Entre les deux tours, avec quel candidat, Marine Le Pen sera-t-elle appelée par le peuple à débattre ? Si l’on en croit les médias unanimes, et les sondages, ce sera avec Emmanuel Macron, Manu pour ses fidèles qui, curieusement, et soit dit en passant, ne sont que 11 700 à suivre sa chaîne YouTube.
Macron avec ses vraies casseroles et ses fausses bonnes idées, ce serait la catastrophe d’un retour au socialisme qui a fini par couler la France et offert la déprime au peuple. Alors oui, tout sauf Macron. Reste Fillon qui, s’il est opposé à Marine sera élu, car les français sont tout sauf courageux. Ceux qui comme M. de Castries, l’ancien P-DG d’Axa devenu conseiller du candidat Fillon espèrent donc un sursaut de droite pour éliminer celui qu’il décrit comme « le candidat lifté de Hollande ». Mais l’avalanche d’affaires montées en épingle par une presse et une justice engagées risque fort de ne rester qu’un espoir pour les millions de français qui souhaitaient tirer leur révérence au hollandisme.
Il restera donc le choix entre la peste et la grippe. Et pour que cette dernière élimine le terrible fléau, il en faut, il en faudra du courage pour mettre un bulletin bleu marine dans les urnes le 7 mai.
Un sacré courage, mais un courage qui nous assurera que rien ne sera plus jamais comme avant. Alors pourquoi ne pas tenter le diable avec la bénédiction de notre ange gardien. Pourquoi ne pas tenter l’aventure ? Après tout, Marine nous promet de nous redonner la parole plus que nous ne l’avons jamais eue.
Dans un précédent éditorial, j’avais titré « et si on faisait le pari de Marine ». Je réitère ce propos tant la situation est dramatique constate l’ensemble des observateurs de gauche, du centre et du milieu, ce ni-ni-ni-ni dont se revendique l’hologramme Macron. Un Macron dont les électeurs ont la mémoire suffisamment courte pour avoir oublié que si homme du système il y a c’est bien lui, d’un système qui l’a vu que ce soit comme conseiller à l’Élysée ou comme ministre à Bercy où il a coulé la France un peu plus plus chaque jour. Mais avec son sourire de minet, il va nous convaincre qu’il n’est en rien responsable, qu’il est intègre, qu’il n’a jamais prélevé un sou dans les caisses de l’État pour monter son « E.M. » etc…
Pensez-vous que nous n’avons pas déjà tout perdu avec 2400 milliards de dettes que nous ne pourrons jamais rembourser aux banques. Que nous ont apporté 40 ans d’UMPS, 40 ans de va et vient entre la gauche et la droite, les uns et les autres s’appliquant à agir le plus souvent pour sauver le bien des copains ? La notion de nation a disparu par leur inaction. La nation n’est plus notre patrie. La patrie s’est divisée entre factions, entre clans. Le vivre ensemble est la plus belle fumisterie politique que la France ait eu jamais à supporter, en dehors des sinistres périodes de la révolution française qui fut une guerre civile innommable, au nom des droits de l’homme. Nos ancêtres qui l’ont vécue pourraient nous rafraîchir la mémoire…
Il nous reste très peu de temps pour réfléchir aux conséquences d’une présidence de Macron, poulain et successeur du calamiteux Hollande. Alors faisons tout afin qu’il ne soit pas au second tour. Et s’il l’est, prions pour que les électeurs de droite ne fasse pas la monumentale erreur de voter Macron. Ils le regretteraient aussi vite qu’ils ont maudit leur vote de Hollande.
Et si jamais nous avons un duel Fillon-Le Pen, votons pour celui ou celle qui en notre âme et conscience nous sortira des ténèbres. Car le 7 mai, ce sera bien une affaire le conscience.
Floris de Bonneville
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