Le projet de loi de «vigilance sanitaire» est arrivé devant l’Assemblée nationale. Le texte du gouvernement prévoit le prolongement du pass sanitaire jusqu’au 31 juillet. Toujours en invoquant le même objectif: se protéger de toute reprise épidémique. Les opposants à cet outil numérique voient leurs pires craintes se concrétiser. En particulier, celle de l’avènement à bas bruit d’un monde de surveillance généralisée. Affabulations apocalyptiques ou basculement préoccupant des sociétés libérales?
Pour en parler, Sputnik donne la parole à l’intellectuel Guillaume Travers, auteur de La Société de surveillance, stade ultime du libéralisme (Éd. La Nouvelle Librairie). À l’en croire, ce type de contrôle social n’a rien d’anecdotique.