Qui veut plaindre la pauvre Caroline Fourest et sa horde de féministes intégristes ?

Tribune libre de Paul Ohlott*

Les journalistes sont indignés, Caroline Fourest joue la pauvre victime et le gouvernement socialo-communiste condamne « les agressions d’extrême droite dans notre pays”. Des agressions qui sont survenues en marge de la manifestation organisée à Paris par l’Institut Civitas, contre le « mariage » homosexuel. Ben voyons !

La pauvre Caroline Fourest feint de ne pas comprendre les comportements violents de quelques sympathisants de Civitas (catholiques intégristes), alors qu’avec ses amies féministes du groupe FEMEN, elles avaient simplement « décidé de faire une protestation pacifique et drôle”, sans le moindre calcul politique, sans nourrir la moindre provocation, et sans la complicité des journaleux au service du socialo-communisme.

Qu’est-ce que Caroline Fourest entend par Pacifique et drôle ? Elle raconte : « Une dizaine de militantes des Femen avaient décidé d’arriver habillées en nonnes (NDLR : avec les seins nues et en petite culotte), avec des slogans humoristiques ». Des slogans humoristiques comme « Fuck God », « Fuck Church », « Occupe toi de ton cul » ou encore « In Gay we trust » ? C’est vrai que c’est hilarant et pas du tout provoquant…

La pauvre Caroline Fourest ne pouvait absolument pas prévoir que leur agissement imbécile serait une « incitation à la haine » et déclencherait des hostilités… La pauvre Caroline Fourest n’est pas venue parce qu’elle savait que ses copains journaleux seraient présents, en quête de la moindre violence… La pauvre Caroline Fourest avait des motivations pures… qui peut en douter ?

Au fait, je n’ai pas entendu la moindre réaction de condamnation de la part des journalistes, de Caroline Fourest et du gouvernement socialo-communiste, lorsque leurs copains d’extrême-gauche et divers intégristes pro-LGBT n’ont cessé, ce samedi 17 novembre, de scander des propos haineux et de provoquer les manifestants par des doigts d’honneur… Seraient-ils tous atteints du syndrôme d’auto-aveuglement volontaire ?

Vous êtes une belle bande d’hypocrites… Vos larmes de haine ne parviennent pas à nous émouvoir… vous récoltez ce que vous semez ! Vous récoltez ce que vous méritez. Repentez-vous, « race de vipères » (1)…

Voir les photos des gentilles féministes pas du tout provocatrices…

1. Une merveilleuse citation du Christ à l’attention de tous les hypocrites.

*Paul Ohlott est journaliste et fondateur site Actu-chretienne.net.

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  • Robert , 20 novembre 2012 @ 22 h 19 min

    Eh ben, vous ne doutez de rien.
    Qui a humanisé la philosophie fataliste de l’Antiquité, pessimiste sur l’homme et civilisé les Barbares?
    Le christianisme

    Qui au contraire a renié l’héritage qui avait permis ce développement fantastique de la civilisation?
    La Renaissance qui a prétendu revenir à l ‘héritage antique.

    Qui a nié la liberté humaine, mis le soupçon sur l’être humain et déclenché la guerre au monde entier?
    Les Lumières héritières de la philosophie de Rousseau, père du totalitarisme, et dont vous semble un digne héritier.
    Quand je disais que les militants homos me faisaient penser aux SA d’Hitler, vous n’imaginez pas les points communs.

  • Gayrrier , 20 novembre 2012 @ 22 h 22 min

    “L’inquisition et les femmes

    Au cours des temps et pour des millions d’hommes, la fête de la joie qu’évoque
    la nuit de Noël, a été transformée, par les églises, en une cruelle fête de la tristesse.

    Lisez vous-même! L’extrait ci-dessous est tiré du livre « La nouvelle inquisition » du théologien renommé, professeur Hubertus Mynarek (voir référence)

    Cela paraît incroyable, mais il s’agit bien de la vérité !

    Jadis La machinerie de la torture disposait déjà d’une variété de méthodes étonnantes qui confirme la thèse que rien ne rend aussi inventif que l’envie de cruauté.

    La torture par l’eau

    Le corps de l’accusé était lié sur une planche inclinée ou pendu en l’air à des cordes fortement serrées et le corps soutenu par un tabouret. La victime devait alors avaler une énorme quantité de liquide: 6 litres pour la petite torture et 12 litres pour la grande. Celui qui serrait les dents se faisait déchiqueté la bouche par le bourreau à l’aide d’une pince en fer. Celui-ci continuait alors, à l’aide d’une carafe, à faire ingurgiter l’eau dans la bouche du torturé. Beaucoup de ces victimes étouffaient ou éclataient littéralement, du fait que leurs anus et l’urètre furent consciemment bouchés ou noués.

    Mutilation physique

    Une autre torture consistait à visser et à griller la langue, ou encore à écraser les mains sur une enclume ou à sectionner les mains et les pieds à l’aide d’une hache. «Les sorcières» ou les femmes jugées immorales eurent le nez et les oreilles coupés; les juifs accusés de vol, étaient pendus par les pieds entre deux chiens ou deux loups affamés. Une cruauté bien particulière consistait à étriper la victime. Leur ventre était ouvert au couteau, une partie de l’intestin était extirpée puis attachée et enroulée à une poulie.

    «La vierge de fer» *

    La vierge de fer représente «un chef-d’œuvre» de la ferronnerie qui devait servir à préserver la pureté de la foi: il s’agissait d’une cape allant jusqu’à terre, cependant non faite d’étoffe mais de fer. La partie supérieure de la cape représentait une tête au visage de femme. En réalité la cape était un caisson de fer équipé de portes. A l’intérieur des portes ainsi que sur le dos du caisson étaient fixés des pointes de fer. La victime, prisonnière de l’inquisition, était placée à l’intérieur du caisson. Puis les portes se refermaient lentement, de sorte que «les pointes de fer perforaient ses bras, de même que certains endroits de ses jambes, de son ventre, de sa poitrine, sa vessie, les parties de son corps se trouvant à la racine de son membre viril, ses yeux, ses épaules et son postérieur, sans toutefois la tuer», tout au moins pas immédiatement. La mort ne survenait généralement qu’après quelques jours d’atroces douleurs et de cris effroyables.

    «Le berceau de judas»

    «Le berceau de judas» est une méthode qui n’a pas son pareil. La victime de l’inquisition était tirée vers le haut à l’aide d’un treuil et placée sur la pointe d’une pyramide en bois. Son poids entier ne reposait plus que sur le vagin ou l’anus, le scrotum ou le coccyx. Le supplice était encore amplifié du fait que le bourreau tirait la victime vers le haut, la relâchait, la balançait ou la laissait sans cesse retomber sur la pointe.

    «La fourche d’hérétique»

    «La fourche de l’hérétique» avait également un sens «religieux» puisqu’elle représentait un moyen visant à défendre la vraie foi. Quatre pointes de fer perforaient la victime sous le menton et perçaient le sternum, de sorte qu’elle ne pouvait plus bouger la tête et à peine parler distinctement. Mais pour l’inquisiteur, cela suffisait, car la victime n’avait qu’à balbutier le mot «abiuro» («j’abjure») gravé dans «la fourche de l’hérétique» qu’il lui suffisait de lire.

    «Il faut entendre les cris de ces malheureux! Il faut lire ce qui fut écrit des cachots, les femmes à leurs maris, les pères et mères à leurs enfants, les protestations de leur innocence, les adieux pour toujours.»
    (L’historien Karlheinz Deschner, Eglise du malheur, Munich 1979, p. 28 de la version allemande)

    Scie et pieu

    Egalement de simples outils, comme «la scie» et «le pieu», pouvaient tout à fait convenir au but des inquisiteurs. Les luthériens, par exemple, après leur victoire sur les agriculteurs insurgés, ont mis à nouveau la scie à l’honneur contre quelques meneurs. Ceux-ci étaient suspendus la tête en bas et la scie, placée entre les jambes, pouvait alors commencer «son travail», en «avançant progressivement» du nombril à la poitrine. Presque encore plus cruel – si cela est encore possible: l’empalement de la victime. Celle-ci était empalée, martelée – enfoncée sur un pieu de bois ou de fer au niveau de l’anus préalablement huilé, jusqu’à ce que le pieu pénètre enfin et ressorte par l’estomac, la poitrine ou l’épaule …

    D’autres outils de torture

    La simple énumération des outils de torture – l’étau à genoux ou l’étau destiné aux pouces, le serre-bouche en fer, les outils pour marquer au fer rouge, les colliers de chaines, «le chapelet» à accrocher autour du cou (d’une longueur d’un mètre, d’un poids d’environ huit kilos), les anneaux de fer verrouillés au cou de l’hérétique, les cages en fer, les étaux destinés à la tête et les vis à crâne, les fouets de chaines, les collerettes épinées, la ceinture de force, le «clitoris espagnol», pourvu de pointes tranchantes, les tenailles et cisailles, la roue de torture et ainsi de suite – tout cela témoigne de la passion inventive et perverse des inquisiteurs et de leurs complices, et démontre la monstrueuse «passion pour la cruauté», caractérisant le christianisme d’Eglise qui ne sera égalé par aucune autre religion.

    Invention de nouveaux supplices

    On emmurait les victimes ou alors, en signe de grâce de la part des tyrans (!), on les laissait lentement mourir de faim – on les noyait lentement dans des tonneaux remplis d’urine ou de purin, on leur coupait ou sciait la langue, on les grillait, on rôtissait les hérétiques sur des fers chauffés à blanc ou encore on les étouffait en brûlant de la paille humidifiée. Après l’invention de la poudre explosive, on laissait celle-ci exploser à proximité de la pauvre victime, afin de lui déchiqueter la poitrine. L’esprit de cruauté trouvait toujours de nouveaux moyens pour augmenter les supplices des victimes de l’inquisition.

    Les congrégations pour la doctrine de la foi

    Le pape Paul III (1468-1549, pape à partir de 1534) organisa également en 1542 l’inquisition en tant que cardinal chargé de la commission qui, comme instance centrale pour tous les pays, devait veiller sur la pureté de la foi. Le pape Sixtus V (1521-1590, pape à partir de 1585) a fixé en 1588 son statut définitif de Congregatio Romanae et universalis Inquisitionis (Congrégation de l’inquisition romaine et universelle). Beaucoup plus tard, à savoir en 1908, cette autorité d’inquisition centrale reçut le nom d’ Offizium saint. Aujourd’hui, elle se nomme d’une façon inoffensive et anodine Congrégation pour la doctrine de la foi. Mais l’esprit inquisitorial est resté le même.

    * Remarque de la rédaction: Aujourd’hui, des chercheurs, sympathisants de l’Eglise, prétendent entre autre que la vierge de fer n’aurait pas du tout été utilisée sous la forme décrite ici, mais qu’au 18ème siècle l’inquisition ecclésiastique aurait été accusée à tort de cette méthode de torture et de mise à mort. En effet, il reste maintenant contesté que l’utilisation de la vierge de fer soit en rapport avec l’inquisition.
    A cela, nous aimerions ajouter ce qui suit: l’exactitude historique est certes toujours une nécessité. Toutefois il faut se demander de manière générale qu’elle peut être la motivation ou l’intention d’une information. Pour citer un exemple en relation avec l’utilisation de la vierge de fer, que devrait-on penser d’un tueur en série qui aurait fait 30 victimes et qui tenterait de se justifier en reprochant au procureur général d’avoir très mal déterminé la cause de décès de la 23ème victime? Et que se passerait-il si, en effet, ce reproche s’avère justifié? C’est-à-dire que l’une des victimes ne serait pas morte des suites des blessures dues aux pointes de fer, mais aurait été étranglée. Est-ce que cela changerait de manière déterminante la situation du coupable?

    Pape Paul III (1468-1549), connu pour avoir convoqué le concile de Trente (1545-1563), appelé Tridentinum, qui conduira à l’inquisition, va jusqu’à dire un jour:
    «Si mon père était un hérétique, j’apporterais moi-même le bois pour le brûler.»
    (extrait d’une émission de radio du 21/07/2002 sur «Deutschland-Radio Berlin»)

    Cardinal Joseph Ratzinger, l’actuel pape Benoît XVI

    «La mission nécessaire» de l’inquisition

    ‘[Dieu …] «donne à chacun de la compréhension pour les hommes d’eglise qui, dans leur mission nécessaire pour la sauvegarde de la vérité, au nom de la foi et la morale, ont recouru eux aussi de temps à autre à des méthodes ne correspondant pas à l’évangile.»

    C’est un passage de ce qui a été lu publiquement le 12/03/2009 à Rome par le pape Jean-Paul II, en alternance avec d’autres représentants de haut rang du Vatican, un «Mea Culpa» pour les crimes de l’Eglise (réf.: http://www.theology.de/religionen/oekumene/evangelischerkatholischerdialog/meaculpa.php).
    Le texte avait été rédigé par Joseph Ratzinger, alors cardinal, et c’est d’ailleurs lui qui avait lu l’extrait cité ci-dessus (réf.: http://www.br-online.de/ wissen-bildung/collegeradio/medien/geschichte/ inquisition/manuskript/).

    Le pape et les cardinaux, avec leurs paroles doucereuses et bien tournées, n’ont, malgré tout, pas demandé pardon à leurs victimes – ce qui aurait été évident et nécessaire pour un véritable repentir. Au lieu de cela on s’adressa à Dieu dans un discours neutre, sans implication.

    «L’expression «Grand inquisiteur» représente une classification historique. Quelque part nous sommes dans cette continuité. Nous essayons cependant de faire aujourd’hui à partir de notre conscience de la justice ce qui a été fait dans le passé avec des méthodes en partie critiquables. Il faut cependant dire que l’inquisition a été un progrès, car plus personne ne pouvait être jugé sans un inquisitio, c’est-à-dire sans qu’il y ait eu un examen, une enquête.»
    (Déclaration du cardinal Joseph Ratzinger, dans l’émission Contrastes du 03/03/2005 sur la chaîne de télévision allemande ARD, à propos de son titre inofficiel de «Grand Inquisiteur moderne». Quelques semaines plus tard il fut élu pape.)

    PS: En complément, à voir (en allemand): la lettre bouleversante du maire de Bamberg Johannes Junius du 24/07/1628 à sa fille Veronika. Junius a été torturé et exécuté par les inquisiteurs de l’église dans la «Maison du maléfice» à Bamberg. Sa lettre à été mise en animation audiovisuelle, comme si Junius parlait à partir de l’au-delà en tant qu’âme: http://www.youtube.com/watch?v=qfRKfimBGpw
    Pour de plus amples informations sur l’inquisition à Bamberg, voir aussi (en allemand): http://www.theologe.de/erzbistum_bamberg.htm

    L’inquisition et les femmes

    «La poire vaginale», «les griffes à poitrine», «Les araignées espagnoles»,
    la ceinture de chasteté, le masque de la honte

    Dans l’église dont la structure est patriarcale et profondément masculine, les femmes devaient inévitablement être punies, souvent de manière bien pire encore que les hérétiques de sexe masculin. A l’encontre de celles-ci l’agressivité et la perversion sexuelle des inquisiteurs se déchaînèrent véritablement. Il y avait des instruments de torture spécifiques, conçus tout spécialement pour les femmes, par exemple «la poire vaginale» qui, par l’action rotative d’une vis, élargissait et déchirait l’utérus et les viscères. Il y avait des «griffes à poitrine» qui déchiquetaient les seins; «d’autres griffes» qui, chauffées au rouge, causaient «seulement» une «morsure» à la poitrine des mères célibataires, dont les enfants se tenaient à leurs pieds, arrosés de leur sang. Il y avait ce qu’on appelait les «araignées espagnoles», c.-à-d. des griffes à cinq doigts en ciseaux qui soulevaient la victime par le postérieur, la poitrine, le ventre ou la tête, mais aussi par les yeux et les oreilles à l’aide de deux griffes. «La ceinture de chasteté» contrairement à la mystification qu’il en a été faite, était en réalité également un outil de torture. Naturellement, il y avait aussi «les masques de la honte» pour les femmes, ainsi que les «poires buccales» confectionnées spécialement contre leur prétendu verbiage. Il s’agissait en fait de bâillons en fer, dont l’extrémité aiguisée en pointe avait pour effet de leur trancher la gorge. Mais au besoin des pierres suffisaient aussi pour mener à bien cette œuvre de destruction. Les femmes ayant commis l’adultère, étaient lapidées ou jetées dans une fosse aux serpents …

    Jamais il n’y eut une religion qui prêcha autant l’altruisme et l’amour pour le prochain et qui, en même temps, pratiqua autant «la haine du prochain» et la haine des femmes en particulier! C’est en cela que le christianisme catholique et protestant se distingue de toutes les autres religions, à savoir de manière négative. Il ne s’est jamais distingué de manière positive en ce qui concerne l’humanité et la protection des droits de l’homme. Au contraire, il a fallu lutter pour chacun des droits de l’homme à cause de la résistance acharnée de l’église, aussi bien catholique que protestante.

    Le pape dans un «souci brulant» lance la chasse aux sorcièreses

    Le fait de reconnaître la femme en tant que personne humaine ayant les mêmes droits que l’homme fût de tout temps une chose impossible pour l’église. En fait, les femmes n’avaient nié que rarement les dogmes de la foi en comparaison aux hommes. Celles-ci auraient donc dû être bien moins persécutées que les hommes. Mais en les accusant de sorcellerie, on pouvait ainsi les accuser d’hérésie. La sorcellerie était une hérésie, telle était l’équation. Et ainsi, l’inquisition s’ouvrit elle-même un nouveau champs d’action justifiant son existence, se confirmant elle-même. Les envoyés du pape Grégoire IX (1167-1241, pape à partir de 1227), désignés inquisiteurs par ce dernier, ont annoncé au Pontifex Maximus une explosion du nombre de sorcières ainsi que de pactes terribles avec le diable faits par des femmes de toutes les couches de la société. Grégoire fut le premier pape qui, dans «un souci brûlant», ordonna la chasse aux sorcières. Celle-ci se perpétra jusqu’au 18ème siècle, faisant rage sous toutes ses formes et excès les plus variés.

    Les victimes des persécutions

    Le pape Innocent VIII (1432-1492, pape à partir de 1484) avait menacé de sentences terribles tous ceux qui s’opposeraient à son décret d’extermination des sorcières. C’est donc sous la menace de la plus haute sanction papale que commença l’extermination quasiment orgiaque des sorcières. Pendant la deuxième moitié du 17ème siècle, au cours duquel un million de personnes, bien souvent des femmes, furent victimes de ce processus d’extermination, l’évêque de Bamberg fit encore brûler 600 femmes, l’évêque de Salzburg 97, l’évêque Philippe Adolf von Ehrenberg de Würzburg fit brûler 219 sorcières et sorciers, dont 18 jeunes garçons en âge d’aller à l’école, une fille aveugle, une enfant de neuf ans et sa petite sœur. Dans la deuxième moitié du 16ème siècle, l’archevêque Jean de Trèves fit brûlé tant de sorcières que dans deux villages il ne resta plus que deux femmes. Un décan de Mayence fit brûler plus de 300 personnes dans deux villages, dans le seul but de s’accaparer leurs biens. L’esprit orgiaque de l’extermination «des sorcières» fut encore plus excité dans la mesure où les inquisiteurs, mais également les juges et les confesseurs qui, faisant fi sans vergogne du secret de confession, recevaient des primes pour chaque «sorcière exécutée». Un dicton de l’époque disait que le moyen le plus rapide et le plus facile de s’enrichir était de brûler des sorcières.

    La brutalité et la cruauté sadique de cette guerre d’extermination menée par les papes avec leurs inquisiteurs contre «les sorcières» dépassent tout ce que l’on peut imaginer. On estime à environ trois millions les victimes, surtout des femmes, qui furent ainsi bestialement assassinées …

    Les deux églises, catholique et évangélique, portent une dette énorme et indélébile envers les femmes, à cause de leur diabolisation, diffamation, persécution et exécution en masse. Pensons en cela aussi aux inventions perverses dont le seul et unique but était de punir «les mauvaises femmes» avec les méthodes les plus diverses …

    Le supplice des femmes soupçonnées de «sorcellerie»

    … Souvent, elles agonisaient pendant des années dans des cachots souterrains froids et humides, sombres et fourmillants de rats, de souris et autre vermines. Les plus jeunes femmes étaient en outre exposées aux viols par les ecclésiastiques et les gardiens de prison. On attachait de nombreuses «sorcières» sur des croix de bois ou on les fixait à un mur, on les laissait pendre en l’air à des chaînes par leurs membres déjà torturés, accrochées dans la tour à sorcière, où elles mourraient à petit feu de faim et de soif. Les supplices infligés aux sorcières par «la religion de l’amour» étaient inimaginables.

    «Le marteau des sorcières» de l’église

    Un livre ayant joué un rôle particulièrement effrayant dans la persécution des femmes est Le Marteau des sorcières (Malleus Maleficarum) qui a fait l’objet de 29 éditions entre 1486 et le 17ème siècle. Il a servi de manuel de référence pour déterminer les caractéristiques des «sorcières», comment les dépister et quels châtiments leur imposer, et est sans doute l’ouvrage qui a causé le plus de préjudices aux femmes de toute l’histoire. Le Marteau des sorcières traite de manière complète de tout ce qui concerne la persécution des sorcières, que ce soit au niveau théorique ou pratique. Cet ouvrage prouve de manière impressionnante que l’on peut faire de n’importe quelle idiotie une théologie des plus sérieuse, pour autant que l’on soit suffisamment pervers … Le sort des femmes sous l’inquisition, comme nous l’avons décrit ici de façon élémentaire, n’a d’égal que le sort réservé aux juifs par les inquisiteurs. (p. 45f.48f.51.53.58).

    Cet extrait sur l’inquisition ecclésiastique est tiré du livre en allemand de:
    Hubertus Mynarek, Die neue Inquisition
    Sektenjagd in Deutschland
    Mentalität, Motivation, Methoden kirchlicher und staatlicher Sektenbeauftragter
    Maison d’édition Das Weisse Pferd, Marktheidenfeld 1999, ISBN 978-3-9808322-1-2
    18,00 € + frais de port (http://www.das-weisse-pferd.com/buecher.html#Inquisition)

    L’auteur: Le Prof. Dr. Hubertus Mynarek (né en 1929) est un ancien professeur catholique de théologie et ancien doyen de la faculté catholique-romaine de l’université de Vienne. En 1972, il se retira de l’église et travailla en tant qu’auteur et conseiller. A côté de Karlheinz Deschner, Eugen Drewermann et Horst Herrmann, il compte parmi les critiques de l’église les plus réputés et les plus compétents. Il vit à Odernheim dans la Rhénanie-Palatinat.
    http://www.theologe.de/inquisition.htm

  • brennou , 20 novembre 2012 @ 22 h 44 min

    Qui donc a inventé l’avocat pour l’inculpé ? la preuve contradictoire au procès ? le non-lieu au bénéfice du doute et bien d’autres avancées dans le déroulement de la justice ?
    Ne répondez pas sans réfléchir ! Oui, c’est bien la Sainte Inquisition de saint Pierre de Vérone et de Thomas de Torquemada ! A comparer avec la charia ! ! !

  • Robert , 20 novembre 2012 @ 23 h 01 min

    Bien sûr, Brennou.
    L’inquisition a moins tué que la Terreur et la plupart des peines relevant du spirituel se concluait par une pénitence. Seuls les relapses qui rejetaient la miséricorde, dans les accusations contre la foi, se voyaient livrées au bras séculier.
    L’Inquisition a permis d’éviter les exécutions pour des fausses accusations et dissocié les peines spirituelles des crimes temporels relevant de l’état.
    C’est dans les pays protestants, à Genève avec Calvin, que les derniers buchers de l’Inquisition ont existé. Il est vrai qu’avec leur libre examen et leur prédestination, les protestants ne croient pas à la guérison spirituelle de l’âme par la confession et le repentir.
    À la même époque, l’Islam réduisait en esclavage tout le moyen et proche orient, castrant les esclaves, violant les femmes, ne connaissant ni la miséricorde ni ne pratiquant le pardon des fautes. Cela dure encore aujourd’hui.
    Malgré des excès et crimes, principalement en Espagne et au Portugal ou le pouvoir temporel utilisait à ses fins le pouvoir spirituel, l’Inquisition a été un progrès judiciaire dont nous continuons à être marqué dans notre droit.
    La légende noire de l’Inquisition date des Lumières et surtout du 19e siècle révolutionnaire. Dans le contexte ou elle existait, elle a été un progrès réclamé par les laïcs à l’Eglise pour les protéger des excès et abus du temporel et des fausses dénonciations d’hérésie et de sorcellerie.

  • Gayrrier , 20 novembre 2012 @ 23 h 06 min

    Le catholicisme est une secte malfaisante , manipulatrice , liberticide et totalitaire , basée sur l’intolérance de la diversité de la nature humaine et la cruauté :

    “Intolerance in the Bible”
    http://skepticsannotatedbible.com/int/long.html

    “Inquisition – La cruauté de l’église et ses méthodes de torture –
    L’inquisition et les femmes”
    http://www.theologe.de/inquisition.htm

    Et pour la violence , la bible n’est pas en reste :

    La violence dans la Bible. RECUEIL DE NEUF CENT DIX-SEPT VERSETS BIBLIQUES GLORIFIANT LA VIOLENCE
    http://www.kabyleuniversel.com/2012/03/15/la-violence-dans-la-bible-recueil-de-neuf-cent-dix-sept-versets-bibliques-glorifiant-la-violence/

    Quand à comparer les homos qui ne demandent qu’ à être traité avec le même respect et la même dignité que le restant de la population , aux SA d’Hitler , est tout simplement honteux quand on sait que les homos sous le régime nazi devaient porter un triangle rose , de la même manière que les juifs une étoile jaune , et que des milliers d’homosexuels ont été torturés et exterminés dans les camps de concentration uniquement à cause de leurs orientation sexuelle !

    Et l’ église catholique n’est pas en reste dans la barbarie inhumaine monstrueuse , les homos vivant au temps de l’inquisition étaient castrés , à vif naturellement , et en cas de récidive , brûlés vifs sur le bûcher !

  • brennou , 20 novembre 2012 @ 23 h 07 min

    Eugen Drewermann et Horst Herrmann

    Je me demandais quand ces deux références apparaîtraient.
    Comme contempteurs actuels de l’Eglise Catholique, on peut difficilement trouver mieux !

  • Gayrrier , 20 novembre 2012 @ 23 h 23 min

    Vous croyez ?

    Alors vous ne connaissez pas Salvatore Pertutti hétérosexuel rennais s’est donné pour mission de dénoncer l’homophobie et la misogynie des grands textes religieux , et qui a porté plainte contre la Bible , et qui souhaite qu’un avertissement soit mis sur la couverture de la bible (et du coran) , qui pourrait être : « Attention, ces ouvrages contiennent des propos à caractère sexiste, homophobe, criminogène et il convient de les remettre dans leur contexte historique. »

    http://www.heterhomo.org/Salvatore-Pertutti-Il-faut

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