Je suis révolté et écœuré, mais cette floraison de dessins larmoyants sur le net et dans la presse après chaque attentat, avec leur symbolisme faux-cul commence à me gonfler sévèrement! Je trouve ça un peu facile et à la limite insultant de légèreté pour ceux qui y laissent leur peau.
Pendant que toutes les polices traquent les djihadistes, parvenant, presque par hasard à s’emparer du plus recherché, ses complices font un bras d’honneur à la force publique quelques heures plus tard en commettant de « hauts faits d’armes ». En effet, quel courage il faut pour aller massacrer de pauvres gens dans un métro, non ? Et soyons certains que tous ceux qui invectivaient les flics dans les rues de Molenbeek vont jubiler ce soir. Les médias officiels se sont bien gardés de les montrer, ceux qui hurlaient il y a quelques jours aux gendarmes lors de l’arrestation d’Abdeslam « Partez, vous n’êtes pas chez vous »…
Et les autorités et les journalistes qui nous rebattaient les oreilles il y a peu encore avec leurs fumeuses théories des « loups solitaires », ces jeunes paumés malheureux issus de l’immigration, peuvent-ils maintenant nous expliquer comment les terroristes les plus recherchés d’Europe ont pu se planquer, pendant quatre mois dans la capitale de l’Union Européenne, dans un quartier où ils étaient nés, où ils avaient grandi, travaillé et où tout le monde les connaissait, sans que personne ne les dénonce? Pourquoi ceux qui en toute connaissance de cause les ont hébergés, nourris et protégés pendant tout ce temps n’ont pas été manu militari parachutés au-dessus des territoires de Daech après interrogatoire musclé ?
“Combien faudra-t-il de morts encore avant de désigner ouvertement les islamo-fachistes qui agissent et les contraindre au silence ?”
Ce qui se passe en Belgique n’est que la caricature, seulement un peu en avance, de ce qui se prépare à Marseille, à Lyon ou ailleurs encore. C’est le fruit d’un clientélisme de ces chiens de politiciens sans vergogne qui se servent des bulletins de vote d’une communauté musulmane comme d’une arme politique.
C’est ce qui recommencera si on continue à écouter les discours tordus d’Edwy Plenel, de Tarik Ramadan et consorts, relayés largement par Le Monde, Libération et autres, et qui maintenant nous font le concours de la page lacrymogène . Si on continue à opposer aux assassinats des fleurs, des marches blanches, des bougies sur les trottoirs, des petits cœurs dessinés et des cérémonies officielles où des chanteurs ringards dégoisent des cucuteries à faire braire les ânes.
Quand nous dirigeants vont-ils se faire greffer des couilles comme le disait très élégamment NKM ?
Quand va-t-on cesser de parler de « terroristes » en oubliant au passage de dire « islamiste » ?
Combien faudra-t-il de morts encore avant de désigner ouvertement les islamo-fachistes qui agissent et les contraindre au silence ?
Ce mardi soir, je suis vraiment ulcéré !
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