Le général de Gaulle entre 1958 et 1969 a mis en œuvre une politique de redressement national. Il a instauré un régime présidentiel afin de s’extirper des combines partisanes. Il a rendu la parole au peuple en recourant au référendum et à l’élection présidentielle au suffrage universel direct. Il a restauré l’autorité de l’État en donnant l’exemple d’un honnête homme dévoué au bien commun. Il a donné l’indépendance à l’Algérie afin que la France ne devienne pas algérienne. Il a doté la France de l’arme atomique pour ne pas dépendre du bouclier américain. Il a pratiqué une politique indépendante par rapport aux deux superpuissances de l’époque. Il a proposé de grands desseins aux Français et il a défendu les intérêts de la France à l’étranger. Il a ainsi contribué à accroître le prestige international de la France.
La comparaison avec la situation actuelle ne tourne pas à l’avantage du pouvoir en place. On est passé de la magnificence à la déliquescence. La France est livrée aux « politichiens ». Des meutes s’affrontent en recourant à des divulgations d’écoutes téléphoniques et à des procédures judiciaires à répétition. Aux aboiements des uns répondent les coups de gueule des autres. Des combats pour devenir le mâle dominant se déroulent à l’intérieur de chaque meute. Les Français sont obligés de subir ce spectacle consternant. C’est la chienlit !
Le mauvais exemple vient d’en haut. Une posture de soumission est largement pratiquée. Après avoir montré les crocs, les dirigeants français se sont couchés devant la Commission de Bruxelles au sujet de la politique budgétaire à mettre en œuvre. La nouvelle réforme pénale permet l’impunité pour les délinquants et planifie l’ensauvagement de la France. Une étrangère a même obtenu un passe-droit qu’elle a refusé car elle souhaitait que toute sa famille en bénéficie. L’Histoire de France est réécrite pour susciter des repentances et une culpabilisation générale. En politique étrangère, le pays est devenu un vassal des États-Unis. Les errements et les atermoiements semblent être la règle de conduite.
Les enseignements du général de Gaulle sont oubliés. L’indépendance nationale est remise en cause par des transferts de souveraineté au profit d’une institution supranationale. L’alignement sur les positions américaines ne permet plus à la France d’avoir une politique étrangère indépendante. Les intérêts de la France ne sont pas défendus par la meute au pouvoir car elle applique une politique internationaliste et cosmopolite : les nations doivent fusionner et les peuples se métisser. Pour favoriser le multiculturalisme, le renoncement à ses racines et à ses traditions est souhaité par les meutes apatrides.
Le dérapage a commencé lors de la présidence giscardienne. A cette époque les premières réformes sociétales ont été initiées ; la décision de recourir au déficit budgétaire a été prise et le regroupement familial a été institué. Cette politique s’est poursuivie durant 4 décennies. Aujourd’hui, la France est abandonnée et rabaissée. Le culte des minorités et la préférence étrangère ont remplacé la raison d’État et la défense de la patrie. De Gaulle, reviens !
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