Hier, un lecteur, M. Marc Lewitt, posait les questions que chacun était en droit de se poser après l’arrestation à Molenbeek, au bout de quatre mois de recherches infructueuses, de Salah Abdeslam, l’un des assassins du commando qui avait ensanglanté Paris le 13 novembre (Cf. : « Une histoire belge »).
Pourquoi avait-il fallu tout ce temps pour retrouver et arrêter le fugitif ? Et bien parce qu’à Molenbeek celui-ci se trouvait « comme un poisson dans l’eau », bénéficiant de l’efficace et complice protection de milliers de ses coreligionnaires, lesquels, en n’hésitant pas à « caillasser » la police au moment de l’arrestation de leur « pote », ont bien montré de quel côté penchait leur cœur et dans quel camp ils se rangeaient !
Pourquoi cette irresponsabilité criminelle consistant à laisser petit à petit se constituer au cœur de la capitale de la Belgique un territoire qui était devenu plus arabe que belge, un territoire où les trafics en tous genres pouvaient impunément prospérer et où l’Islam radical pouvait prendre tranquillement ses quartiers ? Et bien par inconscience et par lâcheté ; une inconscience et une lâcheté enrobées de sots discours à prétentions humanitaires sur la tolérance et le « vivre ensemble » !
Aujourd’hui, c’est au tour de Bruxelles de compter les morts et de ramasser les blessés. Et de nouveau, les populations légitimement choquées de se livrer à tous ces rituels en passe de se banaliser dans l’Europe d’aujourd’hui : bougies, drapeaux, illuminations aux couleurs belges, pancartes « Je suis Bruxelles » (comme on avait vu fleurir les « Je suis Charlie »). Mais, ces populations endeuillées, après avoir séché leurs larmes, ne feraient-elles pas bien d’entamer une nécessaire et salutaire réflexion ?
Car des Molenbeek, des viviers à djihadistes, des quartiers où les terroristes peuvent non seulement se cacher, se fondre dans la masse, mais aussi trouver facilement protection et soutien logistique, n’y en a-t-il pas des dizaines d’autres, en Belgique mais également en France, dans la plupart de nos grandes villes, à Marseille, à Lyon, à Toulouse, à Lille, à Paris, etc. ?
Comment a-t-on pu en arriver là ? Et bien chacun le sait bien, chacun l’a vu. Cela s’est déroulé ouvertement, sous nos yeux, sans que nous daignions réagir. Ce sont nos hommes politiques, les français aussi bien que les belges, qui ont laissé s’effectuer, voire qui ont favorisé, l’implantation au cœur du territoire européen de ces mortelles métastases, de ces enclaves pathogènes où fermente la négation de tout ce qui a fait la civilisation européenne.
“Ne serait-il pas temps de tirer le bilan et de changer de cap ? Le temps de prendre enfin, pour défendre efficacement, contre les attaques mortifères qui nous assaillent, notre mode de vie séculaire, la tranquillité de nos villes et la vie même des nôtres, les mesures de sauvegarde radicales qui s’imposent ?”
Trois hommes politiques pourtant, au tournant des années 70, s’étaient efforcés de mettre en garde les Français contre les dangers d’une immigration (en particulier maghrébine et musulmane) excessive. D’abord De Gaulle lui-même, le grand combattant antitotalitaire de la 2ème guerre mondiale, qui ne voulait pas que son village dût un jour être rebaptisé « Colombey-les-deux-Mosquées ».
Ensuite, Georges Marchais, le secrétaire général du PCF, qui voyait bien que continuer à accueillir des immigrés, malgré le niveau déjà élevé du chômage, ne pouvait être que préjudiciable à la classe ouvrière française, tant sur le plan de son accès à l’emploi que sur celui de son cadre de vie quotidien. Enfin, bien sûr, il y a eu Jean-Marie Le Pen, mais lui – n’est-ce pas ? – ce n’était rien d’autre qu’un vilain « fasciste » !
N’aurions-nous donc pas mieux fait de les écouter, ces trois-là, plutôt que de confier le pouvoir, comme nous l’avons fait, à des politiciens immigrationnistes irresponsables ? Giscard, tout d’abord, qui invente le « regroupement familial », jamais remis en cause depuis lors. Et puis ses successeurs, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande, sous la présidence desquels la France a dû, bon an mal an, accueillir de 150 000 à 200 000 nouveaux arrivants de plus en plus inassimilables.
Avec une mention spéciale pour Sarkozy, lequel a trouvé moyen, sans doute pour accélérer la fameuse « intégration » et encourager le fumeux « vivre ensemble », d’abolir la prétendue « double peine » (i.e. l’expulsion des délinquants étrangers une fois leur peine de prison accomplie) !
On voit ce qu’il en est aujourd’hui de l’intégration et du vivre-ensemble ! Avant de devenir de francs assassins, tous ces convertis à l’islamisme radical et au djihadisme n’étaient-ils pas de « petits » délinquants qui, dans nos villes et nos banlieues, empoisonnaient quotidiennement la vie de nos concitoyens ?
Alors, ne serait-il pas temps de tirer le bilan et de changer de cap ? Le temps de prendre enfin, pour défendre efficacement, contre les attaques mortifères qui nous assaillent, notre mode de vie séculaire, la tranquillité de nos villes et la vie même des nôtres, les mesures de sauvegarde radicales qui s’imposent ?
Croyez-vous vraiment que ce soit « Moi-Président », avec ses martiales proclamations, ses gesticulations velléitaires, ses rodomontades grotesques, avec ses modifications de la Constitution, ses déchéances de nationalité, ses constitutions d’une garde nationale, qui jamais ne verront effectivement le jour, qui va nous tirer de là ?
Vous êtes naïf ou quoi ? Comme on dit familièrement, « on n’est pas sorti de l’auberge » et, devant nous, des jours très sombres nous attendent. Des jours, avec « du sang, de la sueur et des larmes » comme Churchill, refusant toute flatterie et toute parole doucereuse, ne craignait pas d’en promettre au peuple anglais dans la tourmente.
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