L’hypocrite neutralité du “ni-ni”

« Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre. » (Winston Churchill)

La guerre qui oppose actuellement Israël au Hamas a eu pour conséquence de voir émerger dans la plus grande hypocrisie des partis politiques, une sorte « d’union sacrée » hétéroclite et contre-nature préconisant en guise d’engagement le « ni-ni ».

C’est ainsi, qu’hormis l’extrême gauche, les communistes, les Verts (dont on sait qu’ils sont rouges à l’intérieur) et une partie du PS qui ont eu l’honnêteté intellectuelle (oui, oui !) de se déclarer favorables au Hamas, les autres, la « majorité silencieuse », allant de l’extrême-droite au reste du PS, a explicité sa déconcertante neutralité par un sophisme sibyllin se résumant en un « ni-ni » peu ragoûtant, doctrine méditerranéenne voulant dire : « ni Israël, ni Hamas » !

Cette logique prônée par des partis aussi disparates et antinomiques n’est rien moins que fallacieuse dans la mesure où le principal argument de ce raisonnement est exclusivement électoral. D’un côté le vote juif minoritaire mais puissant, de l’autre, le vote arabo/africain majoritaire. Voilà de quoi faire réfléchir nos chefs de partis en quête de suffrages qui pourraient s’avérer décisifs lors des prochaines échéances électorales…

En 1967 lors de la « guerre des six jours », puis en 1973, celle de la « guerre du Kippour », hormis l’extrême gauche et les communistes, les partis politiques de droite s’étaient rangés, dans l’ensemble, du côté de l’état hébreu. C’est qu’à cette époque, le vote arabo/africain était négligeable… Aujourd’hui, la donne a changé car, toutes vannes ouvertes, le flux migratoire en provenance de ces pays s’est démultiplié (notamment depuis l’arrivée au Pouvoir du couple Giscard/Chirac et son aberrant « regroupement familial ») et les naturalisations se sont accrues exponentiellement… Ce sont ces nouveaux « Français de papiers », électeurs en puissance, qu’il faut désormais courtiser… et nos chefs de partis en ont pleinement conscience. Ainsi, de crainte de heurter la sensibilité d’un public catégoriel et se priver de ses voix, ils n’osent, par pure hypocrisie, s’exprimer sur le sujet et clarifier leur position. Mais ils ne sont pas les seuls adeptes de ce « ni-ni » burlesque !… Nos grandes entreprises de travaux publics et bâtiments, d’ordinaire si prolixes, frétillent déjà d’impatience à l’idée de contribuer à la reconstruction de Gaza…

Dans le Nouveau Testament de la Bible, Jésus dit : « Qui n’est pas avec moi est contre moi, et qui ne rassemble pas avec moi disperse » (Matthieu 12:30). Cette phrase a été reprise à travers la planète durant des lustres par de nombreux chefs militaires et responsables politiques … Elle pourrait très bien s’adresser à la classe politique française dans le but de polariser la situation présente et exiger une réponse manichéenne d’interlocuteurs par trop frileux : Alliés d’Israël ou pas ? Alliés du Hamas ou pas ? Ou bien vous êtes pour l’un, ou bien vous êtes pour l’autre ! Précisez votre pensée !

Ce serait, là, une incitation de ces derniers à choisir leur camp dans un conflit qui ne se mérite pas le « luxe » de la neutralité. Car nous, Français, Occidentaux, nous ne pouvons demeurer neutres face au terrorisme international, au fondamentalisme islamique, à la guerre sainte déclarée au monde libre et à l’islamisation programmée de la France. Que nous le voulions ou pas, nous sommes concernés par ce conflit : La gravité de la situation internationale, le massacre des chrétiens d’Orient, la barbarie sans borne des « fous de Dieu » et leur velléité hégémonique, nous interdisent la moindre ambivalence… et Pierre Billon de faire remarquer que : « La neutralité c’est une chose qu’on trouve dans les discours, pas dans le cœur des gens ».

En temps de guerre, personne n’est obligé de respecter la neutralité. Que l’on se souvienne de ce qui est arrivé à la Belgique lors de la Seconde Guerre Mondiale. La Belgique était supposée être un pays neutre. Elle ne voulait pas participer aux hostilités qui ravageaient l’Europe. Puis un jour, sans envoyer d’avertissement ni d’ultimatum, l’Allemagne l’envahit. Du jour au lendemain, des parachutistes allemands furent largués pendant que leurs troupes blindées traversaient rapidement la frontière. La neutralité de la Belgique était ainsi violée.

La situation n’est guère différente aujourd’hui et nos « têtes pensantes » feraient bien de se persuader que, si rien ni personne ne stoppe la progression fulgurante de cet islam conquérant, la neutralité qu’ils affichent aujourd’hui ne saurait préserver le pays du désastre annoncé et exempter leur responsabilité. « Les places les plus chaudes en enfer sont réservées à ceux qui lors des grandes crises morales maintiennent leur neutralité ». Nos politiques devraient méditer sur cette mise en garde de Dante…

Nous vivons, nous Français, dans la plus profonde apathie –voire, inconscience- une guerre permanente de quartiers… L’actualité quotidienne le démontre. Le moindre prétexte stimule désormais l’ardeur belliqueuse des « jeunes » de nos cités qui, cagoulés, se livrent aux pillages, incendies, destructions et quand, enfin, l’ordre est donné aux forces de police d’intervenir après moult saccages, elles sont accueillies avec jets de pierre, barres de fer, battes de base-ball, cocktails Molotov et, désormais, des armes à feu à balles réelles, ce qui constitue un degré supplémentaire dans la transgression sociale et pénale.

Ce ne sont désormais plus des manifestations revendicatrices qui ont lieu… mais de véritables scènes de guérilla urbaine, préludes à une inévitable guerre civile que les plus avertis prophétisent déjà et qui se généralisent dans toute la France, sous l’œil désabusé des forces de l’ordre dont l’action est le plus souvent neutralisée par celle de la magistrature.
C’est cette « minorité agissante » composée de truands, dealers, djihadistes et terroristes formés pour la plupart en Syrie et en Irak, qui constituent la « 5ème colonne » dont nombre de spécialistes du Renseignement dénoncent ouvertement « l’activité souterraine », criminelle ou délictuelle. Ils sont désormais prêts pour la curée. Qu’Israël, notre ultime rempart au tsunami islamiste vienne à céder et la déferlante des « fous d’Allah » s’abattra sur la France puis sur l’Europe. Alors, nos « bien-pensants ni-ni » seront à leur tour défenestrés et l’Histoire traînera leurs noms dans la fange. Mais ce sera une piètre consolation pour un peuple enchaîné. Jamais la prophétie de Lénine n’a été aussi véridique et sur le point de se réaliser : « L’Occident nous vendra la corde pour le pendre ».

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25 Comments

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  • Gisèle , 18 août 2014 @ 0 h 50 min

    Normalement , la vrai neutralité permet une vision plus juste de la situation et un jugement facilité par un discernement choisi de haut .
    Mais ici , comme les dés sont pipés d ‘avance …..
    Le ni , ni , n’est que le résultat pas très confortable des ** bouffes ** opportunistes à tous les râteliers .

  • Gisèle , 18 août 2014 @ 2 h 14 min

    Décidément , ce site … manque le E à vraie neutralité .

  • anonyme , 18 août 2014 @ 7 h 44 min

    Résumons cet article en une seule proposition : Israël, c’est le bien, le Hamas, c’est le mal, on ne peut être neutre entre le mal et le bien.

    Merci à toi capitaine Obvious ! Enfin ! il te sera pardonné car, “tout péché et blasphème sera remis aux hommes” (Math. 12, 31… Oui, juste à la suite de la tienne).

    Quand à moi, je reste dans mon “ni ni” parce que franchement, je ne comprends rien à ce conflit et n’ai envie de cautionner ni une sorte d’État Sud Africain aux stéroïdes ni des professionnels du bouclier humain à la sauve juvénile.

  • Marie Genko , 18 août 2014 @ 7 h 44 min

    Approuver l’article José Castano, c’est approuver l’assassinat de plus de mille palestiniens civils, dont plusieurs centaines d’enfants!

    C’est aussi approuver la politique des USA qui a voulu et financé l’émergence du nouvel Etat islamique, qui ravage en ce moment le Moyen Orient.
    De plus en plus de sources disent que El Bagdhadi est un agent du Mossad, qu’il serait de père et de mère juive.

    D’autres sources se réfèrent au livre Hillary Clinton (que je n’ai pas lu) et ces sources précisent que la création d’un nouvel Etat islamique était convenu par les USA avec les Frères musulmans en Egypte….

    Visiblement la politique du chaos est la ligne directrice de la politique des USA et d’Israël.

    Quant au problème de nos banlieues, c’est notre problème, celui qui a été créé par une immigration incontrôlée et idiote, et ce n’est pas en soutenant la politique du chaos au Moyen Orient que nous allons le résoudre.

  • Marie Genko , 18 août 2014 @ 7 h 54 min

    Voici le copié/collé de l’article auquel je fais référence dans mon message ci-dessus.
    Cela vaut la peine de prendre une minute sur son temps et le lire en entier:

    Par Mouna Alno-Nakhal

    Mondialisation.ca,15 août 2014

    Url de l’article:
    http://www.mondialisation.ca/a-votre-avis-les-etats-unis-ont-ils-cree-leiil/5395978

    Une fois n’est pas coutume. Faute de disposer du document original en anglais, nous vous livrons la traduction d’un texte dont il vous faudra vérifier la véracité par vous-mêmes. Il s’agit d’extraits « contestés » du dernier livre de Mme Hillary Clinton « Le temps des décisions ». La polémique suscitée dernièrement par les médias sociaux autour de ce livre, paru depuis deux mois, mérite discussion au-delà de ce que Mme Clinton aurait affirmé ou réfuté.

    Les extraits en question ont été publiés, en langue arabe, sur le site de la chaîne irakienne Al-Forat, puis sur de nombreux autres sites tels Top News Nasser Kandil, Syria Now, Al-Nahar, et d’autres… avec quelques variantes.

    Le 5 août, le Général Michel Aoun dans un point presse faisant suite à la réunion hebdomadaire du Bloc parlementaire dit : « Nous essayons d’éviter les répercussions des évènements qui se déroulent dans les Pays du Levant pour les éloigner du Liban, mais ils se trouve que certains les importent et refusent de les régler. Sur les recommandations de qui ? Qu’ils lisent donc ce QUI A ÉTÉ ATTRIBUÉ à Hillary Clinton pour réaliser ce qui se passe au niveau de l’État et construire leur choix ».

    Quoi qu’il en soit, si les rêves de Mme Clinton se sont « brisés » sur le rocher syrien, nous ne comptons plus les vies que son administration a fracassées aux sens propre et figuré. Abstraction faite de ce qu’elle pense de l’Irak qui aurait été laissé par les Américains en « possibilité » de se sortir de leur sale guerre, ou de la Syrie qui ne leur aurait échappé que parce qu’elle est soutenue par le Hezbollah et la Russie sans tous les sacrifices consentis par son peuple et son Armée depuis bientôt trois ans et demi, vous l’entendrez dire dans un récent entretien sur France-Info qui l’a invitée pour la promotion de son livre [1] :

    Il s’agit de réactiver le rêve américain, de conserver notre leadership dans le monde et de gérer ces problèmes internationaux… J’espère que j’ai fait ce qui est nécessaire pour restaurer la place de l’Amérique et son leadership… Ni l’Europe, ni les États-Unis ne se sont complètement remis de la crise économique de 2007/2008. Ça doit-être la priorité de tous les dirigeants politiques. Les Américains ne s’intéressent pas beaucoup à ce qui se passe ailleurs. Mais je crois que c’est à notre péril que l’on ignore le reste du monde. Et donc, le monde compte pour l’Amérique, l’Amérique compte pour le monde !

    « Rêve », « leadership », « gestion des problèmes internationaux »… des mots clés ! Le rêve des uns imposant les pires des cauchemars à d’autres, le leadership des uns signifiant le chaos pour d’autres, et la gestion des problèmes par les uns étant l’astuce odieuse toujours mise en avant pour créer des problèmes ingérables à d’autres.

    Le tout emballé d’une apparente franchise plutôt efficace. Madame Clinton n’a-t-elle pas avoué au monde « nous avons créé Al-Qaïda » [2] pour avoir la peau de l’Union soviétique ? Est-ce que cela a nui aux relations des USA avec la vieille Europe ? Bien au contraire, l’Union européenne et notamment la France lui ont offert leur entière complicité pour monter d’un cran dans la fabrication d’un nouveau Frankenstein à usages multiples.

    Voici la traduction des extraits ayant envahi les médias sociaux arabes :

    « L’ex Secrétaire d’État Hillary Clinton a fait exploser une nouvelle bombe de gros calibre dans son dernier ouvrage paru aux États-Unis et intitulé « Le temps des décisions », avouant la coordination entre Washington et les « Frères Musulmans » afin d’établir un « État islamique » dans le Sinaï [3]. [Certains vont même jusqu’à affirmer qu’elle aurait voulu dire que les États-Unis auraient créé « l’État Islamique en Irak et en Syrie » (EIIL, ISIS, ou Daech en arabe)]. Voici quelques extraits choisis de ce qu’elle [aurait] signifié :

    Nous sommes intervenus dans la guerre en Irak, en Libye et en Syrie, et tout allait pour le mieux, mais voilà qu’en Égypte éclate subitement la révolution du 30 juin [2013] et que tout change en l’espace de 72 Heures.
    Nous nous étions mis d’accord avec les « Frères d’Égypte » pour déclarer l’« État islamique » en donnant une partie du Sinaï au « Hamas », une autre partie à « Israël » pour sa propre protection, avec intégration de Halayib et de Chalatine au Soudan et ouverture des frontières sur la Libye du côté de Salloum.
    Nous avions convenu que la création de l’« État islamique » serait déclarée le 5 juillet 2013 et nous attendions que chose soit faite pour qu’immédiatement les États-Unis et l’Union européenne le reconnaissent.
    J’avais visité 112 pays afin d’expliquer ce qu’il en était des relations des États-Unis avec l’Égypte, suite à quoi nous avions convenu avec quelques pays amis qu’ils reconnaîtront l’« État islamique » dès qu’il se déclarera… Mais, tout à coup, tout s’est brisé !
    Tout s’est brisé devant nos yeux. Quelque chose de terrifiant est arrivée sans aucun signe préalable. Nous avons envisagé d’utiliser la force, mais l’armée égyptienne est très forte et le peuple égyptien n’abandonnerait jamais son armée.
    Quand des éléments de notre flotte se sont dirigés vers les côtes d’Alexandrie, ils étaient chaperonnés par un escadron de sous-marins « Seawolf 21 » équipés d’armes et de systèmes de surveillance des plus modernes et des plus performants. Mais le plus surprenant fut que dès notre approche de la mer Rouge, nous avons été accueillis par un escadron de vieux MiG-21 de fabrication russe, que nos radars n’avaient pas signalés ! D’où étaient-ils venus et où sont-ils ensuite allés ? Nous avons préféré rebrousser chemin. C’est à partir de là que le peuple égyptien s’est davantage solidarisé avec son armée et que la Chine et la Russie se sont mises en mouvement refusant cette situation…
    Aujourd’hui, nous ne savons toujours pas comment faire avec l’Égypte et son armée. Utiliser la Force nous conduirait à l’échec. Laisser tomber nous ferait subir une perte difficile. L’Égypte est le coeur du monde arabe et musulman. En le contrôlant à travers les « Frères » par l’intermédiaire du dit « État islamique » et en le divisant, nous nous serions dirigés ensuite vers les Pays du Golfe avec pour première étape le Koweït, fin prêt du fait de la collaboration de « Frères » locaux, puis vers l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Bahreïn, Oman… Suite à cela, la région arabe aurait été entièrement « re-divisée », y compris les autres États arabes dont ceux du Maghreb. Ainsi nous contrôlions le tout, notamment les ressources pétrolières et les débouchés maritimes. Et si jamais il y avait des désaccords entre eux, la situation pouvait changer. [Ce dernier paragraphe est surprenant et il est difficile de croire, non pas que ce projet US soit vrai, mais que Mme Clinton l’ait reconnu en ces termes].
    Il nous faut quand même signaler que tous les médias arabes ne sont pas d’accord là-dessus. Ce même 5 août, le site égyptien « Al-Masr al youm » publiait un article de Mme le Dr. Manar Al Chourbaji de l’ « American University of Cairo » qui réfute ce semblant d’aveu de Mme Clinton, en ce qui concerne l’Egypte en tout cas [4] :

    « J’ai lu le livre… Il est faux de dire que Mme Clinton a promis à Morsi la création de l’État du Califat le 30 juin 2013 [comme l’affirment nombre d’éditoriaux égyptiens]… Celui qui a fabriqué ce texte ne devait pas savoir que Mme Hillary Clinton n’était pas secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères le 30 Juin et n’avait donc pas l’autorité de « promettre » à Morsi un État islamique, ni de le reconnaître, ni quoi que ce soit d’autre. De plus, quelle relation y’a-t-il entre l’octroi de Halayib et Chalatine au Soudan, l’ouverture de Salloum sur la Libye, et la déclaration d’un État islamique ; à moins que le « fabricant » n’ait l’intention d’ouvrir les trois pays les uns aux autres, par la suite ! Ensuite, les USA reconnaîtraient un État islamique !? Et ce, aux frontières d’Israël ? Qu’est-il donc arrivé à l’esprit et à la logique en Egypte ? ».

    Nous devons aussi signaler que devant l’effervescence des médias sociaux, l’ambassade américaine à Beyrouth aurait jugé bon de faire savoir que ces allégations affirmant que, dans ses mémoires, Mme Hillary Clinton aurait admis que les États-Unis ont créé « L’EIIL » sont fausses [5].Le démenti a donc été prononcé par l’intermédiaire d’une ambassade américaine à l’étranger, non par un porte parole du gouvernement des États-Unis ou par l’intéressée.

    En ce qui nous concerne, nous avons pensé qu’il s’agissait probablement d’une erreur de traduction entre les appellations « État islamique des Frères Musulmans » et EIIL, parfois invariablement utilisés en arabe. Il n’empêche que nous avons ici deux sources qui affirment que « rien de cela n’est vrai » avec Mme Chourbaji qui en appelle à la « logique ». Mais est-ce si illogique ? Est-ce si éloigné de la vérité ?

    Faut-il se contenter de ce que Mme Clinton aurait avoué ou nié ?

    Que penser de la photo capture, ci-dessus, issue selon sa légende de CNN et qui montre le Sénateur Mc Cain ; lequel, selon les mauvaises langues, donnerait ses instructions à Abou Bakr al-Baghdadi, vénérable chef de l’EIIL devenu EI ? S’agit-il d’une photo truquée ?

    Qui aurait intérêt à faire passer pour fausses des informations vraies ou pas très loin de la vérité, et notamment au Liban ?

    Et enfin, Mme Clinton, a-t-elle vraiment avoué ce secret de polichinelle [6] d’une façon ou d’une autre ? Si oui, pourquoi ?

    Voici, peut-être, un début de réponse à cette dernière question dans cet article publié le 11 Août [7] par le « The Rush Limbaugh Show ». En voici quelques extraits :

    « Aviez-vous entendu parler de L’EIIL il y a un an? Je me risquerais à dire que la plupart des gens n’en ont entendu parler pour la première fois que ces deux derniers mois. Donc, Obama avait plusieurs possibilités. En fait, mesdames et messieurs, si Obama avait voulu bousiller l’EIIL, il ne l’aurait pas soutenu en Syrie ! L’EIIL n’est en fait rien d’autre que les « rebelles » qui, en Syrie, s’opposent à Bachar al-Assad… Barack Obama, le Parti démocrate et les médias [volontairement complices] ont besoin que l’Irak soit toujours considéré comme le misérable échec de Bush, une guerre de Bush. Tout comme le Vietnam devait être considéré comme un échec pour Nixon. Maintenant, vous apprenez sans doute pour la première fois que les rebelles, en Syrie, sont l’EIIL. Le week-end dernier, il a été dit qu’Hillary Clinton a sévèrement critiqué Obama pour n’avoir pas réussi à aider les rebelles syriens et que cet échec a favorisé l’émergence de l’EIIL […]. Elle ne suggère pas que l’EIIL était là-bas [en Syrie]. Elle suggère que c’est le fait que nous n’ayons pas agi contre l’EIIL qui l’a amené à prendre le dessus sur le mouvement anti-Assad, alors qu’en fait l’EIIL était sur place depuis le début… L’EIIL agissait, et ils ont fait en sorte que cela apparaisse comme une action d’Assad, exactement comme ils l’ont fait pour le Hamas… etc. »

    Et c’est aussi ce « qu’a fait » la diplomatie française [8]. Faut-il donc que le peuple syrien soit absolument dans l’erreur pour que MM Hollande et Fabius puissent continuer à soutenir les terroristes en Syrie ? Faut-il donc que la Syrie soit considérée comme l’échec d’Obama, pour que Mme Clinton arrive à la présidence des États-Unis ?

    Mouna Alno-Nakhal

    12/08/2014

  • Boutté , 18 août 2014 @ 7 h 59 min

    L’ Islam ayant clairement déclaré la guerre à l’Occident , on ne peut rester neutre car il faudra bien nous défendre les armes à la main contre ce fléau . Cependant il n’est pas question de donner un blanc seing à Israël . Si les Arabes n’ont rien à faire hors d’ Arabie, les Juifs n’ont aucun droit absolu sur une “terre promise” qu’ils ont abandonnée il y a quelque 2000 ans . Leur alliance supposée avec l’Occident est modulable en fonction de leurs intérêts propres : Au Kosovo, des soldats français et serbes ont été tués par des armes vendues par Israël .

  • micaelli , 18 août 2014 @ 8 h 06 min

    Je n’approuve pas Israël et ses” colonies implantées ” hors de son territoire …..
    Mais je reste ferme : tout état attaqué par un autre , a le droit et le devoir de se défendre …
    Quand aux ” massacres ” de la population civile Palestinienne , Israël prévient les zone à évacuer avant de bombarder ( les nazis n’en faisaient pas autant en 1940) et faisaient
    mitrailler par leur aviation les colonnes de réfugiés civils qui fuyaient le nord de la FRANCE .
    Pour émouvoir l’opinion internationale , le HAMAS n’hésite pas à utiliser et à sacrifier des vies
    innocentes en les utilisant comme bouclier pour protéger ses missiles ……

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