L’UE a besoin des votes de la Pologne et de la Hongrie pour couper les vivres à la Pologne et à la Hongrie si ces deux pays continuent à s’opposer au lobby homosexuel. Comme ceux-ci n’ont pas l’intention de lâcher les valeurs traditionnelles, ils n’ont évidemment pas apprové la mesure :
La Hongrie et la Pologne viennent d’opposer leur veto ce lundi 16 novembre à l’adoption du projet de budget de l’Union européenne pour la période 2021-2027 et de ses financements au cours d’une réunion au niveau des ambassadeurs, a annoncé la présidence allemande du Conseil européen à Reuters.
Lors d’une réunion des représentants des pays de l’UE, la Hongrie et la Pologne ont mis leur veto à l’adoption de ce « paquet » pour s’opposer à la mise en place d’un mécanisme permettant de priver de fonds européens les pays de l’UE accusés de violer l’Etat de droit (indépendance de la justice, respect des droits fondamentaux), a-t-on indiqué de sources européennes.
« La Hongrie a mis son veto au budget, comme le Premier ministre (Viktor) Orban avait prévenu, car nous ne pouvons pas soutenir le projet dans sa forme actuelle liant le critère de l’Etat de droit aux décisions budgétaires, c’est contraire aux conclusions du sommet de juillet », a confirmé sur Twitter Zoltan Kovacs, porte-parole du gouvernement hongrois.
Les eurodéputés et les Etats membres de l’UE s’étaient accordés début novembre sur ce mécanisme de conditionnalité, qui a ensuite ouvert la voie à un compromis sur le budget européen pluriannuel 2021-2027 auquel le plan de relance est adossé. Ce lien entre financements européens et Etat de droit est une première pour le budget de l’UE.
Les pervers qui dirigent l’UE font semblant de ne pas comprendre ce refus :
« L’Etat de droit ne concerne pas un pays, l’Est ou l’Ouest. Il est neutre et s’applique à tous. Si vous respectez l’Etat de droit (le lobby homosexuel, ndlr) il n’y a rien à craindre« , a dénoncé sur Twitter Manfred Weber, le chef de file du PPE (droite), principal groupe au Parlement européen, estimant que priver l’Europe entière de financements en pleine crise était « irresponsable ».
Ce qui est irresponsable, c’est de permettre au lobby homosexuel de compromettre le vote de financements en pleine crise.
Les chefs de gouvernement hongrois Viktor Orban et polonais Mateusz Morawiecki, dans le collimateur de Bruxelles pour leurs réformes accusées de saper l’Etat de droit, avaient écrit une lettre aux dirigeants de l’UE pour exprimer leur désapprobation. Les deux pays menaçaient de veto budget et plan de relance européens, dont l’adoption requiert l’unanimité. Le critère de l’Etat de droit « n’est qu’un prétexte, un beau mot qui sonne bien à l’oreille, mais il s’agit d’un asservissement institutionnel, politique, d’une limitation radicale de la souveraineté », avait dénoncé lundi le ministre polonais de la Justice, Zbigniew Ziobro, qui appartient à l’aile dure du gouvernement.
« Ce n’est pas la Hongrie qui fait du chantage et met la pression sur Bruxelles (…) mais l’inverse », avait estimé la ministre hongroise de la Justice Judit Varga sur Facebook. « Quand il s’agit de l’avenir de nos enfants et petits-enfants, le peuple hongrois et la Hongrie ne font pas de compromis ».
L’UE commence à comprendre que si elle souhaite voir adopté son plan de relance, elle va devoir, pour l’instant, se passer du lobby homosexuel :
Les ambassadeurs des 27 réunis lundi après-midi à Bruxelles se sont prononcés sur deux questions pour lesquelles l’unanimité était requise: l’approbation du budget pluriannuel et une décision autorisant l’UE à augmenter ses ressources pour emprunter afin de financer le plan de relance. Sur cette dernière décision, « les ambassadeurs de l’UE n’ont pas atteint l’unanimité nécessaire (…) en raison des réserves exprimées par deux Etats membres », a indiqué sur Twitter Sebastian Fischer, le porte-parole de la présidence allemande de l’UE. Le mécanisme liant le versement des fonds européens au respect des valeurs démocratiques a quant à lui été approuvé sans encombre, la majorité qualifiée suffisant. Un blocage ouvrirait une « grave crise politique » avaient averti plusieurs diplomates européens.
« Les autres Etats européens n’accepteront pas le blocage du plan de relance. Il faudra en tirer les conséquences. On ne peut pas les (Hongrie et Pologne, ndlr) exclure de l’UE, il faudra faire le plan de relance différemment. Ce sera difficile », estimait l’un d’eux.
L’UE doit choisir : lobby homosexuel ou plan de relance. Sans la menace d’une révolution populaire violente, les fous qui nous gouvernent choisiraient sans hésitation le premier. Mais là, ils hésitent… L’heure doit vraiment être grave !
1 Comment
Comments are closed.