Totalitaire : Un sociologue demande l’instauration d’un permis d’être parent obligatoire

Il s’appelle Julien Billion, est un sociologue nourri par l’État et semble prêt à tout pour qu’on parle de lui. Dans un papier publié sur “Le Plus” du NouvelObs.com, il réclame à François Hollande l’instauration d’un “permis pour être parent” accordé par l’État et “obligatoire”. Objectif : “inculquer les fondamentaux sur les besoins, la psychologie, les droits de l’enfant et de développer les compétences éducatives des parents” car “peu importe l’orientation sexuelle (sic), être parent n’est pas inné et nécessite un savoir-être, un savoir-faire, une performance pour l’intérêt de l’enfant”. N’y voyez rien de totalitaire, il s’agit simplement, assure-t-il, de “soulager les parents de leurs angoisses” : “Les parents pourraient rencontrer des experts, échanger en toute liberté avec d’autres parents, partager leur quotidien, leurs expériences, leur savoir, leur bonheur d’être parent. Ceux qui le sont pour la première fois pourraient bénéficier de conseils de parents plus expérimentés.” Accessoirement, “la formation serait enfin un moyen de repérer les parents dangereux envers leurs enfants. Les parents en souffrance pourraient être accompagnés précocement dans leur rôle.” Des fois, par exemple, que les parents seraient opposés au relativisme ambiant ou à la dénaturation du mariage… Évidemment, cette “formation” serait “obligatoire” : “des rendez-vous avec des psychiatres, des psychologues, des éducateurs, d’autres parents seraient imposés” car “l’avenir de nos enfants en dépend”. Rappelons dans ces colonnes que la famille et le mariage n’ont pas attendu l’État pour exister, qu’ils ne lui doivent rien si ce ne sont des ennuis : en effet, depuis que l’État providence intervient, prétendant même s’y substituer, ces institutions rencontrent des problèmes. En 2013, l’État a de facto décidé d’instaurer le droit à l’enfant. Vu les dérives affreuses qui en découleront, dans quelques années, il aura une bonne raison d’imposer cette formation. À moins que d’ici-là, les Français n’ouvrent les yeux sur l’État providence et sur sa capacité à créer dans la population des besoins de mesures liberticides et, plus généralement, à la rendre docile grâce aux aides reçues !

Photo : Blanca Lanaspa/FLICKR/CC.

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146 Comments

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  • Анти дурак , 23 juin 2013 @ 18 h 05 min

    Ah oui, “le miens”… Je ne crois pas en avoir vu d’autres. Mais c’est vrai que c’est très pratique : ça vous évite de répondre sur le fond.

  • MP , 23 juin 2013 @ 18 h 06 min

    @monhugo

    Merci pour votre charitable rescousse :-)

    @Анти дурак

    Je vous remercie pour avoir déposé un message suite au mien, ce qui laisse présager une intention d’échanger, ce qui est très positif.

    Je comprends tout à fait que vous soyez quelque peu surpris par ma remise en cause (sous-entendue) de l’évolutionnisme Darwinien.
    J’ai moi-même été convaincue de cette supercherie tout récemment.

    Effectivement, cette théorie (pour ne pas dire idéologie) n’est “ni prouvée ni prouvable”.
    Ces propos objectifs sont ceux d’un savant, DARWINISTE convaincu, Arthur Keith (1866-1955), qui continuait ainsi : “Nous y croyons cependant parce que la seule alternative est un acte de création de Dieu, et cela est impensable !”. Ce qui a le mérite d’être honnête, faute d’être subtil… Cela rappelle aussi d’ailleurs la déclaration de Margaret Tatcher (que vous citiez) concernant le libéralisme : “There is no alternative !”.

    D’autres darwinistes ont admis également les contradictions de la théorie de l’évolution, comme Yves Delage en 1903 : “Je reconnais sans peine que l’on n’a jamais vu une espèce en engendrer une autre, ni se transformer en une autre, et que l’on n’a aucune observation absolument formelle démontrant que cela ait jamais eu lieu. Je considère cependant l’évolution comme aussi certaine que si elle était démontrée objectivement.”
    Parce que la seule alternative à l’évolution est la conception… donc Dieu.

    Au contraire, toute la recherche de la biochimie moderne des quatre dernières décennies sur l’exploration de la cellule et l’investigation de la vie moléculaire (notamment quid du premier ADN) est “un cri strident, fort et clair clamant la conception” (selon M. J. Behe, biochimiste américain).

    Mais je comprends tout à fait que cela soit perturbant intellectuellement et spirituellement.

    Cordialement.

  • monhugo , 23 juin 2013 @ 18 h 09 min

    Comme j’imagine que cette apostrophe d’une rare élégance s’adresse à moi… Autres fautes : “thatchérien” sans “s” final ; omission de “que” entre “parce” et “les libéraux” (lapsus calami éventuel – je veux bien vous l’accorder) ; “tous” au lieu de “toutes” – car “idéologies”, c’est féminin (et pluriel ici). Monsieur le potache, finalement je vous imagine en étudiant vous aussi, dans une quelconque filière de “Sciences humaines” à impasse. J’ai, selon vos conseils avisés, tapé “Анти дурак” sur un traducteur en ligne, et trouve “anti fou” (et non “anti c.”, comme prétendu). Il est vrai que chez vous la grossièreté est comme une seconde nature, “enjolivant” vos propos si creux. Quand on veut faire joli et “russe” (?), vérifier est peut-être souhaitable (ayant fait un peu de grec classique, assez proche du cyrillique au niveau de la graphie, le 1er mot me paraissait facile à déchiffrer). Si j’admire la défunte Mrs.Thatcher, c’est d’abord pour son destin de fille d’épicier parvenue par ses seules exceptionnelles facultés au sommet du pouvoir, et parce que pour elle la grandeur de son pays primait tout.

  • monhugo , 23 juin 2013 @ 18 h 14 min

    Cher Monsieur, s’exprimer est un tout, surtout à l’écrit. La forme n’est pas à cet égard moins importante que le “fond”.

  • MP , 23 juin 2013 @ 18 h 17 min

    @Анти дурак

    Mais nous sommes d’accord alors, s’il s’agit de condamner les méfaits de l’ultra-libéralisme mondialiste, et ses bras-armés que sont le FMI, l’OMC, la Banque mondiale, l’UE, l’ONU… !

    Pourquoi chercher l’affrontement là où l’on peut au contraire se rejoindre ?

    Cordialement.

  • monhugo , 23 juin 2013 @ 18 h 31 min

    Florilège du sieur “Анти дурак” : “Crétin, pouffiasse, crevure, pétasse, saloperie, m..e (2 fois)”, et “Morue” (pour moi, tout spécialement). Voilà qui s’appelle échanger courtoisement.

  • patrhaut , 23 juin 2013 @ 18 h 33 min

    vous avez tout à fait raison. Et un nombre d’exemples faramineux est là qui corrobore vos dires. Il nous suffit de regarder ce que sont devenus les métiers où elles sont maintenant majoritaires. Il nous suffit de regarder l’état de la famille depuis qu’elles n’y sont plus pour assurer l’éducation des enfants mais qu’elles en ont la charge dans les écoles, l’état de la justice depuis qu’elles y sont majoritaires, l’état des hôpitaux, et de la médecine en général, depuis qu’ils ne comptent plus pratiquement que du personnel féminin etc A contrario, les professions qui sont restées fermées (notariat, vétérinaire…) sont demeurées ce qu’elles étaient.
    Zemmour a raison de dire, comme vous-même le faites, que depuis que les femmes ont pris le pouvoir, l’Etat materne les citoyens, et on s’aperçoit que le “couvre-toi, tu vas attraper froid” de toute mère à son enfant est devenu le “principe de précaution” dans notre constitution. Le seul problème c’est qu’un pays qui a 17 siècles d’histoire n’est pas un enfant de 12 ans et qu’avec des raisonnements comme ça, on finit par faire des “Didier” citoyens.
    Il est intéressant de voir aussi que la grande promesse de la présence des femmes en politique s’avère bien plus catastrophique que leur absence. Si vous voulez des noms, de gauche et de droite, j’en ai une liste digne du dictionnaire Larousse en cinq volumes.

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