Lundi dernier, le cinéma Alhambra de Calais recevait Philippe Poutou, ex-candidat d’extrême gauche à l’élection présidentielle, à l’occasion de la projection du film Il nous reste la colère. Le documentaire, réalisé par Jamila Jendari et Nicolas Beirnaert, raconte le combat d’un groupe d’ouvriers de l’usine Ford de Blanquefort. L’occasion pour l’agitateur professionnel de dérouler un discours classique : « La résistance elle est pas du tout inutile, même quand il y a défaite. Même si on pense que c’est fichu, même si on pense qu’on peut plus rien faire pour sauver son boulot, qu’est-ce que ça coûte finalement d’aller manifester, d’aller dire tout ce qu’on pense de Ford et tout ce qu’on pense de la nullité des pouvoirs publics ou des hommes politiques ? Et puis, une lutte peut servir à fabriquer d’autres luttes derrière… » Puis de se laisser aller à des confidences plus étonnantes… À partir de 8 minutes 15 secondes :
L’incroyable aveu de Philippe Poutou, rigolard, face à des militants d’extrême gauche : “Même quand il n’y avait pas grève, on ne travaillait pas énormément (à l’usine Ford de Blanquefort). “C’est peut-être pour ça que l’usine a fermé, d’ailleurs” (VIDÉO)
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