“C’est un monsieur qui n’allait pas bien et qui était dans une idéologie mortifère”, voilà ce que Frigide Barjot trouve à dire, entre autre âneries et écœurantes jocrisseries, alors qu’un très grand bonhomme, dont je ne partageais pas toutes les positions, vient de se suicider.
Voilà ce que cette cervelle de poule, qui ne sera jamais capable de saisir le millième de la beauté et de la puissance de l’œuvre de Venner, est capable de produire alors que dans un geste hideux mais puissant, cet homme s’est tiré une balle dans la bouche en pleine cathédrale. Voilà ce que cette fille, qui se prétend catholique, produit en exemplaire sale relais de toutes les pourritures satisfaites de notre temps.
Voilà l’égérie que tant de jeunes nigauds pleins de bonne volonté ont choisie.
Frigide Barjot, tu n’as ni décence, ni profondeur, ni épaisseur. Tu es l’image parfaite de cette époque, bruyante, insane et creuse. Tu aurais pu te taire, ignorant tout de cet être profond qui vient de mourir, éclaboussant les pierres de Notre Dame d’un sang que Dieu chérit infiniment, malgré le refus même de Venner d’être chéri. Non, tu as choisi de parler, de parler sans savoir, sans comprendre, te servant de façon ignoble de cette mort comme d’un repoussoir, usant de ce suicide pour paraître plus lisse, plus normale, plus conforme, plus “irréprochable” que jamais.
Si le sang de Venner doit retomber sur quelqu’un, qu’il retombe sur toi, qu’il t’inonde de sa culture, de sa finesse, de sa grâce et de son amour de la France, et que tu apprennes, enfin, à te taire, et à te mettre à genoux devant ce qui te dépasse.
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