François Asselineau analyse les sujets d’Histoire, Géographie et Instruction civique du Brevet 2022 destiné aux collégiens français de 15 ans.
Le président de l’UPR dénonce le fait que les sujets traités sont d’une indécente actualité, extrêmement politiques, voire polémiques, et qu’ils “cancellent” tout bonnement la France.
Ainsi :
▪️La question dite «de géographie» porte sur les coopérations transfrontalières promues par l’Union européenne, dont le jeune collégien doit vanter les mérites.
Il n’y a aucune vérification des connaissances, même sommaires, de la géographie de la France métropolitaine et de son Outre-mer.
▪️la question dite «d’histoire»
porte sur le régime politiquement allemand de 1933 à 1945, sujet constamment ressassé dans les médias.
Il n’y a aucune vérification des connaissances, même sommaires, de telle ou telle grande période de l’Histoire de France.
▪️la question «d’instruction civique» porte sur la méfiance de principe qu’il faut nourrir à l’encontre des réseaux sociaux, avec le lourd sous-entendu que seuls les médias mainstream seraient fiables et dignes de foi.
Il n’y a aucune vérification des connaissances, même sommaires, des grands principes de la République, de la démocratie, de nos institutions ou de notre Constitution.
En somme, le Brevet 2022 inflige aux écoliers une vision étroite et biaisée contraire aux principes fondamentaux des valeurs de l’instruction républicaine, qui devrait d’abord consister à enseigner aux collégiens les grandes caractéristiques historiques, géographiques et institutionnelles de la République française.
Cette technique d’omission systématique de tout ce qu’est la France, et l’imposition d’un narratif européiste à la place, ressemblent à s’y méprendre aux pratiques de tous les régimes totalitaires qui essayent par tous les moyens de formater les esprits juvéniles afin de donner naissance à un «homme nouveau», détaché de tout passé et de tout repère, et sommé de réciter le discours dogmatique du régime.
Que les européistes en soient encore à vouloir imposer leur camelote idéologique aux enfants, 65 ans après le Traité de Rome, en dit long sur le fait qu’ils sont aux abois face aux réveils des peuples et de leur soif de souveraineté nationale.