Notre démocratie est comme un ventre mou, encore élastique – pour combien de temps ? – sur lequel le terrorisme islamiste joue au trampoline. Un ventre malade, gangrené de l’intérieur par des apprentis djihadistes issus d’une immigration massive incontrôlée et par des années de laxisme, d’impotence et d’impuissance. Mais aussi et surtout par l’imbécile repentance d’une élite honteuse et incapable d’assumer son passé colonial.
Repentance ! L’expression est chargée de douleurs et de vains remords ; si l’expiation de fautes passées permet, quelquefois, de pouvoir se regarder plus facilement dans un miroir, la culpabilisation n’a jamais empêché les faits de rester ce qu’ils sont : des faits ! Évidemment, on peut toujours raconter l’histoire en l’enjolivant pour mieux faire passer la pilule, ou en la noircissant pour une cause idéologique, mais peut-être qu’il serait plus judicieux, en adulte responsable, de regarder la réalité en face, de bien peser le pour et le contre, d’analyser ce qui a éventuellement cloché et de faire en sorte que le passé serve l’avenir. C’est en général le travail des historiens. Pour les politiciens, c’est un plus compliqué : il ne suffit pas d’analyser le passé, il faut en même temps gérer le présent et très souvent, l’instantané. Pas facile !
Mais c’est leur boulot ! Normalement, ils sont formés pour ça, et s’ils sont élus, on leur demande d’être opérationnels. Sinon, qu’ils aillent… planter des choux ! C’est bien ce que devraient faire la plupart d’entre eux, tellement ils sont inefficaces, plutôt que de squatter l’Assemblée nationale ou les fauteuils de l’Élysée pour la seule satisfaction de leur ego. On demande à un responsable politique d’être… responsable, et d’assumer ses responsabilités en s’occupant des doléances de ses administrés. C’est la moindre des choses.
Aujourd’hui, nous avons un pouvoir qui n’a jamais autant manqué d’autorité et des élus qui n’ont jamais été aussi laxistes. Nous atteignons le summum du laisser-faire et de l’irresponsabilité au plus haut sommet de l’État, avec un président de la République, hors-sol, un Premier ministre, impondérable et un ministre de l’Intérieur, inconséquent. Bref, un trio absolument inadéquat, inopérant et complètement nul ! Alors que la France est en état d’urgence, en guerre contre l’islamisme radical qui sévit, impavide, sur notre sol et jusque dans nos maisons, une loi, édictée par Bruxelles, mais rejetée par l’immense majorité des Français, met le feu aux poudres. Et des casseurs, incontrôlés et incontrôlables, occupent le terrain en détruisant des biens publics et en s’attaquant violemment aux forces de l’ordre. Les désordres, les excès, sont partout et règnent en maîtres. La désorganisation de la société s’accélère et entraîne le pays vers l’anarchie.
Que font nos “responsables” contre ces exactions ? Ils les condamnent, comme d’habitude, verbalement. Pas plus ! Sans avoir le courage de prendre une seule mesure de bon sens… Sourds et aveugles, ils n’entendent pas la colère qui monte et ne voient pas la désintégration d’un pays au bord du gouffre. Totalement dépassés, ils continuent, comme si rien n’était, leur litanie d’un vivre ensemble fantasmé et ne pensent qu’à la prochaine élection qui va leur permettre de poursuivre leur travail de sape. En attendant, la France va à vau-l’eau et l’inénarrable “ça va mieux” prend du plomb dans l’aile.
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