Nouvelles de France a publié un excellent communiqué du collectif Phoenix dirigé par Charles Beigbeder, intitulé « 800 jours pour convaincre » qui est d’une remarquable lucidité sur la situation catastrophique de notre pays. Ce présent article de Jean Dutrueil, s’adressant d’abord aux jeunes patriotes français qui seront amenés à avoir des responsabilités politiques, administratives, militaires et économiques, a pour but de compléter le constat déplorable sur notre pays et de proposer des solutions concrètes pour son redressement.
Partie 1
Partie 2
d) La nécessaire Remigration
Comme le constate si bien l’africaniste Bernard Lugan : « l’islamisme n’est qu’une surinfection de la plaie d’une fracture ethnoculturelle bien plus lourde ». La majorité des extra-européens est issue de civilisations trop différentes à celle des Français de souche pour être bien intégrée culturellement et économiquement à notre pays. Comme le disait si bien De Gaulle, « on peut intégrer des groupes mais non des masses ». Or, nous sommes actuellement dans ce que j’appelle un « cul de sac démographique ». Le nombre trop important de personnes d’origine extra-européenne rend leur intégration culturelle mais aussi économique littéralement impossible.
Les sociétés occidentales sont profondément paradoxales. D’un côté, les chiens de gardes du politiquement correct reçoivent des prébendes de l’Etat pour s’organiser en associations chassant toute liberté de parole concernant l’évidence des distinctions raciales ; de l’autre, ces mêmes Etats financent des universités scandinaves ou anglo-saxonnes qui ont pour la plupart des cursus d’études raciales. Dans un article intitulé « Pour les députés français les races n’existent plus… », l’africaniste Bernard Lugan dresse une liste impressionnante des cursus d’études raciales dispensés par les plus grandes universités américaines.
Or, que nous lisions les études de feu le Professeur Richard Lynn de l’université de Ulster en Irlande, ou celles de John Phillipe Rusthon, professeur de psychologie de l’Université de Western Ontario au Canada, ou encore celles de Tatu Vanhanen, professeur émérite de sciences politiques à l’Université de Tampere en Finlande, elles arrivent toutes à la même conclusion : les différences raciales existent, et la couleur de peau n’est que la partie submergée de l’iceberg au sein duquel les distinctions musculaires, hormonales et cérébrales sont significatives. Et ce sont ces différences qui, selon eux, sont au cœur des disparités socio-économiques dans le Monde mais aussi au sein des Etats multiculturels. Selon le professeur Richard Lynn, les lois de discrimination positive pratiquées en France ou aux Etats-Unis envers les Africains ou de discrimination négative (refusant à certaines races tout ou partie des postes stratégiques), comme en Afrique du Sud ou au Zimbabwe à l’encontre des Blancs ou en Indonésie vis à vis de la minorité chinoise, ne peuvent absolument rien changer.
D’après ces études – et en particulier celle du professeur John Philipe Rushton consultable en français ici, les Chinois et les Japonais ont en moyenne le QI le plus élevé, aux alentours de 106. Les africains ont en moyenne le QI le moins élevé (85), les Blancs se situant en moyenne entre les deux, mais plus près des asiatiques (environ 100). Dans son rapport de 2011, l’INSEE, explique que ceux qui sont le plus touchés par le chômage en France sont ceux en provenance des pays tiers à l’Union Européenne (dont la majorité est issue de l’Afrique ou du sous-continent indien), dont 60% en âge de travailler n’arrivent pas à pénétrer dans le tissu économique – quant à ceux qui y parviennent, ils accomplissent, selon l’économiste Gérard Pince, dans leur majorité, des petits boulots très nobles en soit mais ne permettant pas de soutenir la complexité des sociétés occidentales très artificialisées. Ainsi, le coût annuel de l’immigration est de 84 milliards d’euros par ans, selon André Posokhow, et ce chiffre augmente en même temps que l’intensification des flux migratoires.
Ainsi, comme le rappelle Maxime Tandonnet, se développent de façon exponentielle, en parallèle de l’immigration, des zones de non-droit où règnent le grand banditisme, le crime et le trafic de drogue, nourrissant une frustration sur laquelle se répand, tel un cancer, la radicalisation musulmane. Dans son très bon article intitulé Le crépuscule des Djihadistes, Eric Denécé rappelait que le portrait-type de la majorité des terroristes correspondait au délinquant des zones de non-droit radicalisé après un séjour en prison. Comme le déclare pertinemment le journaliste américain au Financial Time Christophe Caldwell: « nous sommes passés d’une lutte des classes à une lutte des races », confirmant ainsi la magistrale étude du professeur Tatu Vanhanen titrée Ethnic Conflicts: Their Biological Roots in Ethnic Nepotism démontrant que les revendications économiques et sociales se cristallisent toujours au sein des fractures raciales dans les sociétés multiethniques.
Donc, face à ce cul de sac démographique, il sera nécessaire de mettre en place une Remigration fondée sur une coupure graduée des allocations financières qui sont la pompe aspirante principale des flux migratoires.
e) La refonte de la Françafrique
Mais pour mettre toutes les cartes de notre côté, il sera essentiel d’imposer aux dirigeants africains des politiques de régulation des naissances afin de tarir l’explosion démographique qui est le cœur du problème migratoire. Pour ce faire, la France dispose de deux grands atouts : la langue française que nous avons en partage avec les pays africains autrefois colonisés par la France et la Belgique – dont sont issus la très grande majorité de nos immigrés – et une présence militaire avec des bases au Tchad, Gabon, Djibouti et au Sénégal, auxquelles s’ajoutent des déploiements de moindre envergure en Côte d’Ivoire, au Cameroun, au Niger, au Burkina Faso, au Mali et en Centrafrique. De plus, nous avons le plus grand réseau diplomatique-consulaire des pays occidentaux sur le continent noir.
« Le problème de l’Afrique n’est pas économique mais politique » martèle Bernard Lugan. Pour que des mesures d’implosion démographique soit prises par les dirigeants africains, il faut d’abord procéder à une refonte des frontières. En effet, les réalités ethnoculturelles africaines sont longitudinales et non verticales. Or, lorsque les puissances européennes se sont partagées le continent noir au début du XXème siècle, elles ont tracé des quadrilatères verticaux afin d’avoir chacune accès à un espace côtier ou à un fleuve ou lac intérieur. Ces frontières artificielles sont la cause première, avec la démographie galopante, de toutes les guerres africaines actuelles opposant des ethnies refusant de vivre ensemble.
Cette situation est considérablement exacerbée par le diktat démocratique imposé crânement depuis les années 80 par les pays de l’hémisphère nord. Elle débouche systématiquement sur l’ethno-mathématique. Les africains étant des êtres communautaires et non individualistes, la conception du « one man one vote » est strictement inopérante chez eux. Par conséquent, ils votent par blocs ethniques, et c’est toujours l’ethnie majoritaire, même faiblement, qui remporte automatiquement les élections et exerce un pouvoir sans partage souvent au détriment des minorités, qui se révoltent et créent ainsi une paralysie empêchant tout pouvoir politique fort d’émerger et d’imposer une quelconque régulation des naissances.
Si l’utopie du multiculturalisme ne fonctionne pas en Occident, elle a des conséquences encore plus dramatiques en Afrique.
C’est pour cette raison qu’une refonte des frontières prenant en compte les réalités ethniques est primordiale pour qu’un pouvoir politique viable puisse apparaître.
La France, via nos armées, nos services secrets et notre diplomatie devra imposer deux options distinctes, au cas par cas, en fonction des pays et des situations :
a) La séparation territoriale : qui consiste à refonder les frontières afin de créer des Etats-nations correspondant aux ethnies – par exemple : scinder le Mali en deux pour séparer les Touaregs du nord des subsahariens du sud ou encore scinder la Côte d’Ivoire agglomérant les ethnies christiano-animistes du sud aux ethnies musulmanes du nord – ; mis à part pour la Libye défunte, qui aura besoin d’un traitement d’une grande ampleur, l’éclatement sur les réalités tribales de ces pays artificiels est relativement facile à mettre en place militairement, demandant peu de moyens. Un simple soutient aérien aux groupes sécessionnistes suffit largement comme l’a montrée l’intervention en 2011 de Sarkozy pour chasser le président Gbagbo du pouvoir ivoirien au profit du musulman Alassane Ouattara. Si cette intervention fut politiquement exécrable, permettant l’exclusivité du pouvoir aux musulmans nordistes puisque plus nombreux démographiquement, elle fut militairement impeccable. Cette même stratégie devra être mise en place pour la partition territoriale.
b) L’option fédéraliste : mais la séparation territoriale peut provoquer de nouvelles crises déstabilisatrices comme le montre l’histoire récente africaine. Ainsi la séparation en 1993 entre l’Ethiopie et l’Erythrée a provoqué une violente guerre de 1998 à 2000, du fait que l’Ethiopie n’avait plus d’accès à la mer pourtant vitale pour son économie. La séparation soudanaise suit la même logique. La création du sud soudan en juillet 2011 n’a absolument pas réglé la crise ; de nouvelles confrontations infra tribales ont éclos dans le nouvel Etat et sont puissamment alimentées par le Soudan du nord afin de s’accaparer le monopole des gisements pétrolifères situés dans le sud qui sont sa principale richesse.
D’autres pays sont potentiellement dans cette même situation. Ainsi, par exemple, au Mali, les Touaregs minoritaires du nord sont assis sur la quasi-exclusivité des réserves d’uranium qui sont le premier revenu de tous les maliens (dont les subsahariens majoritaires du sud). Une séparation risquerait d’amplifier une confrontation déjà très forte. Il en est de même entre les ivoiriens avec des musulmans du nord plus nombreux mais avec des hydrocarbures uniquement localisés dans les fonds marins côtiers du sud chrétien animiste, etc.
Par conséquent, la meilleure solution pour certains pays consiste à maintenir les frontières telles qu’elles sont et de créer au sein de leur limite un pouvoir de type fédéral où chaque ethnie partagerait un minimum d’actions régaliennes communes mais garderait la quasi exclusivité de sa politique intérieure. L’Ethiopie nous en offre un bel exemple : ce pays a trouvé une véritable stabilité interne en acceptant de reconnaître les spécificités tribales et ethniques qui se gèrent de manière autonome. Dans une moindre mesure, la reconnaissance au Maroc de la culture et de la langue berbère a considérablement diminué les tensions entre berbérophones et arabophones, à la différence de l’Algérie soumise à de fréquentes agitations du fait d’un pouvoir kleptocrate niant sciemment la spécificité berbère au nom d’une idéologie totalitaire d’arabité.
A partir de cette réalité fédérale ou séparatiste pourront se créer des pouvoirs politiques durables, cohérents et acceptés qui auront l’obligation sous pression française d’enclencher un contrôle de régulation des naissances. Deux options historiques s’offrent aux dirigeants africains :
a) La politique chinoise de l’enfant unique : pour des raisons idéologiques arriérées, Mao Zedong encouragea une très vive démographie. Celle-ci devenant problématique, le parti communiste décida en septembre 1980 d’imposer aux couples d’avoir dorénavant un seul enfant sous peine de sanctions financières extrêmement dissuasives. Cette politique douloureuse pratiquée de manière ininterrompue depuis 30 ans s’est révélée profondément efficace, le taux de fécondation par femme étant passé de 2,1 à 1,4, brisant ainsi la courbe exponentielle.
b) La révolution verte indienne : instaurée par l’exceptionnelle Indira Gandhi, elle consistait, d’une part, à maximiser les rendements agricoles afin de nourrir toute la population et, d’autre part, à imposer une politique d’implosion démographique aussi brutale qu’efficiente au travers de larges campagnes de stérilisations forcées, d’avortements de masses pratiqués gratuitement jusqu’aux derniers mois de la grossesse et par la divulgation de contraceptifs. Le bilan fut magistral : en une poignée d’années, le taux de fécondité des hindous était tombé de 5,5 à 2,6 enfants par femmes. Mais, malheureusement, cette politique difficile ne fut pas maintenue par les candidats aux primatures suivantes du fait de la démocratie qui peut s’avérer être régime paresseux, démagogue et court-termiste. Par conséquent, la courbe exponentielle ne fut pas brisée… et désormais l’économie indienne peine à véritablement décoller au contraire de son puissant voisin chinois.
c) La solution du général Jean du Verdier : dans son Défi démographique, le général Jean Du Verdier plaide, pour l’Afrique, la fusion des deux politiques chinoise et indienne d’implosion démographique : permettre aux africains d’avoir un enfant unique, suivi d’une stérilisation obligatoire.
La principale action géopolitique que les patriotes devront mener sera de forcer les dirigeants issus de la cohérence fédérale ou séparatiste d’enclencher de très lourdes politiques d’implosion démographique sur une durée générationnelle (30 ans). Si des récalcitrants refusent, nos armées et nos services secrets obtiendront l’ordre de les « disperser et de les ventiler façon puzzle » (Michel Audiard) après s’être préalablement assurés que l’un de leurs amis et conseiller de toujours prendra très joyeusement leur place en échange de gros billets parisiens, le tout avec au-dessus de la tête l’épée de Damoclès de subir le sort du prédécesseur.
Eric Martin me demandait, à juste titre, si cette action étrangère, qui est, disons-le tout de go, une pure et simple ingérence, est légitime – et ce, d’autant plus que, selon lui, lorsqu’une puissance interfère dans les affaires d’une autre, cela provoque souvent le chaos comme le montre la désastreuse politique américaine au Moyen-Orient. De mon point de vue, les patriotes français devront agir sur le continent africain, sans aucun état d’âme, unilatéralement, et au mépris des recommandations de l’ONU ou de l’irénique « communauté internationale ». Pourquoi ? Car nous sommes bel et bien en guerre démographique et que notre volonté d’imposer des politiques d’implosion démographique aux Etats africains est d’abord motivée par la légitime défense puisque le dérèglement de ce continent menace par contrecoup grièvement notre sécurité identitaire, économique et socio-culturelle.
Mais à la différence des Etats-Unis, les patriotes français refuseront d’imposer les idéologies occidentales de démocratie et de droits de l’Homme, sources de tant de chaos au sein des pays récemment « libérés » des dictatures tels que l’Irak ou la Libye. Au contraire, ils ordonneront à l’Afrique de redevenir elle-même en se débarrassant définitivement de l’héritage colonial qui imposa des réalités politiques et frontalières méprisant la spécificité des peuples. Ce retour aux cohérences ethnoculturelles permettra enfin l’émergence de pouvoirs stables et durables qui sauveront l’Afrique… et l’Europe !
Après avoir succinctement exposé les réformes vitales pour notre pays, nous allons nous interroger pour savoir si les situations internes et internationales sont favorables à un tel changement de cap et, si oui, quand et par qui elles pourraient être mises en œuvre.
A suivre…
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