En Essonne, des prostituées pour personnes handicapées payées avec de l’argent public !

Un billet d’Éric Martin*

Jérôme Guedj, le Président socialiste du Conseil général de l’Essonne, est tout fier de son idée de “service public de l’éveil à la sexualité”. Celui qui prône « une intervention solide de la puissance publique sur la question de la sexualité des personnes handicapées » verrait bien cette “aide” fournie par les services d’accompagnement à la vie sociale (SAVS), ces structures médico-sociales pour les adultes handicapés financées par le Conseil général et gérées par des associations. Pour ne pas passer pour un proxénète, l’élu insiste bien : la prestation serait gratuite pour la personne handicapée. Ce qui ne change à peu près rien, celle-ci étant au final payée par le contribuable, pardon, par le Conseil général. En attendant, il a fait inscrire la notion « d’assistant sexuel » dans le schéma départemental en faveur des personnes handicapées qui sera voté lundi.

Il n’en est pas à son coup d’essai, le Jérôme. Également député PS de l’Essonne, il est connu pour avoir récemment enfreint la loi en accordant un congé maternité à la compagne d’une lesbienne employée par le département et s’en être vanté. En toute impunité. Il ne cache pas non plus son dégoût pour la famille traditionnelle, qu’il juge « rance ».

On va résumer la situation. Quand vous, vous avez envie de vomir, Jérôme aime, que dis-je, il savoure. Avec l’argent du contribuable, toujours. Quand vous aimez, Jérôme se comporte comme un vampire en face d’une gousse d’ail. Il est comme ça, Jérôme…

*Éric Martin est le rédacteur en chef des Nouvelles de France.

Photo : Autoportrait, Francis Bacon (1969).

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51 Comments

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  • Robert , 23 mars 2013 @ 22 h 13 min

    PAD,

    La “Vérité” scientifique évolue avec les connaissances et peut être détournée et tronquée à des fins idéologiques, les 19 et 20 siècles l’ont largement démontrés. N’oubliez pas que la “Vérité “scientifique” scientiste a été racialiste, eugéniste, etc… N’en faites pas une idole, pas plus qu’un argument d’autorité indépassable. Dans les cas que vous citez, vous extrapolez, “oubliant” simplement au passage que certaines conditions sont accessibles à tous afin de changer de comportement sans avoir à subir ou “gérer” ses désordres. Car les comportements que vous me présentez comme naturels et légitimes restent des désordres.
    Quand à l’appellation “judéo-chrétienne”, elle n’a aucun fondement théologique ou historique, exception faite peut-être d’un groupe des premiers temps de l’Eglise qui portait cette appellation.
    Le judaïsme et le christianisme ont deux références communes, la loi et l’ordre naturel confirmée, ou confirmant, la loi divine reçue de Dieu. Après, tout est différent. Et dans le christianisme, le catholicisme et dans une moindre mesure l’orthodoxie, sont radicalement différents du protestantisme extrêmement divers lui-même.
    Non, la conception “judéo-chrétienne” n’a aucun sens.

    Ou me serais-je “mordu la queue”? Je distingue l’être humain de l’animal, ce qui me semble être scientifiquement reconnu. Je n’ai jamais dit que la sexualité humaine était programmée uniquement pour la procréation. Mais à l’inverse, en refusant la procréation, elle dérive de sa finalité qui est d’unir en repliant les individus sur eux-mêmes et leurs instincts. C’est exactement notre époque. L’être humain est capable de faire le bien ou le mal, de philosopher, de choisir, pas l’animal qui n’a pas de conscience ni de liberté.
    À propos de la “science” qui me contredit totalement, vous pourriez peut-être me fournir des textes précis. Car c’est faire une norme universelle de l’affirmation de quelques scientifiques.
    Pour tout dire, votre affirmation d’autorité est fausse et ne repose sur aucune “vérité scientifique” à moins qu’il faille lire dans les termes de “capacité”.
    Qu’entendez-vous d’ailleurs par capable?
    Car si personne ne parle autrement de la sexualité qu’en termes d’assouvissement de ses instincts ou d’un héroïsme inhumain, qui n’est pas ce que propose l’Eglise qui est réaliste et raisonnable et s’appuie sur les moyens de la personne soutenus par la grâce de Dieu. Il n’y a nul mépris de la nature ni de la liberté, mais une augmentation des dons et un abandon dans l’Esprit à Celui qui peut tout. Nous laissons le mépris de la nature et de l’être humain à d’autres qui prônent le fatalisme.
    Je n’ai pas parlé de virginité qui est un état de fait, parfois subi ou accidentel, mais de chasteté qui est un état d’esprit et une façon de vivre librement choisie. Les membres du clergé catholique qui ont sombré dans la pédérastie, des relations avec des mineurs pré-pubères, pour ceux qui ont été connus et jugés, leur problème était de n’avoir pas été empêchés d’accéder aux ordres sacrés par un discernement traditionnel battu en brèche et délaissé à cette époque. Regardez les dates et comparez les avec celles ou Freud a envahi les séminaires et noviciats, ou on a fait du bon sentiment au lieu de rechercher le vrai bien en toutes choses. Immaturité affective, trouble dans l’orientation sexuelle, sont des conditions qui fermaient autrefois définitivement la porte du sacerdoce et même du noviciat. 80% des reconnus coupables de ces méfaits ont avoués leurs tendances homosexuelles ou leur immaturité, voire les deux. L’immense majorité des prêtres et religieux ne connaissent pas ces travers, ce qui relativise énormément ces accusations qui, je le redis, sont liées à des désordres antérieurs. Je ne parle pas là des prêtres qui dérapent à cause d’un équilibre défaillant ou de tentations trop fortes, comme le lot commun de l’humanité. Nous ne sommes que des êtres humains, même quand nous choisissons Dieu comme époux.
    Le célibat nécessite un équilibre, mais de cela personne ne parle, obsédés qu’ils sont de faire tomber le célibat sacerdotal.
    Chacun à la conception de la sexualité qu’il peut et qu’il veut, en fonction des moyens qu’il prend et du but qu’il veut atteindre. L’amour d’un être nécessite la liberté de la chasteté, ce qui n’est en aucun cas une privation mais un don de soi, tout autant que le renoncement à une activité sexuelle génitale pour l’amour de Dieu. Car affectivité et sentiments font aussi partie de la sexualité que la seule génitalité réservée à l’acte d’amour avec son partenaire.
    Vous vous trompez complètement en caricaturant la vision catholique, certains chrétiens sont très différents avec le libre examen ou la répression, à une “haine.”
    “Tout par amour, rien par force” dit saint François de Sales.
    Ne parlez pas de choses que vous ne comprenez pas, cela vous évitera de dire des choses fausses.
    La contraception est une idéologie qui s’appuie sur des moyens qui ont, exactement comme Paul VI dans Humanae Vitae le prédisait, séparé les époux car leur désir individuel devient supérieur à l’attente du désir de l’autre, fragilisé les familles, et favorisé l’avortement qui n’est que la roue de secours de la contraception et la suite logique en cas d’échec. Car la sexualité n’est pas qu’ouverture à la vie, mais elle est aussi ouverture à la vie. En prétendant la contrôler soi-même, la sexualité est devenue fermée à la vie et en a peur ou la refuse carrément.
    Vos leçons de morale aux catholiques sont grotesques et vous feriez mieux d’y réfléchir.
    À propos de l’accusation de négationnisme, restez sur terre avec nous. Vous n’avez fourni à votre thèse d’autorité que quelques lignes d’une médiéviste. Durant deux siècles, la légende noire sur l’Eglise a été construite par des grands historiens et médiéviste. il a fallu des iconoclastes comme Régine Pernoud pour jeter aux orties les accusations contre l’Eglise à propos du statut des femmes, la ceinture de chasteté et autres droit de cuissage qui n’ont jamais existé tels qu’ils sont rapportés par tant d’historiens comme preuve de l’arriération de cette époque et de l’Eglise. Pourtant, cela continue imperturbablement d’être enseigné doctement aux enfants. Peut-on être simplement raisonnable face à de tels abus?
    Un adepte de l’hindouisme fataliste et cruel est bien placé pour faire la leçon à l’Eglise en s’appuyant de plus sur de telles thèses. Ce que dit “votre” médiéviste, car vous réitérez cette référence comme “sûre” n’est qu’une affirmation, ni une vérité révélée un une vérité scientifique à laquelle nous devons adhérer. L’histoire, cher PAD, se construit et n’est jamais connu définitivement, de nouveaux regards et documents augmentant toujours notre connaissance à ce sujet. J’ai entendu tellement de bêtises à propos du Moyen-Âge que je “reste zen” et souriant.
    C’est parce que nous respectons les êtres humains, leur liberté et leur sexualité, qui est un don de Dieu mais pas dans le fatalisme oriental dont vous vous réclamez, que cet ordre est nécessaire à un authentique épanouissement du couple. Mais derrière ces mots, chacun peut mettre des concepts très différents voire opposés.
    Personne n’est obligé de suivre l’Eglise et si elle le fait elle doit le faire librement et loyalement.
    Mais l’Eglise s’adresse à des personnes libres, qui ne subissent pas leur sexualité ni une fatalité de leur nature à “gérer” avec des moyens adéquats.
    Que vous fassiez ce que vous voulez, c’est votre affaire, comme Paucard qui est loin d’être une référence sinon comme libertin hédoniste. Mais que vous prétendiez en faire une norme universelle pour juger les comportements, les religions et les morales, c’est croquignolesque.
    Vous ne vous rendez pas compte du ridicule de cette posture?
    Un mot me vient à l’esprit quand je vous lis dans votre complaisance envers vos comportements; c’est le mot immaturité. Quel que soit votre âge et votre condition, votre désir, vos pulsions sont centrales. Les autres doivent vivre avec, s’y adapter voire les subir.
    On peut appeler cela la liberté, mais alors nous n’avons simplement pas la même conception de la liberté. Celle à laquelle je me réfère me rend capable, du beau, du bien et du vrai, capable de Dieu, comme dit si bien saint Augustin, lui-même un ancien libertin.
    J’espère que vous ne répondrez pas ma franchise pour un jugement moral, simplement un avis d’ancien libertin qui vaut ce qu’il vaut.
    Bien à vous, je vais me coucher car demain, manifestation toute la journée.

  • Robert , 23 mars 2013 @ 22 h 19 min

    Pris sur le site suisse;
    “«Chaque assistant ‘offre’ avec empathie et respect un peu de tendresse contre une rémunération qui va de 150 à 200 francs l’heure, poursuit Catherine Agthe Diserens. Parfois il s’agit simplement de découvrir le plaisir de retrouver une fonctionnalité perdue suite à un accident, alors que dans d’autres circonstances, la relation peut aller jusqu’à un rapport oral ou à la pénétration.»

    En français courant, cela s’appelle de la prostitution que certains veulent voir financer par le contribuable, comme l’avortement, et bientôt la PMA homosexuelle et l’euthanasie.

  • Yaki , 23 mars 2013 @ 23 h 37 min

    Tout le monde n’a pas envie ni le besoin d’être chaste.
    Ce n’est par ce qu’un saint homme comme vous veut suivre le chemin qu’il a décidé pour lui qu’il doit l’imposer aux autres.

  • Paul-Emic , 24 mars 2013 @ 11 h 52 min

    appelons de la prostitution, de la prostitution et pas du service public.

  • schaeffner , 24 mars 2013 @ 15 h 08 min

    “Lorsque l’État gère les bordels, se sont les citoyens qui les financent par l’impôt, quand c’est l’Église, se sont les catholiques qui les financent par la dîme!”

    Où avez vu cela Pad ?…., la prostitution est une activité hautement lucrative pour celui (ou celle) qui la gère et ce n’est pas le contribuable qui la finance mais le client.
    Je serais dailleurs curieux de savoir à quel tarif M. Guetdj compte rémunérer les prostitué(s ou es ) que le Conseil Général de l’essonne va embaucher. A ma connaissance il n’y a pas de tarif syndical ni de SMIG pour cette profession

  • PAD , 24 mars 2013 @ 16 h 31 min

    Non je ne fréquente pas de loge monsieur, loges qui sont d’ailleurs des déviances nées en terres judéo-chrétiennes ( non, non il n’y a aucun lien bien évidemment) et les évêques et abbesses qui furent les proxénètes durant tout le Moyen-Âge (selon la revue catholique d’histoire Historia) non plus:

    http://www.historia.fr/special/102/un-metier-medieval-comme-un-autre-01-07-2006-58334 l

  • PAD , 24 mars 2013 @ 16 h 47 min

    http://www.historia.fr/special/102/un-metier-medieval-comme-un-autre-01-07-2006-58334

    Le client paye pour l’acte mais le logement , la couverture sociale, etc. furent pris en charge par l’État jusqu’en 1946 grâce à l’impôt des citoyens et pendant le Moyen-Âge l’Église qui gérait les Universités, les hospices, les instituts de charités, etc. mais aussi les maisons closes, bref tout ce qui touchait au domaine social se rémunérait grâce à la dîme.

    Selon Eric Zemmour l’Église concernant les maisons closes fut toujours d’un très grand pragmatisme jusqu’au XIX ou elle devint très puritaine car, selon la revue Spectacle du Monde, perdant la main mise sur la sphère publique du fait de la séparation des Églises et des États dans toute l’Europe, elle commença à s’occuper des affaires intimes de ses fidèles pour maintenir son influence.

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