Jackpot électoral. « On existe à l’Assemblée, au Sénat et au gouvernement, mais plus dans la société. Nos succès institutionnels ne sont pas accompagnés, bien au contraire, d’une dynamique citoyenne. Notre image est devenue détestable. Nous avons échoué là où on voulait redonner espoir en faisant de la politique autrement. Aujourd’hui, nous incarnons souvent l’insoutenable légèreté de l’arrivisme », dénonce Daniel Cohn-Bendit, vendredi, dans les colonnes de Libération.
“Comment transformer la boue de la présidentielle en or des législatives ? Comment passer de 2% des voix à un groupe autonome de députés ? L’alchimiste a pour nom Jean-Vincent Placé” indique vendredi matin sur RTL Éric Zemmour qui voit en lui un homme “cynique”, “retors” et “ambitieux”. “‘Arriviste’, dirait sans doute Cohn-Bendit” de celui qui, “dans les congrès verts”, “tranche encore davantage par son costume-cravate au milieu des blue-jeans et des pataugas que par ses traits asiatiques” et qu’il a surnommé “Richelieu”.
L’éditorialiste réac’ s’essaye à un petit portrait, indispensable pour mieux cerner le nouvel homme fort d’Europe écologie – Les Verts et connaître ses méthodes :