“Ce pays m’écœure davantage jour après jour… Sa justice de collabos, forte avec les faibles, à plat ventre devant les forts, sa police de merde, ses médias prostitués au pognon et à la bien pensance totalitaire, ses faux comiques aux ordres, son cinéma minable et veule, toujours avide de nouvelles reptations politquement correctes, ses rebelles en carton pâte à genoux devant tous les totems de l’époque, ses artistes scatophiles, nuls et pontifiants… Je n’en plus de l’inversion systématique de la réalité, de la négation permanente de la vérité, de la victimisation larmoyante des racailles, des violeurs, des brutes, des enculés, des salopes diverses et variées, de tous ceux qui en profitent, qui manipulent, et de la démonisation et la diffamation de ceux qui refusent d’être des victimes satisfaites et des citoyens de troisième zone… La criminalisation du bon sens, la négation du droit à l’identité, à la simple survie, la culpabilisation biberonnée dès le berceau… J’étouffe, j’ai la gerbe du matin au soir sans même plus avoir besoin de picoler… Je n’en peux plus de vivre dans cet asile d’aliénés où l’on en vient à débattre de l’existence d’une différence entre les sexes, où des gamins vont à l’école maquillés et en jupe, où l’on se fait poignarder pour un clope refusée ou un mauvais regard adressé aux nouveaux maîtres, incritiquables et intouchables, où l’étranger a toujours raison sur l’autochtone, où tout a été sali, souillé, enlaidi… Je comprends de mieux en mieux ceux qui décident de partir, d’une manière ou d’une autre, de tirer leur révérénce, de claquer la porte, laissant les autres continuer à ramper dans la merde, puisque, apparemment, ils aiment tant ça.”
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