Interrogé ce mardi 17 novembre par le député Joachim Son-Forget à l’Assemblée nationale sur la réponse du gouvernement au scandale de l’étude frauduleuse sur les effets de l’hydroxychloroquine, publiée par la revue scientifique “The Lancet” en mai 2020, le Premier ministre Jean Castex s’est contenté d’une réponse évasive.
Au printemps, la revue médicale de renommée internationale avait en effet laissé une équipe au profil douteux publier une étude qui suggérait que l’hydroxychloroquine, associée ou non à un antibiotique comme l’azithromycine, augmentait la mortalité et les arythmies cardiaques chez les patients hospitalisés pour Covid-19. Cette étude avait été suivie en France d’une abrogation de la dérogation qui permettait l’utilisation de cette molécule contre le nouveau coronavirus SARS-CoV-2 et de la suspension d’essais cliniques destinés à tester son efficacité. Devant le tollé soulevé par les incohérences du protocole d’observation et l’opacité des données fournies par Surgisphere, le journal avait publié un avertissement à ses lecteurs le 25 mai avant de dénoncer l’article dans la foulée. Début juin, l’OMS reprenait les essais cliniques sur l’hydroxychloroquine. Du côté de l’Exécutif, en revanche, silence radio.
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