Municipales 2014 : pour quoi faire ? Pour des communes identitaires !

Le village de Saint Restitut

Il n’y a pas beaucoup de suspense pour les municipales du printemps 2014 ! Sauf dans les très grandes villes (et encore), le PS va prendre une raclée. Sans beaucoup d’effort ni de mérite, l’UMP va gagner des communes. Et le FN remportera quelques victoires : à Carpentras ? à Hénin-Beaumont ? à Forbach ? à Dunkerque ? à Fréjus ? à Tarascon ? à Béziers avec Ménard ? Sans doute aussi dans des endroits auxquels personne ne pense !

Pour quoi faire ? pour l’écharpe, le grigri ou pour agir ?

Mais au-delà de la géographie électorale, la question qui se pose à ceux qui vont se faire élire – en particulier mais pas seulement sur des listes « modérées » ou « divers droite » ou « intérêt local » – est la suivante : pour quoi faire ? Pour l’écharpe ou le grigri ou pour agir ?

Cultiver l’esprit de résistance et de reconquête

Entrer dans une municipalité n’a de sens que si l’on y va dans un esprit de résistance ou de reconquête. Quitte à choisir un secteur de combat et s’y consacrer et à celui-là seul ! Les terrains d’exercice et de manœuvre sont nombreux : les écoles, la culture, le patrimoine, les cantines, les subventions, les locaux municipaux, l’urbanisme, les paysages, les impôts.

Sur les écoles, s’intéresser au contenu, et pas seulement aux locaux

En matière scolaire, il ne faut pas s’intéresser seulement à l’intendance mais au fond. Comment ? En fédérant les parents d’élèves qui en ont marre des dérives politiquement correctes dès le primaire. Ou en boycottant l’achat d’ouvrages de désinformation : histoire-propagande ou théorie du genre. Et puis en aidant des écoles indépendantes à trouver des locaux.

Sur les cantines, défendre l’identité culinaire régionale et nationale

Il faut refuser les interdits alimentaires étrangers ainsi que tout achat de viande halal ; et revenir à des menus plus traditionnels tout en privilégiant le localisme. Il faut retirer le contrôle des assiettes des enfants (et des personnes âgées) aux grands oligopoles de la distribution alimentaire. Former le goût et remettre du sens : proximité, produits français, plats régionaux, cochon, agriculture raisonnée ou bio, le tout servi par des entreprises locales.

Sur le patrimoine, valoriser l’identité locale

Il faut veiller sur l’entretien des bâtiments historiques et des églises, cesser de sacrifier les musées et remplacer les minables logos commerciaux par les blasons enracinés : il faut mettre les « communicants » hors d’état de nuire et faire revenir le temps des « armes de la ville » en choisissant des visuels enracinés !

Sur les fêtes, respecter les traditions et œuvrer au ré-enracinement

Chaque ville, chaque bourg, chaque village a son histoire, ses fêtes, ses traditions, sa toponymie, ses sociétés locales, tout ceci mérite d’être respecté et parfois ranimé. Les noms des places, des rues, des lieux de convivialité ne doivent pas être « idéologiques » mais enracinés dans l’histoire et la géographie locales. Les sociétés locales d’amateurs (des arts, de musique, de théâtre ou de danse, d’histoire) doivent être mieux considérées par les professionnels et les « sachants ».

Sur la culture, protéger le pluralisme et privilégier l’ “art caché” plutôt que le non-art contemporain

Vaste chantier ! Il faut rétablir la pluralité et la diversité dans les bibliothèques municipales, au cinéma, au théâtre. Sans sectarisme, bien sûr, mais aussi sans accepter le sectarisme des autres. Et cesser de céder aux sirènes ridicules du non-art contemporain. Retrouver l’ « art caché », selon la jolie expression d’Aude de Kerros.

Sur les subventions, les supprimer pour les nuisibles

Il faut taper dans la butte et cesser de subventionner les nuisibles : les syndicats politiquement corrects, les lobbys homosexualistes, antiracistes et immigrationnistes, les associations étrangères, les communautaristes musulmans (et autres), tout ce petit monde doit être mis à la diète. Qu’ils se financent avec l’argent de leurs adhérents, pas avec celui des contribuables ! L’argent des contribuables n’a pas à financer les mosquées ni les pseudos centres « culturels » islamiques (ou pentecôtistes ou israélites, d’ailleurs).

Sur les locaux municipaux, veiller au pluralisme dans leur attribution

Là aussi un mot d’ordre : pluralisme dans l’attribution des locaux municipaux pour permettre aux nôtres aussi de s’exprimer. Oui à la liberté d’expression pour les conformistes (si, si !) mais aussi pour les anticonformistes et les dissidents ; oui à la liberté d’expression pour le politiquement, le moralement, l’historiquement et le culturellement incorrect !

La naissance, le mariage, la mort, les accueillir avec dignité et décence

A la place ou en complément des lieux de culte, les mairies sont des lieux de passage lors des étapes essentielles de la vie. Cela ne doit pas être seulement des passages administratifs. Déclarer une naissance mérite accueil et considération. Le mariage, c’est l’union solennelle d’un homme et d’une femme dans la durée et dans le cadre d’une lignée. Il peut être bon de le rappeler. Pour veiller au respect des morts, des efforts considérables doivent être faits : des cimetières bien entretenus et protégés contre le vandalisme ; des crématoriums et des funérariums dignes et localisés ailleurs que dans les zones industrielles et les déchèteries.

Les paysages : les respecter

Les paysages sont le fruit de l’histoire, le résultat d’un jardinage séculaire de la France. La plus grande responsabilité des maires, c’est l’urbanisme. Les 40 dernières années ont été marquées par l’enlaidissement de la France et le saccage de nos paysages. Protéger les paysages doit être une priorité absolue face à la prolifération des zones commerciales, des bâtiments sans âme, des éoliennes et des projets de forage. L’ « architecture douce » doit être promue partout où c’est possible.

Centres villes et centres villages, les faire revivre et les embellir

Les centres villes et les centres villages ont souvent été abandonnés au profit de périphéries sans âme. La reconquête est nécessaire : par l’embellissement d’abord ; en requalifiant les rues et les places, en remettant en valeur églises, fontaines et lavoirs, en enterrant les réseaux, en fleurissant les lampadaires et les terre-pleins ; en encourageant une vie économique enracinée en cessant de privilégier les grandes surfaces commerciales et en promouvant les marchés et les commerces locaux.

Campements de nomades, refuser le laxisme

Il y a de plus en plus d’aires légales aménagées pour le stationnement des nomades. Dans ces conditions il n’y a pas à accepter les campements sauvages, sources de nuisances et de dégradations de l’environnement. Les maires – et leurs adjoints – n’ont aucune raison de tolérer les manquements sanitaires, les vols d’eau ou d’électricité : la loi leur donne d’ailleurs la compétence d’officiers de police judiciaire. Qu’ils s’en servent en mettant les procureurs au pied du mur.

Impôts, les maîtriser en supprimant les dépenses nuisibles

La limitation des impôts locaux est la première exigence des électeurs municipaux. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, elle est simple à satisfaire : en maîtrisant les dépenses de confort des élus et des administrations communales et intercommunales ; en supprimant les subventions nuisibles aux organismes politiquement corrects ; en cessant d’encourager de manière irresponsable les flux migratoires, sources de coûts sociaux et d’insécurité.

> Jean-Yves Le Gallou est le président-fondateur de la Fondation Polémia.

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17 Comments

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  • Diex Aïe ! , 20 septembre 2013 @ 12 h 47 min

    de toutes évidences, vous ne connaissez pas Jean-Yves Le Gallou pour lui demander de faire un petit effort… Car il se retient dans ses propos… Justement pour bien les mesurer…

  • Diex Aïe ! , 20 septembre 2013 @ 12 h 48 min

    Ce n’est pas le cas de J-Y LG… si vous dites cela, c’est que vous ne le connaissez pas…

  • Pascal Caen , 20 septembre 2013 @ 13 h 11 min

    Relis mon commentaire et dis moi si je parle de l’auteur de l’article.

  • yvanbachaud , 20 septembre 2013 @ 15 h 56 min

    Les municipales vont être l’occasion pour les citoyens de PROUVER qu’ils ne sont plus prêts à donner des chèques en blanc à des listes qui clairement leur auront indiqué qu’ils ne reverront plus la parole pendant 6 ANS!!
    Un citoyen raisonnable et averti peut-il aller voter pour une liste qui aura refusé de s’engager à rendre la parole aux citoyens même si 20% des inscrits le demandent? Nous espérons que NON.
    La loi du 13.08.2004 sur la « participation des citoyens » , dispose en substance que pendant un temps réduit de 3 ans sur 6 : A partir de la 3ème année et jusqu’à la fin de la 5ème seulement, 20% des inscrits d’une commune peuvent demander une consultation sur tous sujets de sa compétence, mais le conseil municipal peut refuser de l’organiser et s’il l’organise ce n’est qu’un simple avis de la population.
    Cette loi est un véritable provocation, puisqu’elle ne donne aucune garantie aux citoyens de reprendre la parole et si par miracle il s’exprime ce ne sera que pour du beurre.. !

    Cependant, rien dans la loi n’empêche un candidat et sa liste de prendre – immédiatement – l’engagement politique et moral – que si, pendant les 6 années du mandat – 20% des inscrits demandent une « consultation » dans un domaine prévu par la loi, ils l’organiseront systématiquement et que si le OUI l’emporte avec un score supérieur au pourcentage des inscrits obtenu par leur liste le jour de son élection, ils tiendront compte du résultat.

    Après bientôt deux mois d’attente toujours aucune réponse des grands partis interrogés!
    Le 1er octobre nous pourrons indiquer pour quel partis ne PAS voter..

  • yvanbachaud , 20 septembre 2013 @ 16 h 12 min

    Il est quasi impossible de faire une liste dans un village d’une certaine importance et il est encore plus difficile de gagner sauf situation de conflit local.

    Ce qui est important c’est de disposer du référendum d’initiative citoyenne municipal pour pouvoir IMPOSER un référendum sur tout sujet municipal et dont le résultat s’imposera à TOUS.
    Pour cela il faut d’abord obtenir l’instauration du RIC dans l’article 3 de notre Constitution ce qui permettra de l’étendre à tous les niveaux territoriaux.
    C’est la revendication UNIQUE de l’association ” article 3″ dont il faut soutenir. la pétition qui vient juste d’être lancée sur http://www.article3.fr

  • JSG , 20 septembre 2013 @ 17 h 03 min

    “…à Fréjus ? à Tarascon ? à Béziers …”
    Tarascon, toponyme qui serait remis en cause par les associations contre le racisme etc….
    Je me demande si l’idée par se poursuivre ?

  • PG , 21 septembre 2013 @ 9 h 56 min

    Excellente stratégie : Jean-Yves Le Gallou est à droite le spécialiste de la gestion municipale. Il avait eté à l’origine des succès municipaux du FN en 1983 je crois,en créant des cellules locales de préparation aux aux élections municipales, avec un programme de formation et un centre de documentation remarquables.

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