Les Français étaient très nombreux, le 11 janvier 2015, à la marche pour les libertés, mais où était la France, black blanc beur, que l’on nous vante depuis des décennies et qui, à la moindre occasion conspue l’équipe de France et l’hymne national, la Marseillaise ? Où était la diversité, que l’on nous vend comme une chance pour la France ? Par contre, tous les faux culs de la République étaient là, aux premiers rangs – en ayant pris soin d’interdire la présence de Marine Le Pen…
L’UMPS, première responsable de la situation actuelle, était amplement représentée. Avec ses dirigeants en tête : Hollande, le grand maître des cérémonies et pas très loin, Sarkozy qui tentait à la moindre occasion de se faufiler aux premières loges. Ces deux-là ont permis à l’islamisme de prospérer sur notre sol par des politiques insensées de laxisme judiciaire, de regroupement familial, d’immigration massive (essentiellement arabo-musulmane), d’emménagements inconsidérés avec la laïcité en acceptant des compromis incessants, sur le halal, le voile, le cochon, le vin et en laissant certaines mairies subventionner des constructions de mosquées abandonnées aux imams de l’UOIF, et j’en passe…
Que dire de Juppé qui à la moindre critique, crie à l’islamophobie et à l’amalgame ou de Jean-Louis Bianco, président de L’Observatoire de la laïcité, qui proclame qu’il n’y a pas de problème de laïcité en France… Et qui propose, dans un rapport officiel, le soutien à la création d’établissements privés de théologie musulmane et de formations à l’islamologie, le développement effectif de l’enseignement du fait religieux dans les établissements scolaires et ce, dès le primaire ou la prise en compte de toutes les cultures « convictionnelles » (sic) et confessionnelles présentes sur le territoire de la République… Tous responsables et faux culs !
Pas d’amalgame, pas d’amalgame – pour mieux évacuer le réel ? – crient les hypocrites et les représentants du culte musulman, aux premiers rangs de la manifestation. Pour rappel à ceux qui défilaient sous les pancartes “Je suis Charlie” : Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris, avait lancé une procédure contre Charlie Hebdo, en 2006, pour racisme antimusulman ; Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM) déposait une plainte, en 2012, contre le magazine satirique en s’appuyant sur une décision cadre prise au niveau européen, le 28 novembre 2008, et qui prévoit de punir l’incitation à la haine, y compris religieuse en stipulant que l’acte de blasphème est punissable…
Personne n’a envie de faire des amalgames, mais il faudrait pour cela que les musulmans, premiers concernés, soient prêts, très sérieusement, à réformer leur religion pour la séculariser. Pour l’instant, ils sont trop peu nombreux à aller dans ce sens et le silence pesant de la “majorité silencieuse” des musulmans de France n’est pas fait pour nous rassurer. On ne doit pas, on ne peut pas faire le boulot à leur place. Eux seuls doivent prouver leur bonne foi (sans jeu de mots) ! Combien de temps, encore, faudra-t-il leur rappeler que le Coran n’est pas au-dessus des lois de la République ?
La liste serait trop longue pour citer tous les imposteurs qui se disent “Charlie”, comme ces élus qui refusent par lâcheté, angélisme ou laxisme, d’appliquer la loi sur la laïcité et qui ont de cette notion une trop vague idée : au mieux, ils la considèrent trop contraignante et veulent l’aménager aux désirs des intégristes de tous bords, ou au pire, ils veulent la supprimer. Il faudra toujours redire et insister sur les bienfaits de notre République laïque qui nous a toujours permis de vivre ensemble, mais qui ne marche plus parce que depuis trop longtemps tous ces faux culs “républicains” ont cru bon la détourner à des fins électoralistes ou inavouables…
Mais il est à craindre, comme le dit si bien Jean-Paul Brighelli, dans un article du journal “Le Point” du 11 janvier : “nous avons déjà tellement baissé la garde, tellement accepté de mettre de l’eau dans notre vin – et même de supprimer le vin, et le cochon – qu’un massacre nous peine sans doute, mais ne réveillera pas ceux qui sont déjà entrés en collaboration”.
Cette collaboration, qui n’est pas moins que la soumission de la France institutionnelle à l’islam le plus rétrograde, pourrait fort bien être une espèce d’islamo gauchisme ou plus simplement, une politique de bisounours manquant cruellement de convictions laïques.
Après la compassion, il est temps que les politiques – ceux qui sont encore patriotes – se ressaisissent et qu’ils aient une réflexion salutaire, pour appliquer enfin des mesures radicales contre l’islamo fascisme.
Il y va de la survie de notre civilisation !
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