The Gatekeepers, une illustration israélienne du pacifisme des grands guerriers

Est apparu il y a quelques mois un excellent documentaire relatant les témoignages de six anciens directeurs du service secret intérieur israélien, appelé le Shin Bet, qui a pour objectif la sécurité intérieure du pays, notamment par la neutralisation des attaques palestiniennes. À la stupéfaction du public, ces témoins qui furent pourtant en première ligne contre le terrorisme et la résistance des Palestiniens, en appellent à la paix voire à la création pure et simple d’un État palestinien, à l’instar du très charismatique Ami Ayalon qui en fut le directeur de 1996 à 2000.

Mais au delà de leur message politique, leurs propos, leur humanisme, leur profondeur et leur lucidité poussent à la réflexion “métapolitique”. Et si ces hommes d’exception étaient à la tête de l’État israélien ? Celui-ci ne serait-il pas moins violent et démagogue que sous la coupe de civils ambitieux ? Et n’en serait-il pas de même pour l’Occident qui, pour nourrir une société ultra féminisée et décadente, ressent massivement le besoin, en Libye, Iraq et Syrie, de faire couler le sang du pétrole ?

1) Le message politique

Tous ces dirigeants du Shin Bet sont inquiets du chemin toujours plus radical pris par Israël. On parle beaucoup de ré-islamisation du monde arabo-musulman, en oubliant souvent qu’il y a un retour du fait religieux partout dans le monde, en Russie, en Inde, en Chine (plus timidement), aux États-Unis, mais aussi en Israël où désormais sont gravés des passages de la Torah à l’entrée du bâtiment principal de l’armée Tsahal, alors que l’État est encore officiellement laïque. Seul le christianisme européen sur un continent en crise identitaire profonde, avec un Vatican toujours plus mondialiste et relativiste, n’arrive pas à se revigorer.

Mais cette “rejudaïsation” a aussi une réalité démographique. Selon John Measheimer, professeur de relations internationales à l’Université de Chicago, « au moment de sa fondation en 1948, Israël comportait seulement un petit nombre de Juifs ultra-orthodoxes. Cependant, leur nombre s’est accru par à-coups ces dernières années. La raison est simple : en moyenne, chaque femme Haredi (autre nom pour désigner les ultra-orthodoxes) a 7,6 enfants, ce qui représente à peu près le triple de ce qu’on observe dans l’ensemble de la population juive israélienne ».

« En quinze ans, de 1992 à 2007, la proportion d’enfants juifs fréquentant des écoles élémentaires publiques profanes est passé de 67% à 55% ; cette proportion devrait tomber à 51% en 2012. Le pourcentage d’élèves qui fréquentent les écoles ultra-orthodoxes est passé entre temps de 12,4% en 1992 à 26,7% en 2007 et devrait atteindre 31% en 2012 » (magazine Forward, août 2007).

Ainsi aujourd’hui, cette frange de la population conservatrice israélienne représente une forte minorité de la démographie, engendrant une partie toujours plus grande des bataillons de l’électorat sioniste souhaitant l’instauration du Grand Israël qui doit s’étendre du Nil à l’Euphrate – à l’image du drapeau qui montre une étoile bleue entourée de deux lignes de même couleur représentant ces fleuves –, alors que les Juifs sont, dans cette limite géographique, environ 7 millions face à 150 millions d’Arabes !

Et cet électorat qui grossit d’année en année, auquel s’ajoute une partie de plus en plus large du reste de la population qui se droitise toujours plus, renverse toute perspective de retour des Travaillistes laïques et davantage pacifistes (du moins officiellement) au pouvoir – sort qui, ironiquement, menace cette droite française ne sachant s’unir et donc déboutée par une gauche dont l’électorat boboïsé et extra-européen ne cesse de grandir.

En face d’eux, l’on trouve des Palestiniens ayant une démographie volontairement haute et, donc, charriant toujours plus de pauvres radicalisés abandonnant la voie laïque et progressiste proposée par le Fatah, et se vouant corps et âme au Hamas (voulant l’éradication pure et simple d’Israël) qui fut financé par les autorités israéliennes afin de diviser les Palestiniens idéologiquement et géographiquement (la bande de Gaza appartenant aux barbus et la Cisjordanie – mais de moins en moins – aux laïques) et, de la sorte, plomber toujours plus la possible création d’un État (1). Autant dire que la paix n’est pas pour demain !

Et paradoxalement, les émissaires de cette paix sont notamment ces hommes de l’ombre qui comprennent, comme le formule très bien Yuval Diskin, cet autre chef qui dirigea le Shin Bet de 2005 à 2011, que les terroristes palestiniens ne sont en réalité que des résistants œuvrant pour une cause qu’ils estiment juste. Ce dernier, à la grande surprise du réalisateur qui l’interroge, cautionne totalement les propos du célèbre penseur Yeshayahou Leibowitz prophétisant juste après la victoire de la guerre des Six Jours : “un État israélien administrant un million de vaincus se corrompra automatiquement en État policier, avec toutes les conséquences que cela implique en matière d’éducation, de liberté de parole, de pensée et de démocratie. En effet, la corruption inhérente à tout régime colonial contaminera l’État d’Israël, puisque le pouvoir doit réprimer la révolte arabe, d’un côté, et s’attacher les services de traîtres ou de collaborateurs arabes, de l’autre”.

Avraham Shalom qui fut le directeur du Shin Bet de 1980 à 1986, réputé pour son intransigeance et sa dureté, ose pourtant comparer l’armée israélienne à l’armée nazie, expliquant qu’à l’instar de cette dernière, Tsahal est devenue une armée d’occupation faisant souffrir des millions de Palestiniens semblables aux million de Polonais, Tchèques et Belges dominés par les panzers ! Il en appelle à la discussion avec tous les ennemis d’Israël allant des représentants du Hamas à Ahmadinejad (encore au pouvoir lors de la production du film).

2) La réflexion métapolitique

Ainsi nous voyons des militaires, des guerriers de l’ombre être de vrais pacifistes. Ce paradoxe n’est pas un hasard. L’histoire nous apprend que les sociétés militaires sont beaucoup moins violentes que les gouvernements civils. Explication et exemples.

La tripartition

En France d’avant 1789 et dans le reste de l’Europe jusqu’en 1914, les sociétés traditionnelles étaient régies, en règle générale et sur le temps long de l’histoire, par la tripartition. C’est-à-dire que les différentes forces qui la construisaient étaient distinctes et séparées. Nous avions d’une part (et en haut) le clergé qui détenait le savoir spirituel (incitant les gens à ne pas vivre pour leur nombril mais pour un idéal supra-humain ; nous savons tous sur ce site qu’un être spirituel est bien moins enclin à la consommation et à la dépendance de l’État qu’un athée matérialiste) mais aussi scientifique et intellectuel (une grande part des inventions européennes furent créées dans les monastères, le savoir se transmettait via les Universités détenues par le clergé, etc.). Mais le clergé avait l’interdiction de prendre les armes.

“Tout historien honnête remarque qu’un État régalien est, en règle générale et sur le temps long de l’histoire, beaucoup moins violent, moins dispendieux et totalisant lorsqu’il est tenu par une aristocratie militaire et non par une bourgeoisie civile et affairiste.”

Nous avions ensuite la sphère politico-militaire qui incarnait l’État via l’aristocratie détenant le pouvoir politique, judiciaire, militaire et diplomatique, donc uniquement les pouvoirs régaliens. Le Roi était un militaire  en tant que premier des nobles, seul groupe ayant droit au port d’armes. Ce groupe devait se conformer néanmoins aux préceptes dictés par la sphère religieuse.

Enfin, le dernier ensemble de la tripartition était celui de la production, composé des commerciaux, des artisans et des paysans.

Ainsi le savoir, la force et la production étaient séparés, empêchant, à l’inverse des sociétés modernes, toute concentration totalitaire.

Cette structure sociétale était très répandue dans le monde indo-européen, surtout en Inde avec le principe des castes (caste des brahmanes, caste des guerriers, caste des commerçants et paysans puis enfin celle des artisans). Tout historien honnête remarque qu’un État régalien est, en règle générale et sur le temps long de l’histoire, beaucoup moins violent, moins dispendieux et totalisant lorsqu’il est tenu par une aristocratie militaire et non par une bourgeoisie civile et affairiste.

Comme le remarque avec pertinence l’historien Ghislain de Diesbach en parlant de la Première guerre mondiale : « la Grande Guerre a été menée par des politiciens qui n’ayant pas de domaines avec des paysans, ni de grande maison avec du personnel, ni d’usines ou d’atelier avec les ouvriers, ne connaissaient pas les hommes et les sacrifiaient allègrement alors que les monarques, pères de leurs sujets, s’efforçaient de les ménager » (2).

La violence civile

On oublie trop souvent que le génocide vendéen fut ordonné par des bourgeois démocrates, que les Première et Deuxième guerres mondiales furent des boucheries sans nom dirigées par des civils. Les monarchies européennes rentrèrent souvent à contre-cœur dans la Grande Guerre sous la pression des Parlements qu’elles avaient autorisés depuis peu, qui votèrent tous en chœur les crédits de guerre. On oublie trop souvent qu’Hitler et Mussolini étaient des civils, même s’ils avaient combattu lors la Grande Guerre, des politiciens de gauche arrivés au pouvoir grâce au sacre démocratique et/ou à l’appui décisif des industriels (3). D’ailleurs, concernant le Führer, ce fut un aristocrate militaire prussien, le président Hindenburg, qui fit tout pour empêcher son arrivée au gouvernement malgré le vote populaire massif et ce furent les plus hauts gradés militaires qui s’opposèrent, à l’instar du général Beck, à la politique expansionniste d’Hitler puis décidèrent de le tuer dans l’attentat manqué mené par Claus Von Stauffenberg, un autre prussien militaire, païen de surcroît, qui désirait non pas plus de démocratie comme veut nous le faire croire la propagande hollywoodienne à travers son film « Walkyrie » mais revenir à une société traditionnelle dirigée par une monarchie aristocratique (4). En URSS Lénine instaura le soviétisme après une lutte acharnée contre les généraux Blancs et Staline a pu instaurer sa domination après avoir organisé une immense purge de l’élite militaire faisant ombrage à sa folie (5).

Évidemment, cette redoutable violence civile, malgré le silence des médias de l’establishment, ne fut pas l’apanage d’Hitler, Staline ou Mussolini. La violence civile n’est pas, par essence, totalitaire : elle peut très bien se satisfaire des canons démocratiques. Car enfin, c’est bien Churchill qui décida sciemment de bombarder des milliers de civils allemands à Dresde afin d’humilier l’Allemagne et qui ordonna à la fin de la guerre le brusque rapatriement de 14 millions d’Allemands de l’est européen implantés depuis le treizième siècle par les ordres teutoniques dans les nouvelles frontières germaniques réduites unilatéralement par les Alliés, provoquant par son inorganisation deux millions de morts en pure perte (6). Ce sont les champions de la nouvelle démocratie, les Américains dirigés par des civils démocrates, qui firent périr dans les camps de l’Allemagne vaincue 800 000 militaires et laissèrent volontairement de 1945 à 1946 mourir cinq millions d’Allemands par famine (7), de sorte qu’au total, sur l’espace d’une année,  les anglo-américains firent périr pratiquement le même nombre d’êtres humains que les nazis en cinq ans dans les camps !

Pourtant, comme le rappelle avec ironie Ghislain de Diesbach:  « de même que suivant un mot célèbre, certains citoyens sont plus égaux que d’autres, il existe « un devoir de mémoire » extrêmement sélectif, car si les Allemands ont fait périr dans leurs camps des millions d’êtres humains, leurs vainqueurs, après 1945, ne sont responsables en rien ni de millions d’Allemands qu’on a laissés volontairement mourir de faim, ni des exécutions de prisonniers de guerre, ni des massacres de blessés dans les hôpitaux. Ce sont de vilaines légendes, à proscrire de la mémoire collective » (2).

Le sacerdoce du guerrier

À l’inverse, le documentaire « The Gatekeepers » montre un Yuval Diskin, militaire, décrivant les nuits blanches, les réveils du matin douloureux ou les vacances rongées par le doute et la culpabilité tourmentant tout soldat de métier tuant un être humain, même lorsqu’il a la certitude qu’il est un terroriste.  Lorsqu’on est consciencieux, arracher une vie n’est jamais facile et rappelle, à celui qui l’ôte, à quel point elle est précieuse et fragile. Yaakov Peri (qui dirigea le Shin Bet de 1988 à 1994) explique que c’est sacrément pacifiste qu’on sort de cette organisation, las de participer à des contrôles nocturnes où l’on débarque violemment chez des gens en train de dormir pour arracher leur fils, leur père, leur frère afin de les interroger, souvent de façon musclée.

Tous les dirigeants du Shin Bet pestent contre l’inertie, l’absence d’initiative, de décision et de cap des élus, le plus souvent civils, simples démagogues flattant leur électorat rendu toujours plus débile par la télévision et fanatisé par les événements, ordonnant des guerres et des “frappes chirurgicales” depuis leurs bureaux confortables. « Quelle différence entre une Golda Meir et un Shimon Perez ? » questionne Avraham Shalom, « tous deux se moquent des Palestiniens ».

On remarque au fil des propos que l’homme politique préféré de ces dirigeants fut le militaire Yitzhak Rabin pour son sens du devoir et du sacrifice au bien commun, au-delà des tendances partisanes, pour sa volonté bien réelle de créer un État palestinien. Que le choix du retrait de Gaza, acte profond et pacifiste, fut décidé par un ancien général, Ariel Sharon, qui fut fortement influencé dans cette décision par le Shin Bet.

Conclusion: “les Gardiens de la Porte”

Sur Nouvelles de France, des articles de Laurent Ozon ou d’Éric Martin appellent à plus d’autonomie et de virilité. Les six directeurs consciencieux et exemplaires du Shin Bet, à leur manière très singulière, incarnent ces qualités. Guerriers de l’ombre, êtres de vocation, blindés contre les illusions et pétris de cette dignité mortifiée qu’a tout grand soldat, ce sont uniquement en eux-mêmes qu’ils ont trouvé les ressorts de leur combat et de leur fierté. Ne pouvant se vanter devant autrui de leur succès et ayant l’obligation de prendre sur eux au moindre échec pointé du doigt par les politiques lâches ou les médias veules, œuvrant secrètement pour la sécurité d’un peuple, toujours plus englué tant dans la radicalité que dans la société de consommation individualiste et inconstante, qu’ils comprennent de moins en moins.

Et nous aussi à notre manière, nous Français d’Europe, spirituels et de tradition, qui glanons sur les sites de ré-information, en quête de repères et de sens, qui par nos actions, nos manifestations, nos articles et nos commentaires, participons à la destruction d’un monde qui nous hait, sommes des “Gatekeepers” ; des gardiens de cette porte si précieuse qu’est notre identité.

Chers lecteurs, quelle que soit notre situation individuelle, familiale ou professionnelle, quels que soient notre âge et notre milieu, le fait que nous nous informions sur la réinfosphère prouve le haut degré de notre conscientisation face aux immenses défis provoqués par l’invasion migratoire, la société de consommation et l’effondrement économico-énergétique qui lui succèdera. Aujourd’hui par nos réflexions, demain par nos actions et notre transmission, nous sommes les garants discrets de notre race de sang et d’esprit. Nous sommes membres, chacun à notre niveau, de ce que l’historien Dominique Venner appelait de ses vœux : une aristocratie secrète, protectrice de notre si sublime et grandiose civilisation européenne, dans un monde qui en est sa négation.

Sources :

Le documentaire thé Gatekeepers

1. Aymeric Chauprade, “Chronique du Choc des Civilisations”, première édition, 2009,  Editions chroniques.
2. Ghislain de Diesbach, “Petit Dictionnaire des Idées mal Reçues”, édition: Via Romana
3. William Engdahl, “Pétrole, une Guerre d’un Siècle”, édtion Jean-Cyrille Godefroy
4. Dominique Venner, “Le Siècle de 1914”, édition Pygmalion; “Le Choc de l’Histoire”, édition Via Romana
5. Hervé le Bideau (ancien officier de la SDECE ancêtre de la DGSE) “Le pétrole, enjeux stratégique des guerres modernes”, édition Esprit du Livre.
6. Yves Nantillé, “La déportation des Allemands de l’Est: 1945-1946”, La Nouvelles Revue d’Histoire n° 65; R.M Douglas, “Les Expulsés”, Flammarion, 2012.
7. James Bacque, “Morts pour Raisons Diverses”, édition Sand, 1990

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44 Comments

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  • 0 / 10
  • Jean Dutrueil , 17 octobre 2013 @ 22 h 23 min

    @ Monhugo,

    Merci de m’avoir corrigé! :)

    Sinon un article de votre part, c’est pour quand?

    Bien à vous

  • Jean Dutrueil , 17 octobre 2013 @ 22 h 33 min

    @ Goturgot,

    1000 excuses pour toutes ces fautes, j’ai une orthographe catastrophique, car ayant été un cancre au début de ma scolarité, je n’ai rien retenu des cours de français! A une dictée j’ai eu -44/20! :p

    L’un de mes professeurs de français, un jour, me rendit une composition me disant que la réflexion et le style étaient brillants mais refusa de me mettre la moyenne à cause de l’orthographe!

    Mais, pour les prochains articles, je tâcherai malgré tout de faire un effort particulier de relecture avant envoie car toutes ces fautes font tâches (bien que ce soit positif pour mon humilité)!

    Bien à vous et merci pour vos très bonnes réflexions.

  • feeloo , 17 octobre 2013 @ 22 h 55 min

    Sur la forme et sur le fond?
    é ben di don!
    :D

  • françois préval , 17 octobre 2013 @ 23 h 14 min

    @Jean Dutreuil,

    Sur Schtauffenberg, votre conception de sa religion se heurte tout de même à l’ensemble des sources le concernant le définissant comme catholique (ou du moins chrétien) fervent. il (et d’autres) a très bien pu être pénétré de culture greco-latine et admirer le folklore germanique antique (ce qui est d’ailleurs un peu contradictoire, en général, les intellectuels de l’époque faisaient le choix de l’un ou l’autre, mais admettons) tout en restant religieusement et socialement chrétien. De toute façon, il est bien issu d’une famille catholique et est bavarois, non prussien.

    Pour le nombre de victimes, désolé mais vos chiffres ne correspondent pas avec ceux qui sont officiellement cités par d’autres historiens (notamment les allemands Ridiger Overmans et bruno Gleitze, ou encore Pierre montagnon), la positions de James Bacques est donc sujette à caution, d’autant plus qu’il n’est pas historien. Bien sûr, les chiffres peuvent évoluer, et els historiens modifier leur point de vue, ce qui est aussi le cas de James Bacques. Enfin, il s’agit d’un argument souvent employé par les négationnistes ce qui m’incite à la méfiance. je ne dis pas que vous en êtes un, mais il est possible que vous ayez été abusé.

  • françois préval , 17 octobre 2013 @ 23 h 23 min

    En même temps, les bolcheviques ont plongé la Russie dans la guerre civile et le totalitarisme génocidaire. le pacifisme de gauche, en 1914 comme dans les années 1930, s’apparentait à une capitulation en bonne et du forme, voire à une collaboration dans le second cas. Et je ne parle même pas du pacifisme de Guerre froide qui voyait la gauche idéologique (communistes mais pas uniquement) soutenir l’URSS de Staline par ce que celui-ci était dans le camp de la paix et de l’anti-impérialisme (Nous savons tous aujourd’hui ce qu’il en était).

    Bref, tout ça pour dire que, au vu du bilan global, le pacifisme comme idéologie n’ pas été forcément la meilleure solution.

  • françois préval , 17 octobre 2013 @ 23 h 29 min

    @Otto,

    Franchement, vous les trouvez vraiment à plaindre les vaincus de 1945? Vous savez au moins comment ils en sont arrivés là? Ils ne l’ont pas un peu cherché?

    Oui, c’est du relativisme de mettre sur le même plan deux politiques et deux visions du monde fort différentes. Et n’oublions que la France a souffert du nazisme et des allemands.

    Ah et puis, une question bête: si les alliés voulaient vraiment éradiquer le peuple allemand, pourquoi ne l’ont-ils pas fait, puisqu’ils étaient les vainqueurs?

    Les responsabilités de la guerre? Allez-y, je suis tout oui, quelque chose me dit que ça va être édifiant.

  • Eric Martin , 17 octobre 2013 @ 23 h 51 min

    C’est corrigé, toutes mes excuses pour ces fautes.

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