Donner sa vie à Notre-Dame

Je viens d’apprendre que Dominique Venner, s’est donné la mort devant l’autel de Notre-Dame de Paris.

Cet homme était un courageux défenseur de la Droite. Lui qui disait ne pas croire en Dieu est allé porter son témoignage, et peut-être chercher un chemin.

Imaginons-le, au moment ultime, bafoué, meurtri, souffrant, et combattant par ce geste les forces de destruction portées par cette République  pourrissante.

Dans mon dernier article intitulé « Risquer sa vie au Panthéon », j’avais annoncé le danger mortel auquel étaient soumises les âmes les plus riches et les plus conscientes. J’avais malheureusement raison.

Dominique Venner a été assassiné par un lobby soutenu par des forces de pourrissement et un racisme qui n’ose pas dire son nom.

Pendant que Bruno Julliard, adjoint de la culture à la mairie de Paris bave sur France Info, je dis que, par ce geste, Dominique Venner nous donnera la force, le 26 mai, de cracher notre dégoût sur Hollande, Taubira, leurs sbires et leur valetaille.

Hommage au samouraï ! Hommage au héros foudroyé !

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17 Comments

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  • Pierre-François Ghisoni , 23 mai 2013 @ 23 h 16 min

    Cher voyageur (je fais référence à votre pseudo)

    Merci d’avoir saisi le double sens de l’expression “donner sa vie à Notre-Dame” qui semble avoir échappé à beaucoup.
    Au moment où j’ai écrit cet article, je n’avais aucune connaissance de la dernière lettre de Dominique Venner.
    J’ai donc jeté sur le clavier, à ma façon, mon regard et mon expérience… qui n’existe pas encore, puisque j’ai échappé à quelques situations proches, et qui existe cependant puisque j’en ai accompagné d’assez nombreuses.
    Je crois vraiment qu’entre le moment où le doigt presse la détente et celui où la balle agit, une éternité existe. Comprenne qui peut, comprenne qui veut. Les petits physiciens me trouveront délirants, et les autres accepteront le paradoxe, puisqu’ils cherchent à leur manière les grands mystères du temps.
    Bref, en cet instant suprême où les infinis se rejoignent, l’impossible n’est qu’un des champs du possible, et le possible peut se nourrir des contraires.
    Ceux qui refuseront ce apparent paradoxe devront aussi refuser toutes les extases des mystiques.
    Par ailleurs, combien de soldats, blessés, agonisants, hommes rudes, appellent leur mère en dernier recours. Cela aussi ne doit jamais être oublié. Pourquoi le refuser à cet homme en cette éternité fugitive ?
    Je ne continue pas pour éviter de lasser, mais vous comprenez bien, ainsi, la validité de mon titre… et je comprends votre écoute.

    Par ailleurs, comme vous le dites, le français manque de certains mots, et cela n’est pas anodin. Sans entrer dans une discussion sur la valeur des arguments ontologiques, on peut tout de même avancer que ce qui ne peut s’énoncer ne peut se comprendre. (Peut-il exister ? C’est une autre partie du débat, inutile ici. Je l’évite). Ainsi peuvent se comprendre… les incompréhensions multiples que cet acte a suscitées, et les différents commentaires en sont la preuve.
    Oui, le seppuku est la forme noble du hara-kiri. Gardons-en la noblesse (mot que nous connaissons). Gardons la leçon de la noblesse, que chacun sanctifie à sa façon. Et dans cette noblesse par laquelle Dominique Venner nous adjure de poursuivre la lutte, de ressusciter, d’une certaine façon (car tant de Français sont intellectuellement morts) comment ne pas penser : “Oh mort ! Où est ta victoire…”

    Cordialement

  • Nonobstant , 24 mai 2013 @ 18 h 56 min

    Il me semble que le samourai ne se fait hara-kiri qu’en privé.
    D. Venner a choisi le spectaculaire, sinon le blsphème.
    Bien qu’admirant ses qualités d’historien, je ne peux approuver la forme de son dernier geste.

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