Saint-Jacques-de-Compostelle, en Galice (Espagne), est devenu, depuis le dernier quart du XXe siècle, le lieu de convergence de plusieurs centaines de milliers de pèlerins par an. Bâton, coquille Saint-Jacques, créantials tamponnées, beaucoup de ces marcheurs pourraient faire illusion. Pourtant 70% de ceux qui s’engagent sur le Chemin ne le font pas pour des raisons religieuses. Au contraire, les motivations sont souvent sportives, touristiques même hygiénistes. Le projet : « semeur en chemins », initié par Blandine et Arthur, s’inscrit dans une démarche de re-spiritualisation du Chemin. En allant à la rencontre des jeunes de 20 à 35 ans pendant 11 jours, les volontaires de cette mission d’évangélisation échangent et écoutent beaucoup. Un témoignage passionnant montrant la grâce en œuvre chez les non-croyants comme chez les croyants. Les évangélisés ne sont pas forcément ceux que l’on imagine…