Un vieux fantasme taraude les gauchistes de tous bords depuis qu’ils existent, mais aussi une partie de la droite molle depuis plusieurs décennies : ils veulent changer la réalité, tordre le cou aux us et coutumes, et inventer un homme nouveau, reniant ses origines, ses racines, son passé. Surtout, ils veulent remplacer un peuple (à leur goût, un peu trop éduqué et trop critique) en faisant venir toujours plus d’immigrés, qui deviendront aussi des travailleurs à bas coût pour les entreprises : coup double ! En même temps, ils s’acharnent à faire de l’assimilation et de l’intégration, deux mots inutiles à bannir du vocabulaire. Car pour nos gouvernants, apprentis sorciers du multiculturalisme, “socialos” bons teints ou “droitistes” mous, s’il est logique que le Français doive abandonner sa culture, il est souhaitable – comprenne qui pourra – que tout nouvel arrivant garde la sienne, et ses mœurs et ses coutumes, aussi. Pensez à la richesse pédagogique que cela nous apportera ! Déjà, aujourd’hui, on peut constater cette “richesse” en se promenant dans certains quartiers des grandes villes. Vous pouvez voir des populations bigarrées parlant tous les dialectes d’Afrique, d’Europe de l’Est et d’ailleurs. Parmi elles, beaucoup de femmes voilées ou en burqa, des hommes, certains en djellaba, qui, le vendredi, prient en position de soumission totale, à même le bitume dans des rues réquisitionnées, en contradiction avec nos lois, mais avec le lâche assentiment des maires. Certains jours, des petits dealers vous abordent en vous proposant, sous les regards bienveillants de la population, toutes sortes de produits pour vous abrutir délicieusement. Et tous les jours de l’année, vous apercevrez des enfants chapardeurs qui, selon l’humeur, avec un sourire éblouissant ou des yeux larmoyants, essayeront de faire les poches de touristes imprudents. Quelquefois, en prime, si vous êtes chanceux, vous pourrez avoir droit à un concert gratuit de tirs à la kalachnikov. Bref, c’est vivant, remuant, bruyant, grouillant et exotique à souhait. Que vous soyez en Alsace, en Bretagne ou dans n’importe quelle autre région de France, dans ces quartiers, vous ne reconnaissez plus rien. Partout, que des versions modernes de la tour de Babel où n’habite plus qu’un magma cosmopolite arrogant. Pour vous dépayser, plus besoin d’aller à l’étranger, le monde entier est venu à vous.
Ce folklore n’amuse plus grand monde, sauf quelques professionnels de la repentance permanente, qui, bien à l’abri dans leurs résidences sécurisées, n’en subissent aucune conséquence. Mais les Français, eux, n’en peuvent plus ! Qui ose dire, encore, que “l’immigration est une chance pour la France” ? Derniers sondages intéressants : 74 % des Français pensent qu’il y a trop d’immigrés (commission nationale consultative des droits de l’homme, avril 2015). En Europe, la peur de l’immigration est devenue la préoccupation majeure, avec 38 % (+14 points) et devance de loin la situation économique (27 %, -6 points), le chômage (24 %, -5 points) et les finances publiques (23 %, -2 points), sondage Eurobaromètre, juillet 2015. 55 % des Français ne veulent plus que la France octroie le statut de réfugié et 69 % ne veulent pas entendre parler de quotas (sondage Odoxa, septembre 2015). 80 % des Français sont pour un retour aux frontières nationales (institut Elabe, septembre 2015).
Le plus consternant, c’est que, malgré la montée d’un mécontentement général, cela n’entraîne pas de changement d’attitude des gouvernements pour arrêter ou freiner l’immigration. La législation reste la même : droit du sol, droit au regroupement familial, droit des étrangers d’accéder aux mêmes prestations et allocations que les Français… L’immigration légale est toujours de 200 000 entrées par an. Les régularisations de clandestins se poursuivent et les naturalisations aussi. Et nos gouvernants continuent leur folie migratoire et veulent encore l’aggraver avec l’installation de 24 000 migrants supplémentaires. Contre l’avis de la majorité de nos concitoyens.
Il devient urgent que le peuple soit consulté sur ce sujet – l’immigration – comme sur tous les autres grands sujets le concernant. Il serait temps d’instaurer dans notre pays le référendum d’initiative populaire, à l’exemple de la Suisse, qui le pratique avec bonheur depuis… 1793 (constitutionnellement depuis 1848). Cela permettrait au peuple d’avoir un meilleur contrôle sur la politique choisie et d’éviter les errements, les insuffisances, les manquements et les trahisons de son gouvernement. Pour le bénéfice d’une meilleure respiration démocratique et pour instituer enfin réellement le principe de l’article 2 de notre constitution, qui stipule : “gouvernement du peuple, pour le peuple et par le peuple”. Pour l’instant, nous en sommes bien loin !
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