Nous avons pleuré et nous continuons de pleurer nos compatriotes cruellement assassinés dans les rues de Paris. Non sans mal, nous avons réprimé les cris de rage qui nous montaient à la gorge en constatant que tout ce qui arrivait aujourd’hui était depuis longtemps parfaitement prévisible, prévisible depuis des dizaines années, prévisible au moins depuis 2005 et la fameuse « intifada des banlieues », laquelle avait révélé de façon éclatante que de nombreux quartiers de nos villes et de nos banlieues ne pouvaient plus être considérés comme appartenant pleinement au territoire français car ils étaient tombés sous la coupe de populations allogènes inassimilables qui y faisaient régner leur loi implacable. Voir à ce sujet, réalisée par le criminologue Xavier Rauffer, l’analyse de l’échec total de la politique (baptisée « politique de la ville ») consistant à déverser depuis des années en pure perte des milliards sur les banlieues de l’immigration.
Certains, comme après les attentats de janvier 2015 contre Charlie-Hebdo et contre l’Hyper-casher de Vincennes, ont choisi à nouveau, sous les yeux empressés et complaisants des medias, de rivaliser en simagrées indécentes et en contorsions nombrilistes : « Je suis Bataclan »,« Peace and love », « Même pas peur », « Pas d’amalgame », « Ça n’a rien à voir avec l’Islam », etc. Espérons néanmoins qu’une majorité de nos concitoyens saura dépasser l’émotion légitime mais stérile pour entamer une réflexion sérieuse, un examen de conscience rigoureux. Il leur appartient en effet de faire maintenant un bilan sans concession et de tirer des derniers massacres parisiens les conséquences qui s’imposent à tout esprit un peu rationnel et doté d’un minimum de bon sens.
Une fois cet examen effectué, sérieusement, une fois ce bilan accompli, sans indulgence ni faux fuyant, pourront-ils alors déboucher sur d’autres conclusions, sur d’autres exigences politiques, que celles de voir congédier le plus tôt possible l’équipe d’incapables et de menteurs qui occupe aujourd’hui le pouvoir en France ?
Dehors les incapables !
Dehors Cazeneuve ! Dehors ce ministre de l’Intérieur et des Cultes qui a osé déclarer le 5 août 2014 à RTL : « Evoquer les racines chrétiennes de la France, c’est faire une relecture historique frelatée qui a rendu la France peu à peu nauséeuse » ou « Ce n’est pas un délit de prôner le djihad » ! Dehors ce chef de la police censé faire respecter l’ordre public qui, en août dernier, a laissé sans réagir quelques dizaines de Roms (aujourd’hui on dit « gens du voyage ») bloquer pendant 24h l’autoroute A1 à Roye près d’Amiens pour obtenir la libération d’un des leurs, puis en octobre, d’autres Roms, émules des précédents et encouragés par leur exemple, mettre la ville de Moisans dans l’Isère à feu et à sang, coupant la route et la ligne de chemin de fer pendant de longues heures. Depuis cela, malgré les promesses d’une« justice inflexible », malgré de grands discours sur « la fermeté républicaine », aucune arrestation ! Dehors ce ministre censé faire appliquer la loi mais qui, à Calais, va se faire photographier en train de « fraterniser » et d’échanger des mamours avec de prétendus réfugiés politiques (en réalité, pour la grande majorité, des immigrés économiques), des gens en tout cas qui n’ont aucun titre à séjourner sur le territoire national et que, par conséquent, il devrait faire immédiatement expulser…
Dehors Valls, qui au lieu de consacrer tous ses efforts, comme tout premier ministre digne de ce nom, à gouverner la France, qui au lieu de se plonger la tête dans les dossiers les plus brulants, les plus urgents, et au lieu de tâcher d’élaborer des réponses adaptées à la crise majeure que traverse notre pays, passe son temps à sillonner inlassablement les régions pour faire campagne contre le Front National. Est-ce là le rôle d’un premier ministre ? Est-ce à lui, censé observer une certaine réserve et se tenir au dessus des partis, qu’il appartient de faire des proclamations ouvertement partisanes et d’effectuer de véritables tournées électorales dans les régions qui s’apprêtent à mal voter ?
Et qu’est-ce qu’on lui reproche au front National ? D’avoir, depuis des années, cherché à mettre en garde les Français contre les dangers d’une immigration démesurée et déraisonnable ? D’avoir, depuis longtemps, demandé qu’on ferme les mosquées salafistes (plusieurs centaines) qui endoctrinent de jeunes musulmans livrés à eux-mêmes et s’emploient à les transformer en terroristes fanatisés et sanguinaires ? D’avoir proposé que les binationaux convaincus de dérive djihadiste soient automatiquement déchus de leur nationalité française ? Enfin, d’avoir demandé qu’on rétablisse les contrôles aux frontières et qu’on s’efforce d’endiguer le flot sans cesse croissant de délinquants (pudiquement rebaptisés « migrants ») qui transgressent impunément les lois réglementant l’entrée sur le territoire de l’Europe ? La plupart de ces mesures (hier présentées comme impossibles à mettre en œuvre ou comme politiquement inacceptables) sont aujourd’hui reprises à son compte par le gouvernement !
Dehors Taubira, le Garde des Sceaux qui, au lieu de s’employer prioritairement à protéger les citoyens français des délinquants dont l’activité (toutes les statistiques le montrent) connait une croissance exponentielle, consacre tous ses efforts à éviter à ces délinquants, même récidivistes, toute incarcération, à entraver l’efficacité de la répression policière en encourageant les tendances les plus laxistes de la magistrature et à démoraliser les forces de l’ordre qui constatent amèrement que les personnes qu’ils présentent à la justice échappent de plus en plus souvent à toute peine, ce qui ne peut que renforcer le sentiment d’impunité qui les habite… Aura-t-on noté que l’un des assassins du Bataclan, le dénommé Omar Ismaël Mortefaï, avait été condamné à huit reprises pour divers « petits délits », sans avoir jamais été incarcéré ?
Dehors Hollande ! Hollande, c’est le roi des menteurs, le prétendu « inverseur de la courbe du chômage », celui qui, aggravant la politique de son prédécesseur, a ruiné économiquement le pays en l’écrasant sous les impôts et qui, sur le plan international, l’a mis servilement à la remorque des Allemands et des Américains. Aujourd’hui l’air grave, il prend la pose et voudrait qu’on lui fasse encore confiance. Mais les Français ne sont plus dupes. Ils disent : assez de postures avantageuses, assez de belles paroles ronflantes, assez de rodomontades ridicules, assez d’enfumage systématique ! Ce qu’ils veulent, les Français, ce sont des actes suivis d’effet. Ils ont bien vu qu’après le grand cirque médiatique qui avait suivi les attentats de janvier dernier le gouvernement socialiste n’avait rien fait de concret pour s’attaquer sérieusement à la cinquième colonne islamiste qui vient de passer brutalement à l’action.
L’unité nationale ?
Hollande, aujourd’hui, voudrait nous vendre « l’unité nationale ». Mais l’unité nationale, ce n’est pas cette hypocrite opération de « com » à laquelle, avec l’aide de la bande de guignols incompétents et velléitaires dont il est le patron, il vient à nouveau de se livrer.
L’unité nationale, c’était Georges Clémenceau en 1917, inflexible, intransigeant, irréductible, s’employant à combattre sans relâche le défaitisme et à galvaniser l’arrière, afin d’épauler du mieux possible les poilus, ceux qui, sur le front, pour barrer la route à l’envahisseur, s’accrochaient héroïquement au terrain : « Ma politique étrangère et ma politique intérieure, c’est tout un. Politique intérieure ? Je fais la guerre. Politique étrangère ? Je fais la guerre. Je fais toujours la guerre ». Un Clémenceau que Guillaume II, dans ses Mémoires, n’a pas hésité à présenter comme « la cause principale de la défaite allemande ».
L’unité nationale, c’était Charles de Gaulle : « Je convie tous les Français, où qu’ils se trouvent, à s’unir à moi dans l’action, le sacrifice et l’espérance. » De Gaulle qui au départ, pendant l’été 1940, n’avait derrière lui qu’une minuscule poignée de Français Libres. Mais qui, après 1942, a su regrouper dans le combat, autour de ses premiers compagnons, des pans entiers de Vichy, l’Armée d’Afrique, De Lattre, Juin et les autres. Qui a su fédérer dans son Gouvernement Provisoire d’Alger, aussi bien les diverses organisations de résistance que les partis politiques et les syndicats de tous bords, de façon à pouvoir présenter, non seulement face à l’ennemi mais aussi face à des alliés peu désireux d’accorder à la France Combattante la place qui lui revenait, un front commun, cohérent et unifié.
Alors je dis : « Aux armes, citoyens ! Formez vos bataillons ! » Et ne croyez pas tous les bons apôtres qui voudraient nous persuader que l’ennemi est faible et que la victoire sera facile. C’est tout le contraire : le combat promet d’être rude car la France est en partie désarmée, sapée par des années de renoncements et d’aveuglement ; il lui faudra remobiliser énergiquement sa jeunesse et la préparer moralement et physiquement aux épreuves sans nombre qui de toute évidence nous attendent.
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