Le discours nauséabond et haineux de la nomenklatura

A la suite de la décision d’annuler la venue du rappeur Black M pour la commémoration du centenaire de la bataille de Verdun, la ministre de la culture a déclaré : « Des voix déchainées ont obtenu l’annulation d’un concert au nom d’un ordre moral nauséabond et décomplexé ». Le secrétaire d’État aux anciens combattants a déclaré que l’annulation du concert était « un premier pas vers le fascisme ».

Comme l’avait remarqué Napoléon III : « On ne détruit réellement que ce qu’on remplace » ; ainsi la gauche anticléricale a instauré un nouvel ordre moral afin de supplanter la morale chrétienne et de combattre l’influence de l’église catholique. La nouvelle morale repose sur la vénération des minorités. Elles ont remplacé le prolétariat comme force progressiste permettant l’avènement du paradis sur terre. L’immigration de peuplement est le moyen d’atteindre la société paradisiaque et de punir le prolétariat de ne pas avoir fait la révolution socialiste. En effet, ce sont les ouvriers qui sont le plus concurrencés par les immigrés pour l’obtention des emplois et des logements.

“Les défenseurs du politiquement correct ne sont que des inquisiteurs illégitimes enchainés au cadavre d’Hitler !”

Dans ce contexte, la décision du maire socialiste de Verdun – Samuel Hazard – d’inviter Black M n’est pas un hasard. Ce professeur d’histoire fait partie de l’avant-garde chargée de conduire le peuple vers la terre promise. Black M étant noir et musulman, il doit donc être vénéré car il incarne la régénération du vieux monde chrétien et blanc. La nomenklatura décadente pardonne les paroles offensantes des chansons de Black M. Les Français sont traités de mécréants (kouffars), les juifs de « youpins qui font les magasins » et les homosexuels de « pédés ». En réalité, l’ordre moral nauséabond a été instauré par la nomenklatura politiquement correcte. Il s’agit d’un ordre moral basé sur l’injustice : les minorités sont idéalisées et les Français de souche sont méprisés.

Cette morale anti-française, anti-chrétienne et anti-occidentale est une abjection. Elle repose sur la négation de nos racines, de nos valeurs et de notre identité. Ce négationnisme total doit favoriser l’avènement de la société métissée. Mais les immigrés ne sont pas incités à s’intégrer à une société qui se complait dans la repentance sur le colonialisme, la traite négrière et la collaboration avec les fascistes. Les immigrés sont au contraire incités à garder leurs traditions et à formuler des revendications communautaires. Les plus exaltés sont même entrés en guerre contre l’Occident.

Ceux qui s’opposent à cette morale mortifère sont accusés de fascisme. Cet amalgame est injuste. Il s’agissait après-guerre d’une rhétorique stalinienne pour discréditer les anti-communistes. Aujourd’hui elle permet de débiter un discours haineux à l’encontre des opposants à l’utopie multiculturelle. Mais ces basses attaques ne font que creuser davantage le gouffre entre le peuple et la caste au pouvoir. Nos élites croient que le militantisme dans des organisations gauchistes leur donne le droit de faire la morale aux Français. Cette prétention est grotesque et constitue une imposture. Les défenseurs du politiquement correct ne sont que des inquisiteurs illégitimes enchainés au cadavre d’Hitler !

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6 Comments

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  • the artful , 23 mai 2016 @ 11 h 10 min

    Très bien observé, surtout la volonté de la part des “élites” de faire payer aux prolétaires européens leur refus de la société socialiste par l’invasion des barbares sous-éduqués…

  • Gauvin , 23 mai 2016 @ 11 h 53 min
  • Jean NOGUES , 24 mai 2016 @ 9 h 27 min

    Excellent article, très bien vu.

    Je me permets de prolonger un peu : les désordres catastrophiques dénoncés avec bonheur par cet article prouvent que le fond du problème est étranger aux circonstances temporelles et spatiales qui amènent au premier plan ces dingues de la gauche.

    Le fond du problème, c’est que le gauchisme et ses diverses facettes socialiste, communiste, trozkyste, castriste, polpotiste, maoïste et tutti quanti est un phénomène endogène, un fanatisme de principe qui vient de l’intérieuret pas du monde tel qu’il est. C’est à proprement parler une maladie de l’âme, qui se manifeste par le besoin impérieux de n’accepter aucune règle stable, de perpétuellement changer pour changer, par une perpétuelle insatisfaction. Je parle là des gauchistes vrais, pas des cyniques qui escortent systématiquement toutes les révolutions, de quelque côté qu’elles éclatent : ces cyniques ne songent qu’à profiter de l’anarchie et du désordre pour s’enrichir et si possible se gaver de plaisirs. Ces cyniques ne seraient rien sans leurs tireurs de marrons du feu, c’est-à-dire sans les gauchos authentiques. Le gauchiste authentique n’est jamais content, il hait au sens intransitif de ce verbe, il est l’esprit qui nie de Faust. Aucun ordre établi ne trouve jamais grâce à ses yeux. Il n’accepte jamais la réalité quelle qu’elle soi, et donc cette haine consubstantielle à son êtres le dévore de son premier à son dernier jour, ce qui le rend insensible à toutes les horreurs qu’il peut provoquer. Pol Pot l’incarne admirablement : à son procès, il disait tout uniment qu’il n’avait jamais eu l’impression de faire du mal, qu’il voulait le changement de la société pour établir le bonheur universel, il était tout étonné qu’on lui fasse un procès, qu’on lui jette à la face les deux millions de cadavres qu’il traînait à ses basques.. L’altruisme affiché d’un gauchiste est toujours une supercherie, un moyen de parvenir à ses fins. Et ses fins sont celles d’Erostrate : commettre b’importe quels actes pour se prouver à lui-même qu’il est libre de le commettre. C’est pourquoi avec lui, toutes les protestations de chercher le bonheur général se terminent invariablement en goulags, en assassinats de masse, en misère de masse, en persécutions, en censure obsédante, car il ne vit que pour son rêve intérieur, qui est totalement étranger au Siècle. Robespierre, quand ses proches lui murmurent que la guillotine de cette façon-là (loi des suspects etc) ça ne va plus du tout, répond : ”vous oubliez une chose : nous sommes en guerre, et si nous cédons sur des points de détail, tout ce que nous avons construit s’écroulera”.
    En guerre contres qui ? mais contre ses opposants, tout simplement ! il continua donc de guillotiner à tout de bras, jusqu’à ce 9 Thermidor où il se retrouva, sans comprendre pourquoi, dans la charrette à son tour, malgré sa terriblement douloureuse blessure.
    En résumé, entre Staline, Hitler et ses nazis, Mao, Castro et leurs zélotes, il existe un lien et un seul qui les range sous les mêmes oripeaux : le gauchisme. Il ne faut rien en attendre, on ne peut que les endurer quand on ne peur faire autrement, et les combattre jusqu’au bout quand c’est possible.

  • AURORE ANGELIQUE , 24 mai 2016 @ 9 h 36 min

    BRAVO. TRES BIEN (pas un doublon)

  • Fred , 24 mai 2016 @ 10 h 11 min

    Pauvre Hitler, il a pris perpétuité !

  • clovis , 24 mai 2016 @ 12 h 53 min

    J’aime bien de temps en temps paraphraser Zazie qui n’aurait pas hésité, elle, à répondre au ministre de la??????: “Nauséabond?……. ton cul!”

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