États-Unis. Selon Matt Staver, le président de l’organisation Liberty Counsel, une décision de justice rendue à l’unanimité vendredi par les 9 juges de la Cour suprême de l’Alabama montre que la “validité” du raisonnement utilisé dans l’arrêt Roe v. Wade (par la Cour suprême fédérale qui reconnaît l’avortement comme un droit constitutionnel depuis 1973 ) est “menacée par les progrès de la technologie médicale”. En effet, cet arrêt “historique” (Hamilton v. Scott) permet à un individu (en l’espèce, la mère) de porter plainte, au nom de son enfant à naître, pour homicide, même si le bébé ne pouvait pas vivre hors du ventre de sa mère au moment de son décès. Pas vraiment étonnant quand on sait que “les progrès de la médecine depuis Roe v. Wade ont démontré de façon concluante que l’enfant à naître est un être humain unique à chaque stade de développement”, explique Matt Staver. “Cela montre clairement que la viabilité – la capacité à vivre hors de l’utérus – est juste une question médicale et technologique et n’a rien à voir avec la dignité de l’être humain », affirme-t-il. Cet arrêt “[dit] que l’être humain est un être humain dès le moment de la conception et doit être traitée comme telle par tous les stades de développement”.