Un billet d’Éric Martin*
On ne sait toujours pas, de Jean-François Copé ou de François Fillon, qui a gagné l’élection à la présidence de l’UMP. Ce qu’on sait, en revanche, c’est que la “droitisation” en paroles (peu importent les intentions ou les actes) n’a jamais aussi bien fonctionné.
Rappelez-vous, elle avait porté au pouvoir Nicolas Sarkozy en 2007 et lui avait évité une défaite trop nette en mai 2012. On a même dit que si le Président sortant était parti en campagne deux semaines plus tôt, il l’aurait finalement emporté contre François Hollande.
Souvenez-vous, il y a quelques semaines, le secrétaire général de l’UMP était donné largement battu par l’ancien Premier ministre. Et puis, sont arrivés la polémique sur les pains au chocolat, les appels à manifester dans la rue contre François Hollande, le soutien à la manif’ pour tous, etc.
La gauche a fait les gros yeux, les médias aussi. En face, Fillon n’a eu d’autre choix de muscler son discours pour rester dans la course.
Comme le Parti républicain aux États-Unis, l’UMP est objectivement en train de se droitiser. Et comme, à moyen terme, c’est en France le seul parti de droite qui a vocation à gouverner, il n’y a pas à hésiter : les lecteurs de Nouvelles de France doivent y adhérer dès aujourd’hui pour soutenir la tendance actuelle voire l’accélérer et – enfin ! – transformer les belles paroles en actes.
*Éric Martin est rédacteur en chef des Nouvelles de France.
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