On connaissait déjà le légendaire manque de discernement du Parti socialiste et de l’extrême gauche, mais voilà qu’une confusion des idées savamment orchestrée – voulue ou subie – s’installe dans le paysage politique français en trahissant la démocratie pour en faire un laboratoire pour apprentis sorciers démoniaques, qui ne savent plus quoi inventer pour mystifier le peuple et pour garder le pouvoir. Ce confusionnisme, propre aux mouvances gauchistes, s’amplifie, dépasse les clivages et touche maintenant la plupart des politiciens, journalistes ou autres “experts” autoproclamés.
Les messages phobiques de peur, de rejet, de haine et de malédiction, remplacent les programmes et les propositions politiques. Les anathèmes servent d’arguments et se parent, sournoisement, de prétextes fallacieux pour faciliter les petites compromissions entre vrais/faux ennemis d’hier et faux/vrais amis d’aujourd’hui. Les quelques réelles convictions politiques résiduelles sont rangées au rayon des souvenirs. La politique désincarnée triomphe partout en France. Le pays s’enfonce un peu plus dans la gabegie, le désordre, la crise identitaire, l’insécurité physique et morale. À tous les échelons de la société, la décomposition et la désorganisation s’accélèrent. Et les Français désespèrent. Jusqu’à quand ?
Les dernières élections en disent long sur la mentalité de nos élites : au lieu d’offrir aux citoyens des propositions clairement établies, les partis politiques traditionnels et les institutions en charge d’organiser les élections, avec l’appui des instances de l’État et des médias, ont détourné le vote du deuxième tour, qui s’est résumé à voter pour ou contre le Front national. Tous ont préféré sacrifier l’usage de la démocratie sur l’autel de leurs intérêts personnels. Le Parti socialiste s’est surpassé : il n’a pas hésité à saborder ses deux plus grosses fédérations, dans les bastions socialistes de PACA et du NPCP, en cocufiant au passage ses alliés du Front de gauche et les écolos. Résultat : les uns et les autres n’auront plus un seul élu dans ces assemblées régionales. Pour imposer ses visées, avec un pilonnage idéologique digne d’un régime soviétique, le PS a réussi à déboussoler les quelques électeurs qui pouvaient faire la différence. Mais, malgré toute cette propagande, la progression du FN ne faiblit pas et semble inexorable…
Le système aux abois n’a plus qu’une seule parade : entretenir un confusionnisme à outrance et tous azimuts, allant des concepts sociétaux aux idées politiques, pour diluer ses échecs dans un magma doctrinal où plus rien ne ressemblera à rien et où personne ne reconnaîtra plus personne. Ne doutons pas que pendant les quelques mois qui nous séparent de l’élection présidentielle – son seul objectif – il va mettre le paquet, avec à sa tête le très hystérique général en chef, Manuel Valls. Celui qui, quand il était maire d’Évry, déclarait que sa ville manquait de “blancos”, mais qui n’hésite pas à soutenir l’arrivée massive de migrants… Le même, qui à l’Assemblée nationale, peut devenir discourtois et brutal, tremblant de haine, envers une jeune députée frontiste… Pour l’union des magouilleurs, il ne reste plus beaucoup de combinaisons pour contrer la colère populaire qui monte d’un cran à chaque élection. Le retour de Bernard Tapie en politique ou la collecte de fonds du PDG d’Orange ? Cela ne suffira pas pour “faire barrage au Front national”. À moins, par désespoir, de faire sauter le pays tout entier plutôt que de reconnaître sa duplicité et ses erreurs. Toutefois, attendons-nous au pire : le général hystérique, Machiavel en puissance, organise ses troupes… La pente fascisante n’est peut-être pas du côté que l’on croit !
Pour faire face à cette menace et éviter la confusion, les patriotes n’ont qu’une seule option : se fédérer ! Dans un mouvement national qui doit regrouper tous ceux qui aiment la France, son histoire, ses valeurs et qui refusent les diktats de l’Europe et l’hégémonie de l’OTAN. Patriotes et souverainistes sont à la croisée des chemins où les mondialistes les attendent en embuscade. Et il faudra bien choisir : soit on est patriote, soit on est mondialiste, il n’y a pas d’autre alternative ! Toutes les autres options sont vaines, dépassées, inaudibles et ne font que polluer un combat politique qui devient pesant. Surtout en finir avec ce vieux concept, droite gauche, qui nous joue encore sa partition, alors que plus personne n’est dupe. Ce leurre va-t-il persister encore longtemps ?
Plus très longtemps, si tous ceux qui croient en la France se rassemblent.
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