Imprimer de l’argent, une politique keynésienne qui ne fonctionne pas. Et oui, aussi tentant qu’il puisse être de croire que la bonne solution pour relancer une économie vacillante est de jeter de l’argent imprimé par les fenêtres, à destination de la population et des entreprises en perdition, Didier Darcet de chez Gavekal Intelligence Software nous assure du contraire, démonstration à l’appui.
Sur le long terme, les politiques keynésiennes mis bout à bout ont faut final fait perdre plus de 50% de leur valeur au marché, alors même que la raison d’être de ces politiques étaient, à coup d’injections de liquidités, de les faire stagner au minimum en contexte de crise. De plus, les taux étant bas, la rémunération de la monnaie est catastrophique. On constate fatalement un lent appauvrissement.
Le risque de voir venir un krack majeur est d’autant plus vrai qu’il n’y a jamais eu autant de liquidités déversés sur les marchés que sur les 10 dernières années. Cet argent magique, loin d’avoir panser les blessures du système, risque de faire durer sa souffrance plus longtemps. La fin n’en sera que plus douloureuse.
Mais alors, comment anticiper cette issue dans nos placements ? Quel portefeuille doit on constituer afin d’être résilient ? La question du timing des marchés est donc déterminante :