage du citoyen, celui où penser, lire, parler sera autant un crime qu’agir et tuer. Seule la peine appliquée sera un peu différente. Enfin, on peut l’espérer.
La vérité c’est qu’il existe désormais dans ce pays une population qui secrète régulièrement des fous de Dieu, et cela n’est dû qu’à la religion de type totalitaire et moyenâgeuse quelle pratique.
Alors naturellement, 98% de ces personnes vivent une vie tranquille, du moins on peut l’espérer. Néanmoins, le petit pourcentage restant est source de fortes nuisances.
Il ne sert à rien de brosser ladite communauté dans le sens du poil. Une religion qui prône comme étant la parole de son Dieu de tuer les infidèles uniquement parce qu’ils ont un mode de vie différent, n’est pas une religion “comme une autre”. Et que l’on ne vienne pas nous dire qu’il s’agit d’une parabole ou quoi que ce soit de figuré. Dans le monde entier, en Égypte, en Indonésie, dans la péninsule arabique, au Moyen-Orient, dans le Caucase, dans nombre de pays occidentaux même, tous les jours des innocents paient de leur vie une lecture littérale de ce livre révélé.
Il faut au contraire mettre cette communauté face à ses contradictions pour qu’elle soit en mesure de faire le ménage en son sein ou, le cas échéant, si elle se reconnaît dans ses fils perdus, qu’elle en tire la conclusion qui s’impose : la France n’est pas son pays.
Crédit photo : Winerla. Idée : Goin.
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