Ces attentats sont la manifestation d’un seul et même phénomène, qui, avec une intensité graduelle à fait souche depuis 30 ans en France : L’islamisation.
Rien de nouveau sous le soleil me direz-vous à une différence près : L’incapacité de beaucoup de journalistes ou politiciens alliés objectifs de cette situation à établir des ponts entre ces terroristes et la communauté de laquelle ils se réclament. C’est une rhétorique qui permet d’isoler les terroristes comme si leur agissement n’avait aucuns liens avec l’islamisation non violente et rampante de la France, portée par une frange importante de la communauté musulmane.
En effet il y a deux parties prenantes dans cette situation :
D’une part les terroristes qui sont aux avant-postes et qui précipitent les événements par leurs agissements. Considérons-les comme les têtes de ponts de l’islamisation. La version criarde, agissante, violente et assumée du phénomène. Partie qui gagne en importance et en assurance.
D’autre part une partie de la communauté musulmane qui par son comportement et ses nombreuses revendications (identitaire, culturelle, vestimentaire, religieuse et même alimentaire) participe involontairement du phénomène.
Or ces deux parties même si elles sont distinctes, participent chacune de leur côté avec leurs moyens qui leurs sont propres à l’islamisation, ce qui à plus forte raison conforte les uns et les autres dans leurs actions respectives et crée une forme d’interdépendance qui se nourrit des actions des uns et des autres.
A cela s’ajoute une troisième partie prenante qui s’ingère dans ce macabre jeu. Les gouvernements successifs et leurs thuriféraires, complices objectifs de cette islamisation, cédant à toutes les revendications communautaires. Ce qui, chemin faisant, a fait tomber les dernières barrières susceptibles de freiner cette avancée.
Mais ce qui est particulièrement inquiétant, ce sont les nombreuses passerelles existantes entre les deux premières parties quant à leurs revendications et leur interdépendance croissante. Lire et relire Contre-insurrection de David Galula à ce sujet est particulièrement instructif. En effet dans le cas d’une insurrection, « il y a toujours une masse d’individus neutre, une minorité agissante pour la cause et une minorité combattant la cause ». Or le combat majeur se situe sur l’axe de l’adhésion d’une partie toujours plus importante de la masse neutre aux idées de la minorité agissante.
C’est malheureux à dire mais c’est pourtant la stricte vérité et se voiler la face n’arrangera rien, bien au contraire.
Ces terroristes qui se battent pour une cause à leurs yeux, sortent du bois à mesure que l’islamisation engendrée par la deuxième partie s’intensifie et se renforce.
Reste à savoir quand se fera la jonction entre les deux parties générant un nombre suffisant de complices pour engendrer le point de bascule ?
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