Depuis 2019, la statue de saint Michel des Sables d’Olonne fait l’objet d’un combat judiciaire et politique acharné. Initié par la Libre Pensée, une association laïcarde aux positions bien ancrées à gauche, ce combat exige le déboulonnage, demandé par cette association, de la statue de l’archange, patron des parachutistes et emblème d’un quartier, situé sur la place et devant l’église éponymes.
Après un premier recours judiciaire victorieux pour l’association fin 2021, le maire de la commune, Yannick Moreau, farouche protecteur de son patrimoine, a fait appel, en plus de et lancé un referendum local auprès de ses administrés. 94% des Sablais ont voté pour le maintien de cette statue.
Plus tard, ce sont les magistrats de la cour d’appel de Nantes qui rejettent l’appel de la commune en septembre 2022, le maire décide alors de saisir le conseil d’État. Conseil d’État qui a retoqué, lui aussi, la ville des Sables-d’Olonne en ce 7 avril 2023. Une décision que Yannick Moreau, a vivement critiquée dans un communiqué : “Nous ne plierons pas devant ce vandalisme d’Etat, cette inquisition wokiste, ces casseurs laïcards”.
Face à cette association aux positions sélectives contre le christianisme, une association « Touche Pas à Ma Statue » se lève pour défendre saint Michel. Composée de nombreux jeunes, elle a manifesté à plusieurs reprises aux Sables d’Olonne avant de se réunir ce dimanche 16 avril devant la librairie tenue par l’association, en plein cœur de Paris.
Si le déboulonnage a officiellement été acté par la Justice, le maire et l’association ne comptent pas en rester là. Yannick Moreau s’est engagé à trouver une solution pour maintenir cette statue aux abords de l’église Saint-Michel tout en respectant la décision judiciaire.
Source : Boulevard Voltaire