1984 en 2014

George Orwell, dans le roman 1984, décrit la dictature de Big Brother. Dans cette société, une propagande diffusée par le ministère de la Vérité recourt à la désinformation et à la mutation du sens commun des mots. Une novlangue est instaurée, qui consiste à supprimer des mots ou à créer des slogans absurdes. Par exemple, « l’ignorance, c’est la force » ou « la guerre, c’est la paix ». Une police de la pensée veille au respect de la doxa. Les membres du Parti se chargent aussi de supprimer les archives historiques qui ne correspondent pas à l’histoire officielle. Enfin, Big Brother a identifié un ennemi qui est responsable de l’ensemble des maux de la société : « le traître Emmanuel Golstein ».

Des ressemblances inquiétantes avec ce roman apparaissent aujourd’hui. Le pouvoir explique que la théorie du genre n’existe pas et qu’elle n’est pas enseignée à l’école. Il s’agit seulement de promouvoir l’égalité des sexes et de lutter contre les stéréotypes de genre. En réalité, une expérimentation pédagogique est réalisée sur les élèves sans informer leurs parents. Quand ceux-ci refusent que leurs enfants subissent un enseignement qu’ils réprouvent, ils sont traités de réactionnaires. On peut toutefois s’interroger sur les objectifs du ministère de l’Education nationale. Cherche-t-il à transformer l’école en un lieu d’endoctrinement à l’instar des régimes communistes et fascistes ?

Un ennemi public numéro 1 a été identifié récemment par le ministre de l’Intérieur. Une circulaire a permis de mettre fin à ses spectacles et de multiples procédures judiciaires s’abattent sur lui. Chaque jour, la nomenklatura socialo-écolo-bobo proclame son opposition viscérale à toute forme d’antisémitisme. On peut toutefois s’inquiéter pour la liberté d’expression et de réunion. L’arrêt du Conseil d’État invoque l’atteinte à la dignité pour interdire le spectacle. Mais qui sera autorisé à s’exprimer publiquement dans le futur ?

Le pouvoir a décidé de supprimer le mot « race » de la Constitution car les races n’existent plus. De même, l’expression « bon père de famille » doit être bannie du code civil car il s’agit de la survivance d’un esprit paternaliste incompatible avec les progrès du féminisme. On a l’impression qu’une police de la pensée est à l’œuvre. Elle croit changer la réalité en supprimant les mots qui la décrivent. La nomenklatura socialo-écolo-bobo expérimenterait-elle la novlangue pour le bien du peuple ?

L’enseignement de l’histoire en classe de 5ème se décompose en 3 parties : une première partie sur l’islam, une seconde partie sur une société primitive africaine et enfin la dernière sur l’histoire de France. Ces 3 histoires sont présentées de manière égalitaire. Aucune n’est plus importante que les autres et chacune est également respectable. Toutefois, une histoire est plus « égale » que les autres car elle passe en premier ! Cet enseignement tripartite correspond au slogan « black blanc beur ». La nomenklatura socialo-écolo-bobo ne chercherait-elle pas à réécrire l’histoire pour la faire coïncider avec une France métissée qu’elle appelle de ses vœux ?

Ces exemples montrent que les heures sombres sont devant nous si le peuple français laisse faire la nomenklatura socialo-écolo-bobo actuellement au pouvoir.

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18 Comments

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  • 0 / 10
  • passim , 22 février 2014 @ 14 h 44 min

    Epsilon, ce ne serait pas plutôt “Le Meilleur des Mondes” ?
    Mais la remarque n’en est pas moins juste.

  • jack37 , 22 février 2014 @ 15 h 20 min

    Assez de palabres. Assez de soumissions. A l’action.

  • ranguin , 22 février 2014 @ 16 h 27 min

    Et combien de chapitre sur le christianisme ? L’Islam étant une religion ….
    Combien sur nos rois ?
    Combien sur Louis XIV qui a fait bien plus que de construire Versailles ?

  • jeanluc , 22 février 2014 @ 17 h 09 min

    Il faut aussi se rappeler que 70 ans de propagande totalitaire, utilisant l’école comme veut le faire le minable Peillon qui s’inscrit dans la même lignée issue de la Terreur, n’est parvenu quasiment à rien. Et 45 ans en Pologne n’a pas empêché que la Pologne reste le pays le plus catholique d’Europe. Il ne faut pas négliger les anticorps que secrètent les peuples et Peillon finira dans les poubelles de l’Histoire. On pourrait ajouter que 4 siècles de tyrannie et de répression ottomane, dans un autre genre, ne sont pas non plus venus à bout du peuple grec.

  • jeanluc , 22 février 2014 @ 17 h 19 min

    On ne comprend pas ce que fait la propagande islamique, qui sort toutes les contre-vérités nées à l’époque romantique sur ce mouvement politico-religieux et son pseudo-âge d’or (attribuant des découvertes indiennes et chinoises et les travaux des Juifs et des Chrétiens soumis au joug mahométan à d’improbables cheiks éclairés), dans l’enseignement de l’Histoire en France. Et on se contrefiche de ce que sont le mirhab et les commandements de l’islam, nos enfants n’ont pas besoin de le savoir, d’autant que si, par aventure, on allaient voir des ruines antiques dans des pays occupés, on n’ira sûrement dans les mosquées. Mais il est vrai que vu l’efficacité de l’enseignement, ça n’a pas grande importance : deux collégiens sur trois confondent Hitler et Staline et croient que De Gaulle a gagné la guerre 14 ou que Roosevelt présidait l’URSS

  • durendal , 22 février 2014 @ 17 h 33 min

    Bien dit.

  • Christin , 22 février 2014 @ 17 h 46 min

    La naissance du christianisme, c’est en 6ème. Mais là vous avez raison, comme c’est à la fin de l’année, il est facile de l’oublier pour les profs qui ne veulent pas l’enseigner… On y revient en seconde, mais dans le cadre du Moyen Age, ce qui peut laisser penser que le christianisme appartient à ces âges barbares, qu’il signifie simplement inquisition et bûchers. Tout dépend du prof… C’est pareil pour la présentation de l’islam. Mais l’enseignement de l’Histoire a toujours déchainé les passions…

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