Monsieur le Premier Ministre,
Vous avez récemment déclaré : « La France a un grand besoin de changement, elle a besoin d’être libérée ».
Cette phrase a fait naître en moi un fol espoir, oui la France a besoin d’être libérée. Quelle belle phrase, Les français d’en bas le savent depuis longtemps, eux qui sont exsangues, eux qui ne reconnaissent plus rien, eux qui sont atterrés de voir sombrer inexorablement leur pays, eux, dont on détruit une à une les valeurs auxquelles ils croient pour mieux les déposséder de leur identité…
Si vous saviez de façon certaine, Monsieur, comme les Français attendent cette libération. S’agit-il encore de paroles en l’air, d’une petite phrase ? Ou êtes-vous vraiment le libérateur attendu, Monsieur ?
Oui la France doit être libérée, pas d’un ennemi extérieur, (quoique cela risque d’arriver plus vite qu’on ne croit) mais d’un ennemi intérieur, un cancer, pas loin d’être en phase terminale. Cet ennemi, l’oligarchie politique, cette caste, cette corporation politicienne, qui au fil des ans a pris sournoisement le pouvoir, qui a transformé sa finalité : servir le peuple et l’état en une autre finalité : se servir, se gaver.
Vous êtes un politique, Monsieur, alors, vous allez bondir en lisant cela, mais je le pense tellement fort que je l’écris. Je pense que la France est aux mains de pillards, victime de vol en bande organisée.
Tous les jours, nous sommes témoins de ces exactions. Prenez la dernière sortie du Président de la république sur le statut des fonctionnaires. Lui, le détaché administratif qui abuse du système depuis le début de sa carrière. Vous pensez qu’il sert l’état ? Que c’est sa finalité dans la vie ? Non, il se gave depuis toujours. Comment ce personnage peut-il se regarder en face quand il est devant son miroir ? Il devrait avoir honte de l’exemple qu’il donne. C’est une infamie !
J’ai le sentiment, Monsieur, que nous sommes revenus en 1789 et qu’il nous faut une nouvelle révolution, une vraie rupture. Êtes-vous l’homme de la rupture, Monsieur ?
Qui fera entendre raison à cette nouvelle aristocratie ? Il nous faut un Bonaparte ! Êtes-vous un Bonaparte, Monsieur ?
La France aujourd’hui ressemble aux écuries d’Augias ! Elles furent nettoyées par Héraclès ! Vous sentez-vous assez fort ? Êtes-vous Héraclès, Monsieur ?
Elle a besoin d’un homme indépendant, totalement détaché des partis, êtes-vous cet homme, Monsieur, vous qui vous fourvoyez dans ce vaudeville de la primaire à droite ?
Le prochain gouvernement doit être un comité de salut public. Une bande d’incorruptibles préoccupés par le sort de notre pays et que cela ! Votre prochain gouvernement sera-t-il cela, Monsieur ?
Des hommes et des femmes qui ne penseront qu’à leur pays, à sa grandeur, à son rayonnement, à son peuple et à son bien-être. Pas des gens qui au nom de dogmatismes fumeux jouent les apprentis sorciers avec le multiculturalisme, aux seules fins de reconstituer un fonds électoral qui leur permettrait de se maintenir au pouvoir à toute fin, toute force. Ce qui est un processus subversif.
Être Français n’est pas une question de couleur de peau, de lieu de naissance, de religion ou pas. C’est un état d’esprit, l’adhésion aux valeurs reconnues comme le socle de notre culture, le respect de nos lois. C’est la liberté d’être soi, la liberté de penser, de s’exprimer.
Voilà, Monsieur le Premier Ministre, ce que je voulais vous dire. Implicitement cette missive pourrait s’adresser à d’autres, mais je n’en ai identifié aucun qui soit dans cet état d’esprit. Les mots évoqués au début de cette lettre, sont importants, ils ont résonné juste. Nous sommes, sans doute un certain nombre à les attendre, mais ce sont les actes qui vont primer maintenant.
Alors, Monsieur le Premier ministre, soyez révolutionnaire dans l’esprit, le fond et la forme, et, oui, vous nous libèrerez.
VIVE LA FRANCE, VIVE LA REPUBLIQUE !
Claude Mazingue, citoyen indigné.
> son blog.
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