On marche sur la tête et nul ne l’ignore ; à part quelques déconnectés congénitaux. Et personne ne peut croire que le nouveau gouvernement, saupoudré de quelques Verts (vert clair ou vert de rage, selon l’humeur du moment ou plutôt, selon l’opportunité politique) et flanqué d’un inénarrable “radical de gauche”, propriétaire d’un journal local aux bottes du pouvoir, a été ajusté pour résoudre les problèmes des Français. Si Manuel Valls, confirmé dans ses fonctions de Premier ministre, est chargé de conduire ce nouveau gouvernement, c’est bien pour préparer la réélection de François Hollande et rien d’autre. Dans une ambiance de fin de règne où tous les coups sont permis, tous les moyens, même les pires, vont être mis en œuvre pour assurer le maximum de chances au Président, ou en tout cas, en dernier recours, à un autre candidat socialiste.
Ce remaniement commence mal : alors que notre République, en bout de course, a besoin de changer de régime, on accélère encore les réformes néfastes et pernicieuses. Comme la simplification de l’orthographe (pour faciliter l’intégration ?), mais qui tire le savoir vers le bas et va adapter un enseignement a minima pour sauver quelques cancres. Qui n’en n’ont rien à faire et dont la seule ambition est de transformer l’école en terrain de jeu. Ou encore, la réforme du Code du travail qui, outre le fait qu’elle entérine l’avantage des TPE et du Medef contre les droits des travailleurs, introduit un alinéa sulfureux sur l’obligation des chefs d’entreprises à prendre en compte l’expression religieuse de ses employés “quand celle-ci ne nuira pas la bonne marche de l’économie”… En clair, ce nouveau contrat de travail conforte le communautarisme et permettra aux fous d’Allah de “manifester ses convictions, y compris religieuses” dans l’entreprise. Bonjour, l’ambiance… sur les tapis de prière ! Alors qu’il eût fallu octroyer aux entreprises un cadre très précis pour réaffirmer la laïcité et pour contrecarrer toutes les revendications islamistes… Après le mariage pour tous et la réforme des collèges, cela fait beaucoup d’inepties, mais illustre parfaitement une politique inconséquente.
Jamais un gouvernement n’avait atteint un tel niveau d’incompétence. Jamais notre République n’avait été aussi dégradée par des élus et des dirigeants laxistes, angéliques ou corrompus par une idéologie mortifère et sclérosée, faite de compassionnel à outrance et d’émotion infantile pour adolescents attardés. Les bons sentiments remplacent toute réflexion, toute intelligence et tout bon sens, en oubliant que notre pays, en guerre, n’a jamais eu autant besoin de fermeté, de cohérence, de gouvernance. On marche sur la tête !
Pourtant, le Premier ministre, Manuel Valls, en bon communicant, a de temps en temps des accents énergiques sur la laïcité, la sécurité, la souveraineté et l’indépendance… Mais ce ne sont que des mots, toujours des mots, rien que des mots ! Et rien ne change ! À part ça, la plupart du temps, il se focalise sur ses deux obsessions : les Juifs et le Front national. Les premiers pour les encenser, toujours et encore, en toutes circonstances, le deuxième pour le démolir en permanence. Ce qui demande un vrai boulot à plein temps. Trop, c’est trop ! Et il use ses forces pour rien : le problème est ailleurs.
Le gouvernement serait mieux inspiré à faire une véritable politique nationale. Ce n’est pourtant pas si difficile ! Pour avoir l’agrément des Français, il suffit d’écouter leurs aspirations : toutes les enquêtes d’opinion et les sondages confirment leurs préoccupations. Et le dernier en date de janvier 2016 enfonce le clou : chômage, insécurité, islamisme, immigration… Il y a de quoi faire ! Mais nos dirigeants préfèrent les changements sociétaux qui n’intéressent qu’une poignée de bobos insouciants et jouisseurs. Allez savoir pourquoi, et dans quel but ?
On marche sur la tête et pire, notre gouvernement se déshonore en ne prenant pas la mesure de son délabrement ! Avec des incapables au pouvoir, notre République s’enfonce, chaque jour un peu plus, dans l’incurie. Et maintenant, en touchant le fond, il ne lui reste plus à espérer qu’un électrochoc politique puisse la faire rebondir. S’il n’est pas déjà trop tard…
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