Nicolas Doze : Le sursaut de la France ne viendra pas d’un homme mais d’un événement dramatique

Après avoir dénoncé une campagne démagogique, une offre politique quasiment uniforme, l’idéologie qui se substitue au réel et noté l’impossibilité, désormais, d’ignorer “la tentation du rejet du Système”, Nicolas Doze pointe vendredi sur BFM TV un “système social [qui] ne redistribue plus correctement”, un “système éducatif (…) défaillant” et des “entreprises trop pauvres”. Une “certitude, (…) le sursaut ne viendra pas d’un homme (…) mais véritablement d’un événement : soit ce sera une attaque sur la dette de la France, soit ce sera un choc pétrolier, dans le meilleur des cas”, explique l’éditorialiste :

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5 Comments

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  • Nicolas ZAHAR , 21 avril 2012 @ 8 h 18 min

    La plus grave des crises que nous traversons n’est ni économique, ni financière, elle est avant tout morale. Notre redressement ne dépend que de notre volonté et de notre lucidité. Nous ne devons pas confondre les symptômes d’une maladie avec ses causes. Plutôt que de subir une contingence aussi douloureuse soit elle , il nous faut nous adapter et préparer à l’avenir: gouverner c’est prévoir. Nous sommes responsables en partie des hommes politiques que nous élisons; même lorsque les pouvoirs des élus se diluent, même lorsque les modes de scrutins et les découpages électorales rendent peu propice le juste exercice de la démocratie. Mais sommes nous prêt à tout entendre et à tout imaginer ? Les urnes ne peuvent contenir toutes nos utopies !

    Chaque contribuable verse à l’État 20 € par jour (1 milliard d’€/ par 50 millions de contribuables), jusqu’à le St Nicolas (après cette date, l’État vit à crédit): 8 € partent pour la dette, 4 € pour l’éducation Nationale, 3 € pour les niches fiscales et autres aides; et le reste…5 €.

  • Paul-Emic , 21 avril 2012 @ 8 h 50 min

    ça ne peut en effet que se terminer comme cela

  • martel , 21 avril 2012 @ 15 h 28 min

    Je suis d’accord avec vous sur certains points. Faut il pour autant être grisé par des utopies irréalisables, alors que le monde change constamment, de minute en minute. Le sinistre serait de voir la gauche au pouvoir qui ne vit que dans le passé et ne voit pas, ou refuse de voir l”avenir. Je voteras Nicolas Sarkozy, dès le premier tour. C’est le seul des candidats à prévoir “Gouverner c’est prévoir” , encore faudrait il que l’aveuglement idéologique surmonte l’anti-sarkozisme primaire. Quand il dit qu’il combat seul contre 9 je pense qu’il omet de parler de presque tous les médias qui à longueur d’émission nous ressassent le nom du Messie : Hollande. Lui nous promet la catastrophe. J’en ai bien peur.

  • gregoire , 21 avril 2012 @ 19 h 15 min

    On verra bien. Mais ce qui viendra alors compte davantage, car si l’étincelle est une chose, la balistique sociale en est une autre. Selon moi, du chaos ne peuvent émerger à nouveau que les fondamentaux de la France. Le chaos fait vibrer la société et provoque un descellement de tous les artifices, qui se détachent et chutent à terre, les masques tombent, les visages se révèlent et, à la fin ne reste debout que ce qui est vraiment solide, la charpente de la France. Si vous êtes intelligents, positionnez vous dès maintenant et misez sur ces fondamentaux. Seul écueil : personne n’est capable de vous assurer de l’identité de ces fondamentaux. La gauche vous dira ceci, la droite vous dira cela, les autres vous parleront d’autre chose. Mais dans tous les cas, c’est la nature qui tranchera. Et celui qui se sera montré clairvoyant pourra se considérer comme Français légitime.

  • LECONTE DE PARIS , 22 avril 2012 @ 18 h 49 min

    Trop, c’est trop ! Et il en est sûr, Doze…

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