Frigide Barjot, c’est un peu la Louis-Georges Tin du lobby pro-famille. Depuis ce matin, notre écorchée vive se répand dans les médias (d’abord Radio Notre Dame, puis Le Figaro, etc.) pour expliquer qu’elle hésite à venir dimanche. Elle devrait, dit-elle, prendre sa décision vendredi. La faute aux désormais fameux “groupuscules d’extrême droite” qui lui voudraient du mal et qui compromettraient une manifestation qu’elle souhaite “citoyenne, dans le calme.” Si on ne peut plus manifester avec des ballons roses sur un air de Dalida alors que le Gouvernement, puis le Conseil constitutionnel, puis le Président lui-même, nous l’ont successivement mise bien profonde, pardonnez-moi l’expression, où va-t-on, je vous le demande !
Frigide explique qu’elle a demandé des effectifs de police renforcés pour exfiltrer “les fauteurs de troubles qui agissent en marge de nos manifs et créent des problèmes”. Déjà Manuel Valls a affirmé qu’elle sera “évidemment protégée” après les menaces qu’elle a reçues et s’en est pris “à ces groupes d’extrême droite identitaires qui ont été présents dans les différentes manifestations” et qui “s’en sont pris aux forces de l’ordre avec violence”, “des individus très dangereux, très déterminés”. Brrr…
En fait, Frigide est une émotionnelle qui veut être aimée (elle n’est pas la seule), qui rêve qu’on la supplie de venir dimanche. Et qui, c’est l’idée, daignera finalement faire don aux manifestants de sa précieuse et indispensable personne l’après-midi. Sauf que… les organisateurs de la Manif pour Tous dont elle semble ne plus faire partie (elle leur demande “des garanties sérieuses” dans Le Figaro du jour) se sont contentés du minimum syndical, condamnant (et ils ont bien raison de le faire) les menaces inadmissibles dont elle fait l’objet. Pas de tribune exaltée sur Boulevard Voltaire, Atlantico ou Nouvelles de France (nous n’avons rien reçu allant dans ce sens) l’appellant à animer la Méga Manif pour Tous de dimanche, nada, à part quelques commentaires d’anonymes inquiets sur sa page Facebook !
Quelque chose nous dit cependant qu’elle ne devrait pas résister à l’appel constitué par la présence même de centaines de milliers de personnes qu’elle croit descendues dans les rues de Paris pour elle ! Si elle veut conserver un tant soit peu ses illusions, nous lui conseillons toutefois de ne pas mentionner l’union civile dans son allocution de dimanche…
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