L’illusion russe

En publiant sur Nouvelles de France une interview avec le journaliste polonais Artur Dmochowski (1) sur la situation en Ukraine, je m’attendais à certaines réactions critiques et je remercie M. Alexandre de la Cerda d’avoir bien voulu exprimer la vision russophile d’une certaine droite française à sensibilité conservatrice et chrétienne dans l’article Noyer la Russie et son Église avec l’eau du bain. Abstraction faite d’une contre-vérité, la présence supposée de ministres polonais auprès des manifestants ukrainiens, et d’une manipulation quand M. de la Cerda évoque l’espionnage du Vatican par les Polonais sans rappeler que les services secrets polonais qui espionnaient Jean-Paul II travaillaient pour le compte de Moscou, cet article a le mérite de représenter l’opinion de beaucoup de Français et de donner l’occasion d’y répondre. Les Polonais sont souvent très surpris, pour ne pas dire extrêmement choqués, de l’image de la Russie et de Vladimir Poutine en France. Dans l’hebdomadaire catholique polonais Gość Niedzielny (n° 1 des hebdomadaires d’opinion en Pologne), le journaliste conservateur Marek Magierowski mettait en garde les lecteurs polonais de droite contre toute sympathie pour le Front National français justement à cause du programme de sortie de l’OTAN et d’alliance avec la Russie professé par le parti de Marine Le Pen, même si le FN n’est pas très clair sur son intention : s’agirait-il uniquement de quitter le commandement militaire intégré comme l’avait fait le général de Gaulle ou bien de sortir carrément de l’Alliance atlantique ? Après son séjour en France dans le cadre du tournage de son documentaire sur le totalitarisme LGBT, le réalisateur polonais Jarosław Mańka me confiait au téléphone avoir été très étonné de l’espoir que mettent dans la Russie certains militants de la Manif pour Tous interviewés. Sans doute aurait-il été moins étonné s’il avait lu le livre Sainte Russie de l’historien Alain Besançon qui expose l’illusion entretenue par la Russie tsariste, puis soviétique et enfin poutinienne, et l’histoire de la fascination française pour ce grand pays.

C’est pourquoi j’ai demandé à Artur Dmochowski de répondre à Alexandre de la Cerda et aux Français qui partagent son point de vue.

Un lecteur de Nouvelles de France, M. Alexandre de la Cerda, a réagi à notre interview du 3 décembre en accusant la Pologne d’avoir envoyé ses ministres pour encourager les manifestants en Ukraine…

J’ai lu cette réaction et je pense intéressant d’apporter un point de vue différent, sans doute mieux informé, sur le rôle de la Russie dans la région. En ce qui concerne les leaders politiques polonais qui se sont rendus en Ukraine pour soutenir les manifestations en faveur d’un rapprochement de ce pays avec l’Europe, il y a eu le leader de l’opposition conservatrice, Jarosław Kaczyński, ainsi que des députés et eurodéputés polonais, mais aucun ministre ni aucun représentant du gouvernement polonais n’a été présent à aucun moment lors de ces manifestations en Ukraine.

Cette réaction, qui me paraît assez représentative de ce que pense une certaine partie de la droite française à propos de la Russie, semblait suggérer par ailleurs que les médias en Russie seraient bien plus libres que les médias français.

C’était une des thèses les plus surprenantes de cet article selon moi. Je ne veux pas m’exprimer sur la liberté des médias en France, car je sais pas vraiment ce qu’il en est réellement, mais en ce qui concerne la Russie, une des premières choses que Poutine a faites quand il a pris le pouvoir en 1999 après les années Eltsine en s’appuyant sur les services spéciaux du FSB (ex-KGB) qu’il dirigeait depuis 1998, a été de remettre progressivement les médias du pays au service du pouvoir politique. Aujourd’hui, pratiquement tous les médias importants en Russie, que ce soient les grandes chaînes de télévision, les grands journaux ou les gros sites d’information sur Internet, expriment le point de vue du gouvernement russe. La situation est d’ailleurs similaire en Pologne même si les méthodes employées ont été différentes, moins brutales qu’en Russie où il y a eu de nombreux assassinats de journalistes trop critiques vis-à-vis du pouvoir. Ce contrôle des médias par le pouvoir politique est un problème commun à la plupart des pays de l’ancien bloc de l’Est et c’est sans doute pour cela que nous avons plus de facilités à comprendre ce qui se passe en Russie.

J’aimerais d’ailleurs en profiter pour dire que les insinuations de M. de la Cerda selon lesquelles les Polonais en voudraient aux Russes pour des événements survenus il y a 400 ans sont saugrenues. Je n’ai absolument rien contre le peuple russe et je lui souhaite tout ce qu’il y a de mieux, mais j’ai la conviction, et je ne suis pas le seul, que Vladimir Poutine nuit à son pays. Il a de facto liquidé la démocratie, il a mis en place un régime oligarchique, un régime fondé sur la coercition, la contrainte et le contrôle étroit des médias, un régime qui s’appuie sur la présence à tous les niveaux du pouvoir du FSB, c’est-à-dire de l’ex-KGB soviétique. Les rivalités entre nos pays dans les siècles passés n’ont absolument rien à voir dans ce jugement, si ce n’est que nous, Polonais, connaissons et comprenons probablement mieux la Russie que M. de la Cerda que je crois sincère dans ses affirmations mais chez qui je remarque une grande naïveté vis-à-vis du pouvoir russe actuel.

Nous parlons ici de la situation intérieure de la Russie, mais pouvez-vous m’expliquer pourquoi la Russie reste perçue, plus de vingt ans après la dislocation de l’empire soviétique, comme une menace dans beaucoup des anciennes républiques soviétiques, comme l’Ukraine, et dans la plupart des anciens pays satellites, comme la Pologne. Beaucoup de Français estiment que la Russie d’aujourd’hui n’est pas une menace et certains se posent même la question de l’utilité de l’OTAN.

On pourrait poser la question à ces Ukrainiens qui manifestent pour se rapprocher de l’Europe et s’éloigner de la Russie. Ils sont encore plus près que nous de la Russie et ont eu l’occasion de la connaître de bien plus près que les Français fascinés par le mythe de la Sainte Russie. En Europe centrale et orientale nous avons fait l’expérience de ce que peut signifier la domination russe. Il semblerait que l’Ukraine doive rester, en tout cas dans un avenir proche, sous cette domination, même si c’est une version adoucie, économique et politique, et non pas militaire, de la domination russe.

On pourrait penser aujourd’hui que la domination russe peut être préférable à la domination d’élites européennes apôtres de la pensée unique ?

Il est extrêmement naïf de s’imaginer que l’action russe est motivée par des considérations morales comme j’ai cru comprendre à la lecture de cette réaction à mes affirmations dans les colonnes de Nouvelles de France. N’allons pas croire qu’être sous domination russe signifie être protégés des dérives homosexualistes ou abortionnistes européennes. Toutes ces déclarations du pouvoir russe sur la lutte contre la propagande homosexuelle et les avortements ne sont que des slogans. À part quelques actions de communication comme l’arrestation des Pussy Riots ou la récente loi russe interdisant la propagande homosexuelle vis-à-vis des mineurs, le gouvernement russe ne mène pas une politique globale en faveur des valeurs conservatrices ou chrétiennes

Il n’y a pas par exemple en Russie de véritable politique de lutte contre les avortements massifs qui restent perçus comme un moyen de contraception.

Pour revenir aux voisins de la Russie, pouvez-vous me dire pourquoi la Pologne semblait plus intéressée que certains autres pays de l’UE, comme la France pour n’en citer qu’un, par cet accord d’association avec l’Ukraine ? La Pologne a-t-elle quelque chose à y gagner ?

Les pays les plus intéressés par cet accord, côté UE, ce sont bien sûr, pour des raisons géographiques, l’Allemagne et les pays d’Europe centrale. Si l’on pouvait amarrer l’Ukraine à l’Europe, cela accroîtrait la stabilité et la sécurité du continent sur sa façade orientale, et cela pour deux raisons :

–       La première raison, c’est que cela affaiblirait les capacités d’expansion de la Russie et ses moyens de pression sur les pays voisins en Europe. Faute de pouvoir dicter à l’Ukraine ses choix politiques et économiques, la Russie perdrait son statut de puissance dominante dans la région.

–       La deuxième raison, c’est que cela éloignerait de l’Europe centrale la pression expansionniste russe qui continue de nous menacer. La nouvelle de l’installation dans l’enclave de Kaliningrad, tout près de la frontière avec la Pologne, de missiles à courte portée Iskander-M, capables de transporter des charges nucléaires, vient nous rappeler à nous, Polonais, mais aussi aux États baltes voisins, que le risque d’une attaque russe reste bien réel si nous devions nous retrouver isolés et privés de la protection de l’OTAN.

Faut-il d’ailleurs évoquer l’attaque cybernétique en règle de la Russie contre l’Estonie en 2007 lorsque ce petit pays avait décidé de déplacer un monument de l’Armée rouge qui insultait la mémoire des victimes des exactions communistes ? Ou encore la manière dont la Russie a distribué des passeports russes aux Ossètes et aux Abkhazes en Géorgie, qui ne sont pourtant Russes ni par l’appartenance ethnique, ni par la culture, ni par la langue, pour justifier ses interventions contre cette ancienne république soviétique et l’occupation d’une partie de son territoire. J’étais observateur de la CSCE lors des élections en Géorgie en 1994 et j’ai été en Ossétie. Ces forces russes supposées être des forces de maintien de la paix sont en en réalité des forces d’occupation ! Le contrôle de la Géorgie est stratégique pour la Russie à cause du transit vers l’Europe des hydrocarbures produits dans les ex-républiques soviétiques, et c’était la raison de la guerre contre la Géorgie en 2008. C’est justement le contrôle du transport du gaz vers l’Europe et le monopole de Gazprom en Europe centrale et orientale qui permet à la Russie d’exercer d’énormes pressions comme aujourd’hui en Ukraine.

Il y a eu en septembre dernier les grosses manœuvres militaires « Zapad 2013 » avec quelque 13 000 militaires russes et 10 000 militaires biélorusses, en Russie, en Biélorussie et en mer Baltique. Si le but officiel de ces manœuvres était de simuler une réaction à des attaques de groupes terroristes près des frontières avec la Pologne et les pays baltes, les autorités estoniennes et lituaniennes ont exprimé leurs doutes en raison de l’implication d’unités blindées, de l’aviation, de la flotte et des exercices de tirs de missiles. Selon elles, ces manœuvres visaient à tester des scénarios d’attaque contre la Lituanie, la Lettonie et l’Estonie. Il y aurait aussi eu un exercice de simulation d’attaque nucléaire préventive contre Varsovie.

En effet,  avec les problèmes économiques de la Russie dont l’économie et le budget national s’appuient en très grande partie sur la production d’hydrocarbures, il n’est pas absurde de craindre l’intensification de la politique de reconstruction de l’empire russe perdu avec la chute de l’Union soviétique dans le but de maintenir la popularité de Poutine. L’effort militaire de la Russie, qui s’est lancée dans un vaste programme de réarmement, et le retour actuel de la Russie à l’historiographie soviétique, ne laissent rien présager de bon pour nous. C’est pourquoi nous avons attaché beaucoup d’importance aux manœuvres de l’OTAN organisées sous le cryptonyme « Steadfast Jazz » du 2 au 9 novembre en Pologne et dans les pays baltes, les plus gros exercices de défense collective de l’OTAN depuis 2006. Leur but était de faire la démonstration de la capacité de l’OTAN à défendre ses membres en cas d’attaque russe contre un des pays baltes même si officiellement les exercices étaient dirigés contre un État fictif. Six mille militaires de 23 pays de l’OTAN y ont pris part, dont 3000 militaires polonais. Fait significatif, l’Ukraine, la Finlande et la Suède ont également participé à ces manœuvres.

Par sa nature défensive, l’OTAN reste la meilleure garantie de paix dans la région grâce à sa force dissuasive. Cela est encore plus vrai si l’Ukraine reste dans le giron russe, permettant ainsi à la Russie d’entretenir ses rêves de puissance.

Quant à la politique russe en Syrie évoquée dans l’article de M. de la Cerda, elle est motivée avant tout par la nécessité pour la Russie de conserver ses alliances dans la région et de maintenir son accès à la base navale de Tartous. Et il faut reconnaître que Vladimir Poutine a su exploiter adroitement le thème de la défense des chrétiens d’orient, mettant à profit les incohérences et l’hypocrisie des pays occidentaux face aux persécutions des minorités religieuses en général et des chrétiens en particulier dans le monde musulman.

Je tiens aussi à préciser que mon évocation des liens étroits entre l’Église orthodoxe et les services spéciaux russes n’avait rien d’une assertion gratuite contrairement à ce que prétend Alexandre de la Cerda. Ceci concerne en premier lieu le patriarche Kyrill accusé d’avoir été un agent du KGB à l’époque soviétique mais aussi une bonne partie de la hiérarchie de l’Église orthodoxe en Russie. Quant au rôle du patriarcat de Moscou dans la politique étrangère russe, il se reflète aujourd’hui dans l’attitude ouvertement pro-russe de l’Église orthodoxe russe en Ukraine, une attitude qui contraste avec celle de l’Église orthodoxe ukrainienne, dépendante du patriarcat de Kiev, de l’Église gréco-catholique ukrainienne et de l’Église catholique en Ukraine.

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> Lire aussi, à propos du poids de la tragédie de Smolensk d’avril 2010 sur les relations entre Pologne et Russie, l’interview avec le Polonais Antoni Macierewicz, vice-président du parti conservateur Droit et Justice (PiS) de Jarosław Kaczyński, ministre de l’Intérieur en 1991-1992, vice-ministre de la Défense en 2006-2007.

1. Artur Dmochowski est journaliste au quotidien et hebdomadaire conservateur « Gazeta Polska » et auteur d’ouvrages sur la politique internationale. Né en 1959 à Cracovie, il est diplômé d’histoire de l’Université Jagellonne de Cracovie. En 1977 il a participé aux manifestations après la mort de l’étudiant Stanislaw Pyjas assassiné par les services de sécurité. Membre actif de Solidarnosc dans les années 80, il a pris part à différentes publications du syndicat d’opposition et aux grèves de 1981 et 1988. Arrêté et interrogé à de nombreuses reprises par les autorités communistes, il est devenu directeur de la rédaction de l’antenne régionale de la télévision publique à Cracovie au moment du changement de régime, puis a travaillé pour différentes rédactions. Conseiller du ministre des Affaires étrangères en 1993-96, puis représentant de la Pologne dans le cadre de la mission de la CSCE en Géorgie en 1994 et de la mission de l’OSCE en Bosnie-Herzégovine en 1996. En 2006, Artur Dmochowski a présidé à la création de la chaîne historique de la télévision publique polonaise TVP Historia et a été le premier directeur de la nouvelle chaîne avant d’être remercié avec la première vague de nettoyage politique au sein des médias publics qui a suivi l’arrivée de Donald Tusk au pouvoir. Artur Dmochowski est aussi, entre autres, co-auteur, avec le reporter Mariusz Pilis, du film documentaire « Lettre de Pologne » tourné pour la télévision publique hollandaise et du livre publié sous le même titre. Il s’agissait du premier film polonais sur la tragédie de Smolensk. Dans le mensuel Nouvelles de France d’avril 2012, Artur Dmochowski s’exprimait sur le crash de Smolensk dans une interview intitulée « La tragédie de Smolensk, un attentat russe ». Depuis le début des manifestations en Ukraine, il est fréquemment invité à s’exprimer sur le sujet sur le plateau de la télévision polonaise d’information en continu Telewizja Republika, une nouvelle chaîne de télévision à sensibilité conservatrice et chrétienne diffusée sur Internet et sur les principaux réseaux câblés.

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148 Comments

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  • 0 / 10
  • christiane , 24 décembre 2013 @ 18 h 06 min

    Monsieur, ignorez-vous que 50 millions d’ Américains vivent avec une carte alimentaire, que la sécurité sociale n’existe pas et que le nouveau plan : ” Obamacare” loin de résoudre ce problème va le rendre encore plus insupportable à la majorité de la population. Les riches continueront à avoir accès aux soins, bien sûr, les pauvres seront laissés pour compte. Detroit est une ville en faillite, ruinée; d’autres suivront à courte échéance. Voilà le modèle américain que vous désirez suivre? Le pouvoir a été donné à une oligarchie financière qui méprise le peuple et se fiche pas mal de ce qu’il devient. Le fameux ” patriot act ” est une mesure totalitaire, dont le but est d’emprisonner quiconque l’ Etat décide de faire taire sous prétexte qu’il est “dangereux” pour le pays. Avez vous oublié ” Waco?
    C’est ça l’ Amérique; un pays devenu un cauchemar qui ne cesse de menacer les autres nations si elles osent montrer des velléités d’indépendance; et qui voudraient nous détruire avec leurs maudits OGM. Pourquoi ? pour s’enrichir continuellement aux dépens des autres.
    Entre Obama, Bruxelles et Poutine, quoique vous disiez, le choix est sans hésiter; la Sainte Russie et son chef Poutine.
    La famille des Romanoff, Tsar de toutes les Russies. n’existe plus, elle a été massacrée par les Bolchéviques.

  • Psyché , 24 décembre 2013 @ 19 h 50 min

    106 commentaires !
    Je vois que le sujet fait débat et qu’il est loin d’être tranché !
    Ce juste pour affirmer que, en d’autre temps, ce même sujet eut été clos en moins de 3 mn.
    Ce n’est pas le cas aujourd’hui et ceci nous prouve que le vent a tourné.
    De manière définitive.
    Les atrocités LGBT que le N.O.M. nous fait subir auront suffi à faire la différence !

  • daniel , 25 décembre 2013 @ 12 h 00 min

    => Hermenias, question politesse, nous ôterais tu le droit de descendre au même niveau de caniveau dans lequel tu a su si bien nous combler ? J’ai essayé de t’imiter dans ton niveau d’argumentation, tu devrais donc te sentir valorisé.

    Comme je doute que ton QI à 25 puisse comprendre ces tournures, un esprit simplet devrait pouvoir entendre ceci : si tu te comportes comme un con, de manière odieuse envers tes interlocuteurs, faut pas t’étonner qu’ils en fassent de même avec toi. Ou plus simplement, : quand on joue au con, on s’étonne pas de figurer au centre du chapiteau.

    Là, je suis mort de rire : ça y est , la Pologne serait un pays de cannibale. Pourquoi exprimes tu si intensément le besoin de descendre aussi bas ? As tu fait attention aux arguments débiles que tu étales ? Ce que tu balances te discrédite lamentablement. Hermenias, spécialiste “des cannibales polonais”. Faut arrêter de prendre de la drogue, c’est pas bien ;) !

    => Autre position très pathétique chez notre cher Hermenias, et d’autres intervenants aussi : celle de vouloir à tout prix faire entrer les opinions de tout le monde dans une dialectique Pologne Vs Russie ou encore Catholique Vs Orthodoxes.

    Il y a un soucis de taille auprès de ces interlocuteurs : et s’il y avait parmi tout ce beau monde,d es gens libres d’avoir des opinions différentes, qui ne soient ni calquées ni alignées suivant la géopolitique d’un pays où une quelconque perception religieuse ?

    C’est à dire des opinions objectives ?
    Je suis peut être pro-Pologne, mais avant tout pour la vérité, mon opinion ne se limite pas qu’à un pays, à un peuple, à une religion, à un parti, ou à un dirigeant, mais toute position se construit au cas par cas : c’est même ce qui se nomme l’analyse scientifique.

    Par contre, les esprits simplistes / simplets se limiteront qu’à des généralités, s’en tiendront qu’à cela. Les mêmes crétins et autres singes profondément débiles qui eurent condamnés à mort Socrate parce que celui – ci avait manifesté la liberté de son esprit face à des idiots qui voulaient lui imposer des cultes païens contraires à la liberté de pensée, c’est à dire propre à ce qui cherche à emprisonner la raison.

    On ne dirige pas les êtres humains comme on dirige des boeufs avec le fouet, mais avec la parole, le verbe, la pensée, la raison, l’intelligence.

    => Et tout ce que tu as fait, Hermenias, c’est de venir vilipender ta haine contre les catholiques, les polonais, sans aucun fondement, ni aucune preuve et encore plus humoristique : avec des préjugés qui t’enfoncent aux yeux de tous.

    Par contre, chercher à comprendre ce qui se passe à l’heure actuelle en Ukraine, cela tu sembles l’avoir oublié pour te noyer dans des querelles stériles, dont le seul objet ne font que démontrer que tu n’as absolument rien d’un interlocuteur viable.

    Prend la peine un peu d’étudier, d’assimiler pas mal d’expérience, de découvrir le monde (que tu ne connais visiblement pas), au lieu de déverser ta verve qui n’intéresse personne, ne convainc personne

    Le monde est multipolaire, il y a aucun pôle qui puisse incarner le bien absolu, la Pologne est aussi multiple dans ses opinions (Bault olivier et moi n’en représentons qu’une infime partie) et ces opinions sont à l’opposé de ce que tu décris (donc, ce n’est pas faux de dire que …TU TE PLANTES ROYALEMENT COMME UN GORET .

    D’ailleurs, si tu as eu l’occasion de visionner quelques vidéos du media “la voie de la russie”, il y a cette affirmation qui vaut humulité met qui s’applique également à ce même média : “la vérité n’est pas toute entière du même côté”. Cela signifie que si les médias français ont leurs opinions, les médias russes ont aussi la leur, et que tout le reste du monde a aussi la sienne, et rien que cela signfie que la vérité ne peut nullement s’en tenir à la seule vision d’un journaliste ou d’un journal ou d’un groupe de journaux.. Bref, elle ne peut qu’être plus ou moins perçu en fonction des différents moyens de perceptiond e tout à chacun. Et nul ne peut prétendre détenir la vérité absolue.

    Donc, monsieur l’expert en rites propres au cannibalisme, tes sophismes sont du vent : on les lit 1 fois et après on aura compris qu’il n’y a aucun intérêt à lire tes commentaires qu’on peut zaper . D’aileurs, tes provocations et tes affirmations plus que diffamatoires sont inconsciemment mais intentionnellement ajoutées pour contraindre tes interlocuteurs à faire attention à ta petite pesonne, sachant pertinement que ce que tu vas débiter est plus que vide et ne vaut nullement la peine d’y consacrer la moindre réponse ni la moindre seconde de lecture. D’ailleurs, en cherchant ton pseudo sur la même page, il me sembles que tu te sois illustré plus d’une foisd avec d’autres intervenants à ce genre de querelle. Je ne t’accuserais pas gratuitement de troll, mais d’être profondément creuc dans tes retranchements que tu ne partages pas mais cherche à imposer, ce qui procède par ailleurs au contraire d tout échange. La communication, cela s’apprend, et tu as encore pas mal de chemin à parcourir….

  • daniel , 25 décembre 2013 @ 12 h 11 min

    “L’empire n’est pas LE MAL. Il peut faire du mal, mais il n’est pas le mal. Mais les nations aussi peuvent en faire, sans être le mal pour autant. Vivre c’est mourir, et souffrir.”

    Et il y a un mec qui s’appelle Nietzsche et qui a mis en garde de la suggestion des peuples par d’autres peuples.
    On l’a pris pour un fou et on s’est foutu de sa gueule.

    Quelques décennies plus tard, les nations ont découvert qu’il se passait en Allemagne un truc qui allait leur en foutre plein la gueule et qui aurait des conséquences au niveau mondial : le nazisme.

  • daniel , 25 décembre 2013 @ 12 h 16 min

    Par ailleurs, cela s’oppose aux définitions même d’une nation :
    La définition subjective, regroupant une volonté d’avancé en semble, des valeurs partagées, et partageant une Histoire commune
    La définition objective : une ethnie, une religion, une langue
    L’impérialisme de l’URSS conduisant à faire crever de fait les états satellites n’avait rien de très constructif.
    D’ailleurs, c’est cela qui a motivé la chine à prendre son indépendance, pareil pour Tito.
    Si après le fait d’être réduit à l’état d’esclave n’a rien de mal, le prétendant qui nous accusait d’idéologie mortifère se rend lui même complice de la négation de la nature humaine.

  • daniel , 25 décembre 2013 @ 12 h 31 min

    Merci mais il n’y avait jamais eu de dirigeant communiste en Pologne avant l’invasion stalinienne qui les a imposé.

    Par contre, concernant les mouvances marxistes, c’est vrai qu’elles étaient présentes auprès des juifs majoritairement issus de Galicie (ne se sentant appartenir à aucune nation, ni Pologne, Ni Ukraine, Ni Russie, d’où pour eux l’ambition d’effacer les identités des différentes nations y compris les nations slaves, d’ailleurs, certains marxistes – juifs polonais se sont battus auprès des troupes soviétiques lors de le seconde guerre mondiale, ont aussi participé à des actes de tortures sur des résistants polonais, par haine contre tout ce qui pouvait marquer l’identité polonaise)

    Aucun mouvement marxiste était présent au sein du peuple polonais.

    Appuyer son argumentation sur des haineux anti-polonais de l’époque, pour qui l’annexion de la Pologne pour l’URSS était une manière d’en découdre avec les polonais, cela n’a rien de bien fair play.

  • hermeneias , 25 décembre 2013 @ 12 h 48 min

    Pologne “seul pays ethnico-religieux” nous dit le petit dany à maman

    “Religieux” faut voir ? De quel “religion” ou “religiosité” parle t-on ? Et justement la religion chrétienne est en recul en Pologne par la grâce de l’UE très maçonne , très “libérale” et très totalitaire ….

    “Ethnique” ? Ce n’est pas premier . La notion , obsession , d’ethnie pure est un fantasme et une névrose.

    Le concept d’identité ethnico-culturelle me semble plus “relevant” càd approprié . Une culture enracinée dans une terre , un espace , un milieu , avec donc une base , un fondement “ethnique” qui n’est d’ailleurs pas forcément complètement homogène et qui peut connaitre un développement homogène selon les cas lorsque cette culture est féconde dans une terre fertile …..

    Bref la Pologne actuelle reste peut être relativement “homogène” ethniquement par rapport à d’autres pays d’europe mais il faut compter sur l’UE pour que cela change ….

    Et sur le plan religieux et culturel , le ver du relativisme et du multiculturalisme propagé par l’UE et une bonne partie de l’establishment catholique actuel , est dans le fruit et va commencer son oeuvre de désagrégation , son travail de sape….

    Avec l’UE il faut une longue cuillère pour ne pas être trop proche et tenir le “diable” en respect ….

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