Il était une fois un crétin de gauche, bardé de certitudes, des certitudes de gauche bien à gauche, qui voulait donner des leçons de morale à tout le monde. Il faut dire qu’à l’époque, le crétinisme de gauche envahissait déjà tout le discours médiatique et le monde politique. C’était le triomphe du crétinisme de gauche. Gare à ceux qui n’adhéraient pas à cette idéologie. Celle-ci pouvait se résumer en quelques slogans : « Tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil », « Il est interdit, d’interdire », « L’homme est une femme comme une autre », « L’immigration est une chance pour la France » ou « Le fascisme ne passera pas ». Dans les familles des crétins de gauche, on endormait les enfants en leur lisant le best-seller du moment : Papa porte une jupe. Il y avait longtemps que La Belle au bois dormant passait pour une ringarde dans ces chères têtes blondes de crétins fabriqués. Pour les épater, il fallait plus que du « Sensass », il fallait maintenant faire le « Buzz ». Inévitablement avec cette éducation du degré 0 du langage, les petits crétins de gauche devenaient de grands crétins de gauche manquant cruellement de discernement. Le peuple, lui, en avait marre ; cela commençait à bien faire !
Un jour, le crétin de gauche rencontra un crétin de droite. Ils s’observent, se reniflent, chacun pensant : « Tiens, bizarre, c’est un crétin mais il est de (droite) gauche ». La conversation s’engage d’abord sur des banalités puis sur des sujets plus politiques et philosophiques et, là, surprise, ils se découvrent des affinités. Sur presque tous les sujets, ils étaient d’accord. Ça alors ! « Mais tu es un pote, un vrai pote ». Il faut préciser que le crétin de droite avait été toujours un peu complexé par rapport au crétin de gauche, car il lui enviait cette capacité d’avoir pu retourner l’idéologie dominante en sa faveur depuis quelques dizaines d’années, déjà, avec tous les avantages que cela comportait. Donc, le crétin de droite avait un peu trop cette fâcheuse tendance à faire de la surenchère et à essayer les recettes politiques du crétin de gauche. Quoiqu’il en soit, l’amitié étant depuis définitivement scellée, ils allèrent main dans la main dans les instances dirigeantes pour… diriger le pays ! Oh ! Évidemment, chacun à leur tour, pas ensemble, car il fallait bien que les militants versent toujours leurs cotisations au parti des crétins de gauche ou de droite. À chacun son pré carré pour faire illusion et surtout pour continuer à exister. Le peuple, lui, avait flairé l’astuce et se demandait bien comment faire pour se débarrasser de cette engeance.
Le crétin de gauche et le crétin de droite, comprenant que le peuple n’était pas dupe de leurs accords en sous-main, inventèrent une forme d’État supranational qu’ils baptisèrent « Union européenne », pour compliquer un peu plus la donne et pour contrer une éventuelle grogne qui pouvait se transformer en véritable révolution. Et pour pouvoir proclamer en cas de nécessité : « Ce n’est pas nous, c’est l’Union européenne qui est responsable et qui nous l’impose » mais ils répétèrent, tout de même, à chaque veille d’élection pour donner le change, que l’on allait voir ce que l’on allait voir et que maintenant, l’Union européenne allait marcher au pas. Non, mais ! Qui c’est qui commande ?
Malheureusement, il y avait belle lurette que l’UE avait pris son envol, seule et superbe, au-dessus des nations et des peuples. Mais, il y avait la monnaie, l’euro, fabriqué en un tour de passe-passe, contre toute logique économique et qui menaçait de se désintégrer, il avait un chômage grandissant, des économies au bord de la faillite et surtout des peuples au bord de la crise de nerfs. Malgré cela, le crétin de gauche et le crétin de droite continuaient à faire croire que l’UE était la solution, la seule possible. Ils devaient, disaient-ils, simplement, reprennent la manette des commandes pour que l’UE aille dans un sens plus social, plus équitable. Là, le peuple, ayant entendu plusieurs fois la rengaine, envoya un signal de détresse : « NON ! Non à l’Europe ! ».
Pendant ce temps-là, une jeune femme blonde, aux yeux bleus, ayant compris déjà depuis quelque temps les aspirations du peuple et étant en phase parfaite avec lui, leva, telle une nouvelle Jeanne d’Arc, son étendard bleu-blanc-rouge et pris la tête du combat patriote en fonçant sur l’ennemi. La victoire ne fut pas immédiate, mais beaucoup de crétins de gauche et de droite se retrouvèrent sur le bord de la route avec leur idéologie en berne, déboussolés, ne sachant plus à quel saint se vouer. Ils essayèrent de diaboliser la donzelle aux cris de « Fasciste !», « Xénophobe ! ». Rien n’y fit. Ils essayèrent encore de jouer sur sa supposée incapacité à gouverner : « Elle ne pourra jamais avoir la majorité », d’autres osèrent : « Elle au gouvernement, ce sera un cauchemar ». Pas moyen de dégommer la donzelle : elle s’accrochait. Plus les crétins en disaient du mal, plus elle s’accrochait et devenait incontournable, indispensable. Indécrochable, elle était maintenant là et bien là. Elle tapait tant qu’elle pouvait sur les crétins de gauche et de droite qui eux s’accrochaient toujours à leurs prébendes. La patience ayant ses limites le peuple vint en renfort et…
Et je me suis réveillé !
Bon sang, que ça fait du bien de rêver, de rêver que les crétins de gauche et de droite soient enfin terrassés et que l’on en finisse avec leur idéologie à la noix et leur dictature du politiquement correct.
Et si nous passions du rêve à la réalité ?
Chiche ! On continue le combat ?
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