La gôche agonise

Engluée dans une idéologie de “Bisounours” où le déni des réalités est flagrant et où tout discernement ou simple bon sens sont refoulés au profit d’un égalitarisme poussé jusqu’à l’absurde, la gauche nous a déversés depuis trop longtemps, avec arrogance, ses idioties de turlupins : théorie du genre, mariage gay, salles de shoot subventionnées, quotas obligatoires pour la parité et la diversité, pour tout et n’importe quoi. À quand la parité absolue, sur les bancs de l’Assemblée nationale ou ailleurs ? Pourquoi pas, un blanc, une noire, une noire, un blanc, ou un hétéro, un homo, un homo, un hétéro, ou encore un sportif, un handicapé, un handicapé, un sportif… ? Nous n’en sommes déjà pas très loin.

Ces inepties désespèrent les Français. Au lieu de s’attaquer aux véritables problèmes du peuple dans son ensemble, la gauche s’incline toujours, avec délice, devant les diktats des lobbies les plus fantaisistes ne représentant la plupart du temps qu’eux-mêmes, mais qui s’arrogent le droit de parler au nom de minorités qui, le plus souvent, ne demandent rien à personne. En cédant aux revendications communautaristes, nos gauchos patentés ont développé une grave scission entre nos concitoyens et ont programmé une ségrégation identitaire qui risque d’être mortelle pour notre pays.

Consciente ou inconsciente, la gauche a voulu nous préparer une nation d’hommes qui seraient des femmes comme les autres ou de femmes qui seraient des hommes comme les autres, où plus personne ne sait qui est qui. Une France dissociée et morcelée en tribus. Pour un mouvement, qui se revendiquait progressiste, quel perfectionnement ! Sait-elle seulement, cette gauche, qu’avec ses projets d’égalitaristes dégénérés, elle abonde dans le sens de la finance mondialiste qui ne rêve que d’individus indifférenciés, devenant de simples consommateurs pour le plus grand bonheur d’actionnaires avides de fric ? Sait-elle que ce n’est pas l’argent qui est un mal en soi, mais l’argent des opérations boursières déloyales qui déstabilise l’économie réelle – pour le plus grand malheur du peuple ? A-t-elle compris que gagner de l’argent, créer de la richesse, c’est bien (et tant mieux) mais qu’il faut que cela profite d’abord à l’économie nationale ?

La gauche est en panne d’idées ; elle ne propose plus rien de sérieux, que des réformes sociétales farfelues et de second ordre, mais certainement pas un projet de société attrayant où chacun pourrait se reconnaître et aurait envie de participer à une aventure exaltante. L’amateurisme, l’incompétence et l’impuissance, maintenant éclatants, des responsables de gauche, deviennent insupportables. Ces responsables ont aggravé une situation mise en place par une droite elle-même contaminée par l’idéologie soixante-huitarde. Au point que droite et gauche pratiquent depuis des décennies alternativement la même politique. Mais qui gouverne aujourd’hui ?

Enfermée dans un système qu’elle a elle-même construite et qui gauchit (le mot est là bien approprié) sa pensée, la gôche agonise : “ce qui en survit est soit pathétique, soit parodique” pour reprendre Régis Debray qui connaît bien le sujet. Sa mort annoncée va-t-elle encore durer longtemps ? Tôt ou tard, ce sera nécessairement le prélude de la fin d’un cycle et d’une idéologie qui a trop longtemps dominé notre quotidien. Et qui va aussi entraîner dans sa chute une droite qui, face à des responsabilités qu’elle n’a plus la capacité à assumer, est tétanisée.

Quelle solution ? Marine Le Pen ? En tout cas, visiblement, c’est la seule qui actuellement est en phase avec les préoccupations des Français et mis à part quelques gauchistes intégristes, plus personne ne conteste ses critiques sur la perte de notre identité nationale, de nos valeurs et de nos repères. Et les solutions qu’elle préconise sont de plus en plus approuvées pour un nombre exponentiel de Français. Selon un dernier sondage en date du 12 septembre, l’adhésion aux idées du Front national progresse : 68 % des personnes interrogées se prononcent pour la suppression du regroupement familial en matière d’immigration, une hausse de 24 points par rapport à mars 2011 (sondage BVA pour Absoluce, Les Échos et France Info). 67 % veulent réserver les aides sociales et les allocations familiales aux seuls Français (+ 27 points) et 65 %, rétablir le contrôle aux frontières intérieures de l’Europe (+ 19). 31 % des personnes interrogées sont favorables à une sortie de l’Union européenne (+ 14 points) et 28 % à une sortie de la zone euro et au retour au franc (+ 11). Jusqu’où cela nous mènera-t-il ?

Seule certitude, la crise que nous traversons aujourd’hui a au moins l’avantage d’ouvrir les yeux à beaucoup de Français qui, jusqu’alors, étaient encore dans le déni.