En automne dernier, l’ONU Femmes a lancé une campagne de publicité montrant la bouche d’une femme barrée d’une barre de recherche Google en guise de ruban adhésif. Sur un visuel avec une femme d’origine asiatique, sont inscrits les mots “women should” (“les femmes devraient”) tandis qu’apparaissent en-dessous des propositions – paraît-il véridiques – de Google : “women should stay at home” (“Les femmes devraient rester à la maison”), “women should be slave” (“Les femmes devraient être esclaves”), “women should be in the kitchen” (“Les femmes devraient être aux fourneaux”) et… “women should not speak in church” (“Les femmes ne devraient pas prendre la parole à l’église”) :
Sur une visuel avec une femme d’origine européenne, sont tapés les mots “women cannot” (“les femmes ne peuvent pas”) avec, en dessous, les propositions de Google dont “women cannot be bishops” (“les femmes ne peuvent pas être évêques”) et “women cannot speak in church” (“les femmes ne peuvent pas parler à l’église”) :
Le visuel avec une femme musulmane portant le hidjab ou le tchador ne fait par contre apparaître aucune suggestion de Google concernant la religion musulmane :
Étrange, ne trouvez-vous pas ?
À noter que cette campagne est l’occasion, pour l’ONU Femmes, de subventionner des journaux comme le dernier semestriel MS. Magazine (hiver-printemps) qu’édite la Feminist Majority Foundation.
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