“La droite n’ose pas défaire les mauvaises mesures de la gauche”, regrette Philippe Herlin, candidat à la présidence d’une UMP qu’il souhaite “plus à droite sur les questions de société” et “plus libérale sur les questions économiques” interrogé par Challenges.fr. “Par exemple, les 35 heures” qui “auraient dû être supprimées tout de suite, en arrivant”. Le signe, selon lui, d’une “soumission idéologique”.
Philippe Herlin, qui reprend à son compte le slogan de Ronald Reagan en 1981 (“L’État n’est pas la solution, c’est le problème.”), pense que “si Nicolas Sarkozy avait plus suivi ce qu’il avait dit pendant sa campagne de 2007, il aurait réélu sans problème” en 2012. Ancien “attaché parlementaire au niveau des régions” pour le Front national (il a pris ses distances avec Marine Le Pen “quand le mouvement a pris un tournant très étatiste” et a fini par le quitter en 2008), il se prononce contre un accord de gouvernement avec lui (“il y a trop de différences programmatiques”) mais pour la possibilité d’accords locaux parce que “si la droite reste cassée en deux, la gauche restera au pouvoir pour les vingt prochaines années” :
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