Qui possède vraiment votre argent ? Dans cette vidéo, nous revenons avec Olivier Delamarche sur cette “petite phrase” de Madame Christine Lagarde, à la tête de la BCE (Banque Centrale Européenne) après ses fonctions à la tête du FMI (Fond Monétaire international”, que je rappelle ici :
“Je pense que les français préféreront avoir un emploi plutôt qu’une épargne. Il faut se souvenir que chaque personne _ ceux de vos auditeurs qui sont qui sont là _ est à la fois un salarié, un épargnant, un emprunteur et que les impacts des taux d’intérêt vont affecter chacune de leurs dimensions. Je pense qu’on sera plus content d’avoir un emploi plutôt que d’avoir une épargne protégée. Je pense que c’est dans cet esprit-là que les politiques monétaires ont été déterminées par mes prédécesseurs et je pense que c’est assez c’est assez salutaire.”
Dans cette vidéo, nous allons revenir sur la signification de cette “petite phrase”, sur ce qu’elle veut vraiment dire pour votre argent. Nous allons vous expliquer pourquoi vous êtes concerné et à quel point.
Parce qu’on peut être à la fois épargnant et salarié, non ?
Mais si l’épargnant, celui qui a une épargne, protégée ou non, peut aussi être un salarié, que va-t-il pouvoir préférer ?
Et qu’est-ce qui pourrait expliquer cette préférence ? Parce que si les taux d’intérêt négatifs diminuent l’épargne de façon mécanique, cela n’est pas si grave, non ?
L’inflation diminue bien la valeur du salaire et du pouvoir d’achat, non ?
Mais alors, cette préférence signifie peut-être autre chose ? Peut-être que Madame Christine Lagarde pense à l’éventualité d’une crise ? Une crise qui verrait les états contraint de prendre l’argent où il est, dans les banques ?
Mais cette argent que j’ai mis à la banque, c’est le mien, le vôtre, celui de l’entreprise qui l’a déposé, non ?
Mais au fait, en cas de crise, si la banque où vous avez déposé votre argent fait faillite, vous le récupérez comment ? Attendez : vous ne savez pas si vous pouvez le récupérer ?
Toutes les réponses à vos questions dans cette épisode passionnant qui revient sur la crise de 2007, sur les déclarations pour le moins inquiétantes de Mario Draghi sur le sort que la Banque Centrale réservait aux épargnants et sur la manière dont Madame Christine Lagarde a brillamment pris le relais d’une inédite fuite en avant collective pour échapper aux conséquences d’une crise dont on ne finit pas de payer les conséquences…