“Nous allons conquérir l’Europe un jour. La question n’est pas de savoir si nous allons le faire, mais quand…”

Ecrivain et homme politique allemand de 74 ans, Jürgen Todenhöfer a passé dix jours dans les territoires de l’organisation Etat islamique (EI). Il a accordé un entretien à CNN que résume L’Express :

“L’Etat Islamique est bien plus puissant et bien plus dangereux” que ce que l’Occident pense, a-t-il notamment déclaré.

A Mossoul, il a constaté que “la ville continue de tourner et que de nombreuses personnes apprécient même la stabilité que l’Etat Islamique a apporté”, et ce malgré les meurtres, l’application stricte de la charia et le fait que 130 000 chrétiens ont été chassés de la ville, tout comme les musulmans chiites (les djihadistes de l’EI sont sunnites, ndlr). Evidemment, la peur est dans l’air parmi les habitants qui craignent la très forte répression, note-t-il.

Todenhöfer a également été abasourdi par la dévotion des combattants et leur volonté de mourir sur le champ de bataille. “Ce ne sont pas des imbéciles. L’un d’eux venait de terminer sa licence de droit, il avait de très belles offres de travail, mais il a préféré tout plaquer pour la guerre. J’ai même rencontré des Européens et des Américains”, ainsi que des enfants de 13 ans assurant avoir déjà combattu, note l’auteur, avant d’ajouter que “50 combattants se présentent tous les jours pour grossir les rangs”.

L’un des épisodes les plus forts de son voyage a été la rencontre avec un djihadiste allemand parlant au nom du commandement de l’EI. “Nous allons conquérir l’Europe un jour. La question n’est pas de savoir si nous allons le faire, mais quand. Pour nous, c’est l’évidence (…) notre expansion sera perpétuelle et les Européens doivent savoir que quand nous viendrons, ce ne sera pas joli. Ce sera avec nos armes. Et ceux qui ne se convertissent pas à l’Islam ou qui ne payent pas la taxe islamique seront tués”, lui a expliqué ce combattant.

Et qu’en est-il des 150 millions de Chiites? S’ils refusent de se convertir, interroge Todenhöfer. “150 millions, 200 millions ou 500 millions, cela ne nous importe peu. Nous les tuerons tous”, répond le djihadiste, qui justifie ensuite l’esclavagisme des non-musulmans. “Ils (les membres de l’EI, ndlr) croient en ce pour quoi ils se battent et se préparent pour le plus grand nettoyage religieux de l’Histoire”, conclut l’auteur allemand.

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57 Comments

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  • Monique Neveu , 24 décembre 2014 @ 23 h 56 min

    Quand on voit la gu… du type sur la photo on comprend tout de suite que l’enfer pour les femmes c’est d’etre parmi les 72 vierges!

  • jeanluc , 25 décembre 2014 @ 10 h 06 min

    Très ambigu, ce genre de “reportage” qui en fait contribue à la propagande de l’organisation en montrant des monstres qui paraissent sympathiques et normaux malgré leurs propos ignobles, et qui risque de susciter des vocations. Ce monsieur est complice des tueurs, c’est d’ailleurs bien pour ça qu’ils ont été si complaisants avec lui.

  • Azerty , 25 décembre 2014 @ 11 h 45 min

    Oui, je pense que ce reportage est le produit d’un occidental typiquement ethno-masochiste et donc sûrement de gauche, qui inconsciemment éprouve une fascination pour l’EI et pour le fait qu’ils aient un “idéal”. En creux, à travers les non-dits, c’est la déchéance de l’Europe, où les hommes comme lui ont le pouvoir, qui se lit dans son reportage, et dont il a très probablement conscience mais qu’il ne veut pas, et qu’il ne peut pas, s’avouer sans se condamner lui-même.
    A une époque, il aurait très probablement été une véritable machine de propagande contre les combattants serbes, et aujourd’hui contre les résistants du Dombass. C’est un véritable cas d’analyse clinique pour une étude du caractère de l’Homme de gauche ethno-masochiste rempli de pulsions de mort.

  • Trahi , 25 décembre 2014 @ 18 h 30 min

    Pascal, continuez à croire qui vous voulez et surtout continuez à fermer vos petits yeux et faites de beaux rêves!!Vous risquez de vous réveillez en sursaut un beau matin ou un belle après midi…..

  • Vercingetorix , 25 décembre 2014 @ 19 h 10 min

    Bien sûr, nos dirigeants ne peuvent pas continuer de laisser entrer 200000 immigrés par an(au bas mot) dire que l’immigration est une chance pour la France, etc… et laisser impunément s’exprimer Eric Zemmour !… Le mensonge doit perdurer !

  • Apéro 64 , 25 décembre 2014 @ 22 h 45 min

    Bonsoir pascal, pour vous donner un petit tuyau sur l origine des délinquants, taper sur la barre Google “personnes recherchées par la police” et regarder et faites vos statistiques vous même! Bien sur vous me direz que ce n est pas le reflet de notre société!!!! En tout cas c est le reflet de nos prisons!!!!! Et zemmour à été condamné pour avoir dit seulement un fait……

  • Dofiar , 26 décembre 2014 @ 9 h 21 min

    C’est la résultante de l’égalité des droits, que tout peuple conquérant oppose aux Européens qui ont le malheur de s’y opposer, et c’est pourquoi les partis islamisateurs se voient le droit de dire à ceux qui n’y sont pas qu’ils ne sont pas républicains puisqu’étant contre la conquête musulmane de l’Europe, ils sont donc contre l’égalité des droits. La conquête de l’Europe par les musulmans, Catherine II de Russie l’avait prédite à Voltaire qui, évidemment, en bon philosophe qui n’a pas les pieds sur terre, ne l’avait pas crue. Cela ne veut pas dire que je suis contre les droits de l’homme, mais je pense qu’il est naturel, au point où nous en sommes, de se poser la question du revers de la médaille de l’égalité des droits, de peser ses bienfaits et sa nuisance. Avant la déclaration des droits de l’homme, tous les rois d’Europe pouvaient chasser les musulmans, sans se voir opposer la déclaration des droits de l’homme par ceux qui auraient voulu conquérir leur pays. Peuples et rois étaient maîtres chez eux. Aujourd’hui, ni les peuples autochtones ni leurs chefs d’Etat européens ne sont plus maîtres chez eux, ce sont les étrangers qui y sont et qui y font la loi, ne nous laissant que le droit de raser les murs. Il serait bon de se poser la question de savoir si les droits de l’homme sont supérieurs à nos vies.

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