Alors que le franc est officiellement mort dans la nuit de mardi à mercredi, Nicolas Beytout distingue ce matin sur RTL, au sein de la population française, « les nostalgiques” du franc, “les euphoriques” vis-à-vis de l’euro, et “les réalistes”. L’éditorialiste douche au passage les espoirs des premiers en expliquant que “si Athènes était expulsée de l’euro, la monnaie unique continuerait d’exister pour les autres pays. Mais c’est vrai que, Grèce ou pas Grèce, les pays européens doivent maintenant aller plus loin. On s’est arrêté au milieu du chemin : avoir une monnaie unique exige bien entendu d’avoir des règles communes, une vision économique commune, une politique harmonisée, bref, une discipline et des sanctions (…)” En effet, “aujourd’hui, les pays européens vertueux ne veulent plus payer pour les mauvais élèves”. “Avant, avec le franc, on pouvait faire des bêtises. On les payait cher mais on les payait seul”. Pas sûr qu’on en ait encore les moyens !
1 Comment
Comments are closed.